Des migrants tunisiens meurent dans des circonstances suspectes dans les geôles italiennes. Mais ni les rapports accablants des ONG, ni les témoignages poignants diffusés sur les réseaux sociaux ne semblent émouvoir les autorités tunisiennes.

Des migrants tunisiens meurent dans des circonstances suspectes dans les geôles italiennes. Mais ni les rapports accablants des ONG, ni les témoignages poignants diffusés sur les réseaux sociaux ne semblent émouvoir les autorités tunisiennes.
Never before has Tunisia’s Parliament shown such allegiance to the regime in power. The Assembly of the Representatives of the People has been reduced to serving as the presidency’s relay, as Kais Saied seizes the opportunity to tighten the executive authority’s grip on Parliament.
L’allégeance au pouvoir n’a jamais été aussi assumée par un Parlement tunisien réduit à se faire le relai de la présidence de la République. Et Kais Saied en profite pour raffermir l’emprise du pouvoir exécutif sur le Parlement.
Le chef de l’Etat a abordé le 13 janvier 2025 le sujet des entreprises/organismes publics. Il a reproché à la fois leur inutilité et leur coût pour le budget de l’Etat, donc pour le contribuable. Par conséquent, le président a appelé à les réformer, voire à en faire disparaître quelques uns. Sa déclaration a un tant soit peu surpris. Mais pour l’instant Kais Saied accorde la priorité à la restructuration du dispositif d’appui à l’investissement.
Les conditions de détention des opposants ont mis un coup de projecteur sur la situation déplorable des prisons en Tunisie. Les détenus sont condamnés à vivre dans un espace d’un mètre et demi carré, en subissant diverses formes de violence. Tandis que l’emprisonnement est banalisé.
La Garde nationale et l’armée tunisienne sont coupables de trafic de migrants irréguliers, avec la complicité de parties libyennes. Expulsés vers les frontières, les migrants sont ensuite “vendus” aux Libyens. Ces transactions sont accompagnées de tortures et d’autres pratiques esclavagistes, d’après un nouveau rapport européen accablant.
The debilitating crisis suffered by the central bureau of Tunisia’s primary labor union is far from over. Internal divisions have become impossible to ignore. And the government, eager as it is to dissolve any intermediary bodies in its way, is not displeased.
Face au verrouillage imposé au niveau de toutes les institutions, la presse n’a d’autres choix que de s’appuyer, dans ses comptes-rendus, sur des bruits de coulisse ou des sources «anonymes». Les journalistes n’acceptent plus cette situation.
Comme au temps de Bourguiba et de Ben Ali : la chape de plomb qui s’est abattue sur le pays pousse de plus en plus de militants à s’exiler. Comment font-ils pour rester mobilisés ? Quel rôle peuvent jouer les organisations et partis tunisiens depuis l’étranger ?
Le pouvoir y voit une solution aux problèmes économiques et sociaux et, même, selon certains, un moyen de se donner une base sociale et politique. Mais les organisations syndicales ou patronales, ainsi que la société civile, demeurent sceptiques à l’égard de cette nouvelle forme d’entreprises.
Malgré un bilan chaotique, l’actuel patron des patrons s’entête à tout verrouiller. Quitte à sacrifier son organisation. Il compte sur la complaisance, incertaine et calculée, du pouvoir pour rebondir. Mais à quel prix ?
Over the past several weeks, the prison sentences received by certain “influencers” have been at the center of debate in Tunisia. But beyond these cases which have drawn a great deal of attention in the media, Tunisia’s entire justice system—and in particular its policy of normalizing incarceration—is called into question.