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COP22 à Marrakech : le vernis vert, le profit et l’injustice climatique

La 22ème COP se déroule actuellement à Marrakech, jusqu’au 18 novembre. Ce sommet du climat, qui rassemble des cohortes de négociateurs internationaux, de représentants de firmes multinationales, d’ONG, est l’occasion pour le Makhzen marocain de verdir son image, dans un contexte social tendu. Il confirme aussi la mainmise des intérêts privés sur la question du climat, occultant le débat démocratique sur un modèle de développement obsolète et destructeur qui est à l’origine du changement climatique. Et la Tunisie suit la même tendance.

Investigation into the landfill at Borj Chakir: Causes and effects of poor waste management

Eight kilometers south of Tunis is Borj Chakir, a town that has become infamous for a landfill that has had damaging effects on the surrounding environment and quality of life of locals. Over the years, a population of 50,000 -including the residents of El Attar/Borj Chakir, Jayara, and Sidi Hassine- has suffered from compromised health and sanitation as a consequence of the waste collection site that has contaminated air, water, and soil. Report on the landfill and stakeholders, the region and inhabitants of Borj Chakir.

Environnement : Si les “Barbéchas” avaient un “statut”, ils sauveraient nos villes de l’insalubrité!

Alors que les institutions tardent à enclencher des solutions viables, les « barbéchas » (les chiffonniers) pourraient venir au secours de la salubrité de nos villes. En effet, si les barbéchas, ces marginaux qui fouinent dans les poubelles et récupèrent nos rebuts, entrent dans un système intégré, opérationnel et durable, ils pourraient améliorer la Gestion des Déchets Solides (GDS), aux niveaux local et national. C’est ce que propose la GIZ (la Coopération allemande au développement), dans le cadre de son projet Sweep net, réseau régional d’échange d’informations et d’expertises dans le secteur des déchets solides, dans les pays du Maghreb et du Machreq.

Réforme de la réglementation et aide financière : l’Allemagne au centre de la croissance des énergies renouvelables en Tunisie

Quelle que soit la nature et l’ampleur de leur impact sur le projet de loi concernant les énergies renouvelables, la DII et la GIZ -les deux principaux intéressés à l’élargissement du marché des énergies renouvelables en Tunisie – semblent promouvoir des réformes qui menacent le rôle actuel de la STEG dans le domaine de la production et de la distribution d’énergie.

Regulatory Reform and Financial Aid – Germany on Growing Tunisia’s Renewable Energy Sector

Two recent reports—Bardolet’s May 2014 overview for Dii and Cessat’s June 2014 analysis for GIZ—evaluate the present framework that governs renewable energies in Tunisia and recommend reforms conducive to opening the sector to foreign investment and collaboration. Both studies conclude that current regulatory measures pertaining to—particularly STEG’s—energy management are rigid, restrictive, exclusive and elusive, and that the imminent incorporation of provisions for «business models» as Bardolet discusses, or «foreign private operators» in the words of Cessat, of renewable energy projects is advisable.