A mecca of used books, Dabaghine street has seen its flow of foot traffic subside over the years. Passers-by seem more interested in rolls of fabric and fricassé than books, as vendors look on, hoping to resist the zeitgeist.
Reportage à Dabaghine: Quand les livres perdent leurs lettres de noblesse
Connue pour être un temple des livres d’occasion, la rue Dabaghine se vide de ses clients. Les passants semblent davantage attirés par les coupons de tissus et les fricassés que par les livres. Tandis que les bouquinistes tentent de résister à l’air du temps.
الإعلام في دستور قيس سعيد: حريات مقيدة وتعديل موءود
ينصّ الفصل السابع والثلاثون من مسودّة دستور قيس سعيّد على أنّ “حريّة الرّأي والفكر والتعبير والإعلام مضمونة”، وأنه “لا يجوز ممارسة رقابة مسبقة على هذه الحرّيات”. وفي المقابل، ينصّ الفصل الخامس والخمسون أنّ كلّ الحريّات المضمونة بهذا الدّستور مُقيَّدة بضرورات يقتضيها الأمن العام أو الدفاع أو الصحة أو الآداب العامّة. كما ألغت المسودّة باب الهيئات الدستورية، بما في ذلك هيئة الاتصال السمعي البصري، ولم تنصّ في باب الأحكام الانتقالية على مواصلة العمل بالهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي البصري. ما يفتح الباب أمام إرساء منظومة جديدة تعود فيها مختلف السلطات التعديليّة إلى المؤسسات التقليديّة التابعة للسلطة الحاكمة.
Echoes of Censorship as Police Confiscate Books at Tunis Book Fair
This year’s annual Tunis International Book Fair—the 36th edition and held at the Kram exhibition center from November 11 to 21—was eagerly anticipated since last year’s fair was cancelled due to Covid-19 restrictions. However, the event was marred by some of the practices and symbolism reminiscent of the authoritarian Ben Ali regime.
Peut-on enfin espérer une vraie politique du livre en Tunisie ?
Lettre ouverte à l’attention de Mesdames et Messieurs, le Président de la République, le futur Président du gouvernement, le prochain Ministre de la culture et membres de la commission culture de l’ARP.
Pour l’édition tunisienne
Karim Ben Smaïl dirige les éditions Cérès depuis bientôt 30 ans. Il dresse ici un tableau de l’état de l’édition en Tunisie, et tire plusieurs sonnettes d’alarmes. La principale étant le dysfonctionnement des mécanismes de soutien de l’Etat à l’édition :
« Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de quémander encore et toujours plus de subsides auprès d’un Etat en quasi-faillite, mais d’exiger que les budgets existants soient gérés plus sainement. Les deniers publics destinés à l’édition doivent faire l’objet d’une attention et d’un contrôle accrus, il y a péril en la demeure ».