Comme tous les ans, nous célébrons ce 20 mars, le départ de l’Administration coloniale en oubliant, dans la bonne tradition bourguibienne et ugététiste, qu’elle s’est soldée par la liquidation d’une grande partie du mouvement national. Et puis…. et puis, va-t-on, une fois de plus, se laisser aller à chanter la victoire du 20 mars en occultant tous ces Tunisiens qui peinent à vivre, qu’on pourrait appeler les vaincus de l’Indépendance bourguibienne et qui semblent condamnés à être les vaincus de cette révolution inachevée qui a commencé le 17 décembre 2010 ?