La prolifération des crispations identitaires dans l’aire culturelle arabo-musulmane dont fait partie la Tunisie est un fait social complexe qui incite à la réflexion. La montée en puissance vertigineuse des idéologies réfractaires à la démocratie, au pluralisme, au progrès, à la dimension relative de l’humain, vient ponctuer une conjoncture géopolitique, économique et sociale qui frise le déluge.
La Tunisie n’est pas laïque
L’image rendue par les média étrangers – essentiellement les média français – de la société tunisienne et de sa scène politique est une image déformée, simpliste, fausse. La Tunisie est dépeinte comme étant cette évidente dichotomie : laïcs contre islamistes, éclairés contre obscurantistes. La France se débattant vainement pour défendre sa définition de la laïcité se sent dans l’obligation d’exporter ce concept inadapté et de l’imposer à une société, autrefois dominée, aujourd’hui indépendante. Est-il nécessaire de le rappeler ?
Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie III)
La troisième partie du débat a bifurqué vers le concept, cher à M. Finkielkraut, d’identité. L’occasion d’un riche échange de vues…
Lettre ouverte à mes compatriotes musulmans
C’est du rôle des musulmans dans ce pays, la France, et de celui qui façonnera notre avenir commun avec nos compatriotes non-musulmans, que je souhaite ici m’entretenir avec vous. Car j’entraperçois notre avenir commun et j’ai peur de l’horrible tournure qu’il peut prendre.