On le savait critique d’une gauche très gauche dans Ettaliani. Le voilà journaliste faussement distrait avec Baganda. En se penchant sur le football, ce sport de manchot tant boudé par l’intelligentsia, Chokri Mabkhout joue-t-il une nouvelle partie ? Ceux qui ont lu Ettaliani seront plus ou moins en terrain déjà connu avec ce nouveau roman “d’investigation”. Car, qu’il se fasse redresseur de tort ou observateur partial, Mabkhout enfonce toujours le même clou : il écrit moins pour tourner la page que pour lever un coin du voile.
Meurtre de Yassine : Pourquoi je suis contre la peine de mort
En marge de la doxa, certains Tunisiens désapprouvent la peine de mort, rejoignant ainsi la poignée de militants des droits de l’homme qui luttent pour son abolition. Pour eux, la peine capitale une sentence ambivalente, populiste et inhumaine.
Télévision : Les faits divers éclipsent les prochaines élections municipales
Les chaînes tv les plus suivies consacrent plus d’importance aux faits divers qu’à la feuille de route vers les premières élections municipales libres de l’Histoire de la Tunisie et l’annonce de la date prévisionnelle de leur tenue. Un homicide ou un incendie s’avèrent prioritaires dans les éditions de mardi dernier de la plupart des journaux télévisés. « Les faits divers, ce sont des faits qui font diversion », résume bien Pierre Bourdieu.
Histoire d’un désamour
Les faits remontent au samedi 5 décembre 2015. A 20h30, une brigade de huit policiers encercle le quartier où réside Ahlem et fait irruption dans son domicile. Les voisins ont cru à une descente antiterroriste.
Violence(s), le mystère du passage à l’acte théâtral
Après une avant-première au Piccolo Teatro de Milan, Violence(s) mise en scène par Fadhel Jaibi sur un texte de Jalila Baccar fait son avant-première nationale à la salle du quatrième art, le 6 novembre 2015. Sur scène, Violence(s) lie deux générations, celle des aînés du théâtre, Jalila Baccar, Fatma Ben Saidane, Lobna Mlika et Noomene Hamda, à celle des jeunes fraîchement sortis de l’École de Théâtre Nationale, à savoir Nesrine Mouelhi, Ahmed Taha Hamrouni, Aymen Mejri et Mouin Moumni.