Au terme de deux semaines de rassemblements non-stop au Bardo, une question tautologique s’impose : « et maintenant ? ». Si les foules pro et anti pouvoir semblent s’être neutralisées, si la marée humaine du 6 août n’a pas été en mesure de transformer l’essai, c’est probablement parce que la contestation, encadrée par des élites politiques orthodoxes, n’a pas su se réinventer un discours.
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