Avec des effectifs estimés à 8 mille selon les chiffres officiels et plus de 20 mille selon les ONG, les Ivoiriens constituent la communauté subsaharienne la plus importante en Tunisie. Quels sont leurs principaux problèmes ? Comment l’Etat et les ONG peuvent-ils contribuer à leur intégration économique et sociale ? Pour apporter des éléments de réponse, Nawaat a rencontré Ferdinand Tohbi, secrétaire général de l’Union des Ivoiriens en Tunisie.
Leur travail dans le secteur informel, leur intégration économique et sociale, les droits des travailleurs migrants ainsi que les conséquences de la précarité de leur situation… autant de points discutés avec Mahmoud Kaba, chargé du projet « migration et asile » auprès d’Euromed Droits. Entretien.
Les Ivoiriens constituent la communauté d’origine subsaharienne la plus importante en Tunisie. Or ils sont dans leur écrasante majorité en situation irrégulière. Une situation propice à toute sorte d’abus. Selon l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLCTP), 80% des victimes sont de nationalité ivoirienne.
Lamin, 24 ans, est originaire du Sierra Leone. Il n’a jamais tenté de rejoindre l’Europe et rêve de construire sa vie en Tunisie et de lancer sa propre entreprise. Lamin se déclare serein, même si sa situation n’est pas parfaite, faute de contrat légal. Portrait.
Malgré la marginalisation et la radicalisation, les jeunes de Kasserine ne désespèrent pas. L’association Jeunes actifs travaille à l’insertion des jeunes dans la vie publique et active, pendant que d’autres volontaires tentent d’égayer la vie des plus jeunes, et de soutenir les entrepreneurs et les artistes locaux.
*Cette vidéo vous propose un de 10 reportages de la série “Et toi, que veux-tu changer ?” produite par les Haut-Parleurs, réseau de jeunes reporters francophones lancé par Fablabchannel.
استطاعت جمعيّة أدوار أن تحتوي الأطفال المنحدرين من المناطق الشعبية المتاخمة لتونس العاصمة، وتحديدا أحياء حي هلال والسيّدة والملاسين، من خلال تأمين دروس مجانية في الموسيقى لفائدتهم ومرافقتهم طيلة سنوات تعلّمهم التي تمتدّ طيلة 5 سنوات. منذ تأسيسها في أوت 2016، تمكّنت أدوار من تكوين قرابة 80 تلميذا وإحداث فرع ثان لها في مدينة الكاف، وتعوّل في عملها بالخصوص على المانحين وعلى التبرّعات لشراء الآلات الموسيقيّة وتسديد نفقات أساتذة الموسيقى.
شاركت مجموعة متكوّنة من 16 سجين ببرج الرّومي يوم الثلاثاء 2 أكتوبر 2018 في عرض موسيقيّ ضمن فعاليّات أيّام قرطاج الموسيقيّة في دورتها الخامسة. حمل العرض الذي صمّمه الفنان والحقوقي المختص في إصلاح منظومة العدالة ظافر غريسة، عنوان “الزندالي، أغان من وراء القضبان”. في هذا الريبورتاج كان لنواة لقاء مع ظافر غريسة، أردنا من خلاله فهم خصوصيّة هذا العرض وكيفية مساهمته في إصلاح المنظومة السجنية وكيفيّة انتقاء الأغاني التي لم تنهل من ذاكرة روّاد الزنداليات، باستثناء أغنية “إرضى علينا يا لمّيمية” التي تمّ تقديمها بتوزيع جديد.
يُعتبر ملف إدماج المعاقين من الملفات الشائكة التي لم يقدر جهاز الدولة على حله، رغم وجود ترسانة من القوانين تكفل حقهم في الإدماج المدرسي والمهني. وتزامنا مع كل عودة مدرسية يعيش أولياء الأطفال المعاقين نفس المعاناة التي تتخذ أبعادا مختلفة، ولكنها تتمحور أساسا حول إيجاد مدرسة عمومية تكفل حقهم في الإدماج. في هذا الريبورتاج التقينا بعائلات أطفال يشكون من إعاقات مختلفة، سمعية وذهنية، حدثونا عن رحلتهم الشاقة نحو المدرسة.
La troisième partie du débat a bifurqué vers le concept, cher à M. Finkielkraut, d’identité. L’occasion d’un riche échange de vues…
Alors que la première partie du débat avait été consacrée à la présentation par le journaliste Léopold Saroyan de M. Taamalli à M. Finkielkraut, ainsi que de sa pensée axée sur l’occidentalisme islamique, l’échange s’est consacré à l’islam de France et au concept de l’intégration.
C’est du rôle des musulmans dans ce pays, la France, et de celui qui façonnera notre avenir commun avec nos compatriotes non-musulmans, que je souhaite ici m’entretenir avec vous. Car j’entraperçois notre avenir commun et j’ai peur de l’horrible tournure qu’il peut prendre.
