Au cours de l’année 2021, les échanges commerciaux entre la Tunisie et Israël auraient dépassé les 28 millions de dollars, soit l’équivalent de 89 millions de dinars tunisiens. C’est ce qu’ont soutenu des médias internationaux et locaux, sur la base d’un rapport diffusé par le site “Comtrade”, relevant des Nations Unies, et qui compile des données économiques au niveau mondial.
Reportage : La fripe, baromètre du pouvoir d’achat des Tunisiens
La friperie a émergé en Tunisie après la seconde guerre mondiale. C’est dire qu’elle est ancrée dans les habitudes de consommation de nos concitoyens. Implantée dans le tissu socio-économique, elle fait vivre plus de 200 mille personnes. Mais le secteur vit une crise sans précédent.
Economie: La Tunisie au Comesa, un mariage de raison plutôt mal engagé
Trois ans et demi après l’adhésion de la Tunisie au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), les retombées ne sont pas à la hauteur des espoirs. Et le tort est partagé entre notre pays et ses opérateurs, d’un côté, et d’autres membres de cet ensemble économique régional -le plus important d’Afrique subsaharienne de par sa population- pas encore prêts à s’ouvrir aux produits tunisiens.
Missiles russes en Ukraine, bombe économique en Tunisie
La guerre russo-ukrainienne risque de peser lourd sur les fragiles équilibres économiques tunisiens. D’autant plus que le prix du baril de pétrole estimé à 75 dollars dans les calculs budgétaires, a franchi la barre des 100 dollars. Quant à notre tourisme, il risque d’attendre encore longtemps le retour de la manne russe.
Reportage à Souk Sidi Boumendil : la survie passe par le déconfinement
De Bab Alioua à Bab Jazira, une cohue de voitures couvre la rue. Des dizaines de personnes portant des sacs en plastiques guettent les taxis libres, qui se font rares. Plus on s’approche de Boumendil, plus l’affluence est grande. Dans ce souk, hub des produits de contrebande, la vie reprend comme avant à la veille de l’Aïd. Mais les séquelles comme la menace du coronavirus planent sur la rue bondée.
Médina de Tunis : les artisans désemparés face au « made in China »
Dans les souks de la Médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, les produits asiatiques se sont multipliés. Fabriqués en Chine, au Vietnam, ou dans d’autres pays d’Asie du Sud, leurs prix défient toute concurrence, notamment celle des créations traditionnelles des artisans locaux. Détenteurs d’un savoir-faire unique et ancestral, beaucoup mettent la clé sous la porte ou sont contraints d’abaisser la qualité de leurs propres produits pour survivre. Reportage.