C’est sur les schistes controversés que les députés de la Commission de l’énergie semblent s’être heurtés hier. Retour sur une ambiguïté source de blocage.

C’est sur les schistes controversés que les députés de la Commission de l’énergie semblent s’être heurtés hier. Retour sur une ambiguïté source de blocage.
La Tunisie traverse actuellement une des plus graves crises de surendettement de son histoire, la plupart des économistes considèrent qu’elle menacerait la souveraineté même de l’Etat. Pour 2015, la part la plus importante des emprunts contractés par l’Etat ainsi que le plus grand poste du budget de l’Etat seront alloués au remboursement de la dette qui atteindra 47 Milliards de Dinars (52,9% du PIB) selon les estimations du Ministère des Finances.
M. Slim Chiboub est en Tunisie depuis deux jours. Va-t-on enfin en savoir davantage sur ce que Nawaat avait qualifié d'”Essebsi Gate” ? Plus de 15 mois après la publication de notre enquête sur la transaction qui lie Slim Chiboub, gendre de Ben Ali, à Slaheddine Caïd Essebsi, frère de Beji Caïd Essebsi, nous revenons sur cette affaire avec de nouveaux éléments. Durant cette enquête, nous avons essayé à plusieurs reprises d’obtenir les observations de M. Béji C. Essebsi. Nawaat a même transmis une copie de cet article aux attachés de presse et conseillers de l’ancien premier ministre pour avoir ses réactions, tout comme la possibilité de rectifier toute éventuelle erreur factuelle. Nos sollicitation n’ont eu aucune suite.
Le secteur pétrolier est dans une situation tellement qu’il se trouve plongé dans un marasme total. Rien ne bouge, rien ne marche et rien ne change, depuis bien longtemps. Pourquoi ? Après des investigations, auprès des sociétés, et une collecte d’informations, auprès des personnes du domaine, nous sommes parvenus à tirer des conclusions sur les raisons qui ont contribué à cette situation.
« Un engagement d’exploration est prévu pour 2014 sur la base des résultats de l’étude sismique 3D, acquis en 2013. » Parmi les trois projets présentés, le permis de Mahdia a suscité un nombre croissant d’articles médiatiques, au cours des deux dernières semaines. La mise à jour des opérations en Tunisie », publiée le 26 aout dernier, présente « les résultats préliminaires du forage du puits EMD-1, rattaché au permis de Mahdia ».
La commission de l’énergie de l’Assemblée Nationale Constitution vient de rejeter, ce jeudi 03 juin 2014, un projet de loi relatif à la ratification d’un 5éme avenant à la convention qui régit le permis pétrolier Amilcar. Celui-ci étant détenu par la société British Gas Tunisia, filiale du groupe britannique British Gas Group. La décision de l’ANC intervient suite à une série d’auditions et de réunions de travail faite par la commission de l’énergie de l’ANC. C’est la deuxième décision du genre, depuis le rejet d’un avenant similaire relatif au permis Zarat détenu par PA Resources.
Durant les derniers jours, le “Pôle Judiciaire Financiers” aurait convoqué trois anciens PDG de l’Entreprise Tunisienne des Activités Pétrolières (ETAP) : messieurs Taieb El Kamel, Bachir Nahdi et Khaled Becheikh. Il seront auditionnés le 29 mai 2014 en tant qu’accusés dans des affaires relatives au secteur pétrolier.
Aujourd’hui, la commission de l’énergie de l’Assemblée nationale Constitutiante a rejeté un projet de loi qui a pour objet la ratification d’un avenant à la convention qui concerne le permis pétrolier Zarat détenu par la société PA Resources. Cet avenant a été signé par M. Lamine Chakhari. Le projet de loi a été déposé par le gouvernement Jomaa. Kamel Bennaceur a eu recours à la procédure accélérée. La décision de l’ANC est venue suite à un exposé présenté par des représentants de la Cour des comptes hier matin. C’est la première décision prise par l’ANC depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution et depuis même le début de ses travaux.
Ce droit de réponse fait suite à notre article : Le cas Bouchamaoui et le ministère de l’Industrie : la gestion bananière des ressources naturelles de l’État tunisien.
Une grande partie de la classe politique tunisienne se félicite du gouvernement des “technocrates indépendants” remplaçant celui de la Troïka. C’est avec des Curriculum Vitae beaucoup plus riches que ceux des deux derniers gouvernements que les membres de l’équipe du gouvernement Jomaa ont pu séduire un bon nombre de Tunisiens.
Le titre pourrait paraître excessif, pourtant il n’en est rien. Lors de notre présente enquête sur le secteur pétrolier en Tunisie, nous avons été interloqués par nombre de pratiques qui nous ont paru singulièrement choquantes. De “l’extraction expérimentale” du pétrole qui s’éternise sur une dizaine d’années, aux permis de recherche qui se renouvellent à souhait, en passant par un ministère de l’Industrie à l’indulgence étonnante, le tout sous l’oeil désemparé d’un des responsables de l’ETAP, c’est tout un univers qui ressemblerait davantage à une bananeraie, qu’à des champs pétrolifères gérés selon les normes d’un État moderne !
« Un premier puits a été foré par fracturation en 2010 ». C’est avec cette phrase que la Banque Africaine de Développement a confirmé, dans son dernier rapport sur le gaz de schiste en Afrique, l’existence d’un forage qui a été effectué en 2010 en Tunisie. Pourtant, Rchid Ben Dali, Directeur Général de l’énergie affirme : « Moi, Directeur Général de l’Energie, vous confirme que nous n’avons effectué aucune exploration et aucune activité liée au gaz de schiste ! »