Ce communiqué est une mise à jour de la campagne “d’une rive à l’autre : des vies qui comptent”. Il contient également des propositions qui ont émergées de notre rencontre avec certaines des mères en Tunisie, lors de notre voyage.

Ce communiqué est une mise à jour de la campagne “d’une rive à l’autre : des vies qui comptent”. Il contient également des propositions qui ont émergées de notre rencontre avec certaines des mères en Tunisie, lors de notre voyage.
Chaque année, des milliers de personnes sont arrêtées, enlevées ou emprisonnées par des agents de l’État, et «disparaissent» : leurs familles ne parviennent pas à obtenir d’informations sur le sort qui leur a été réservé. Les autorités nient être responsables des disparitions. Le plus souvent, les personnes disparues ne sont pas retrouvées. Il est impératif de faire face à cette tragédie et d’aider les familles des disparus à faire la lumière sur ce qu’il est advenu de leurs proches…
Il y a un an disparaissait Walid Hosni, né en 1987, étudiant inscrit en troisième année à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de santé (ESSTS). Sorti du domicile familial de la cité Nasr de Naassen (gouvernorat de Ben Arous) à 6 heures et demi du matin, sans avoir emporté avec lui argent, papiers ou vêtements, il n’a jamais été revu.
Il a disparu le 22 octobre dernier, jour où il a probablement été arrêté, quoiqu’en disent les forces de sécurité […]
Le 30 août dernier plusieurs associations, le Comité des Familles de Disparus en Algérie et la FEMED en partenariat avec l’International Coalition Against Enforced Disappearances, la FIDH, l’ACAT, la LDH, le Forum Vérité et Justice (Maroc) et Amnesty International-France, ont organisé une manifestation à Paris à l’occasion de la journée internationale des disparus.