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COP22 à Marrakech : le vernis vert, le profit et l’injustice climatique

La 22ème COP se déroule actuellement à Marrakech, jusqu’au 18 novembre. Ce sommet du climat, qui rassemble des cohortes de négociateurs internationaux, de représentants de firmes multinationales, d’ONG, est l’occasion pour le Makhzen marocain de verdir son image, dans un contexte social tendu. Il confirme aussi la mainmise des intérêts privés sur la question du climat, occultant le débat démocratique sur un modèle de développement obsolète et destructeur qui est à l’origine du changement climatique. Et la Tunisie suit la même tendance.

Environnement : Si les “Barbéchas” avaient un “statut”, ils sauveraient nos villes de l’insalubrité!

Alors que les institutions tardent à enclencher des solutions viables, les « barbéchas » (les chiffonniers) pourraient venir au secours de la salubrité de nos villes. En effet, si les barbéchas, ces marginaux qui fouinent dans les poubelles et récupèrent nos rebuts, entrent dans un système intégré, opérationnel et durable, ils pourraient améliorer la Gestion des Déchets Solides (GDS), aux niveaux local et national. C’est ce que propose la GIZ (la Coopération allemande au développement), dans le cadre de son projet Sweep net, réseau régional d’échange d’informations et d’expertises dans le secteur des déchets solides, dans les pays du Maghreb et du Machreq.

Réforme de la réglementation et aide financière : l’Allemagne au centre de la croissance des énergies renouvelables en Tunisie

Quelle que soit la nature et l’ampleur de leur impact sur le projet de loi concernant les énergies renouvelables, la DII et la GIZ -les deux principaux intéressés à l’élargissement du marché des énergies renouvelables en Tunisie – semblent promouvoir des réformes qui menacent le rôle actuel de la STEG dans le domaine de la production et de la distribution d’énergie.