Un an après une nouvelle constitution qualifiée de progressiste, des voix s’élèvent pour réformer certaines lois jugées anticonstitutionnelles ou encore liberticides, à l’exemple de la loi 230 du code pénal qui condamne « la sodomie consentante entre adultes ». Si la relation amoureuse entre deux personnes du même sexe n’est pas condamnée explicitement par la loi, la Tunisie reste un pays homophobe où les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans) sont forcées à cacher leurs tendances sexuelles, à quitter le pays, ou à encaisser les conséquences judiciaires et les agressions physiques et morales impunies.
L’insigne exemple d’un père défendant son fils victime d’une atroce homophobie
Le père, Hassan Jarfi, est d’origine marocaine, de Casablanca ; c’est un musulman soufi, vivant en Belgique. Son fils, Ihsane, a été enlevé le 22 avril 2011, séquestré, torturé et lâchement assassiné avant d’être abandonné loin des lieux de l’abominable forfait. On retrouvé son corps martyrisé le 1er mai suivant.
Ludovic Mohamed Zahed : le combat d’un homosexuel musulman
L’homosexualité reste un grand sujet tabou dans beaucoup de pays. Quand on se découvre homosexuel alors que l’on est croyant, l’acceptation est encore plus difficile, car en plus de devoir faire avec le regard des autres on doit combattre ses propres idées reçues.
Interview avec Mehdi Hmili, auteur-réalisateur du film “La nuit de Badr”
Le 17 mai est la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. On a choisit pour illustrer cette thématique de faire une interview avec Mehdi Hmili, auteur-réalisateur de son dernier film « La nuit de Badr » qui a été projeté la semaine dernière à Tunis et qui a été retenu pour participer au Short Film Corner