Véritable arme de résistance citoyenne, le graffiti a connu une période faste, avant de sombrer, sous le régime actuel. Traqués, diabolisés, emprisonnés, les graffeurs sont plus que jamais attachés à leur art.

Véritable arme de résistance citoyenne, le graffiti a connu une période faste, avant de sombrer, sous le régime actuel. Traqués, diabolisés, emprisonnés, les graffeurs sont plus que jamais attachés à leur art.
Des voix s’élèvent pour dénoncer une percée chiite, facilitée par le pouvoir en place en Tunisie. D’autres rappellent que le chiisme est enraciné dans l’histoire du pays. Entre soupçons de prosélytisme iranien, héritage fatimide, et attachement culturel à Ahl al-Bayt, se profile une réalité complexe.
Saadia Mosbah, la fondatrice de l’association antiraciste «Mnemty» croupit depuis plus d’un an en prison. Tandis que le pouvoir, se nourrissant de la rhétorique de diabolisation et de délire conspirationniste, continue de clouer au pilori les défenseurs des droits humains.
Figure de la société civile, engagée dans la défense du droit à la différence, Saloua Ghrissa a été arrêtée en décembre 2024 dans le cadre d’une enquête controversée. Son affaire suscite une vague d’indignation dans un climat politique marqué par une répression croissante.
The structural dysfunction that has paralyzed Tunisia’s judiciary institution explains how the government has subjugated the justice system and weakened the role of magistrates.
Le projet de loi devant permettre aux notaires de prononcer les divorces par consentement mutuel a suscité une levée de boucliers. Associations féministes, juristes et institutions dénoncent une menace sur les acquis des femmes tunisiennes, et un recul historique en matière de justice familiale.
Les mesures populistes (gel des aides étrangères…) annoncées par Donald Trump tombent à point pour le pouvoir de Kais Saied, qui se nourrit de souverainisme et de complotisme. Mais gare à l’envers du décor !
Les dysfonctionnements d’ordre structurels qui paralysent l’institution judiciaire expliquent comment le pouvoir a soumis la justice et affaibli le rôle des magistrats.
Malgré les ravages avérés des pratiques anticoncurrentielles -décryptées dans cet article -, les entreprises mises en cause parviennent toujours à tirer leur épingle du jeu. A qui la faute ?
Traités, accords ou mémorandums d’entente ? Le président de la République, Kais Saied, joue sur les mots. Mais la réalité est la même concernant la gestion de la migration. Quelle est la nature de la coopération entre la Tunisie et l’Europe et quelles sont ses retombées ?
Qu’ils soient opposés à leur expulsion d’Europe ou qu’ils applaudissent celle des migrants subsahariens de Tunisie, nos concitoyens ne se font plus d’illusion sur le mémorandum d’entente conclu avec l’Union européenne. Et un an et demi après sa conclusion, le bilan de cet accord nébuleux prend des allures de débandade.
Could the release of certain prisoners of conscience promise a new phase in which the regime decides to let up on its policy of repression? Nothing is less certain. Paranoia around the case involving those accused of “plotting to undermine national security”—a trial which opened with a remote hearing and which authorities have attempted to bury under an imposed media blackout—does not bode well.