Yassine Ferchichi entrevoit la fin de l’exil

Yassine Ferchichi est un ressortissant tunisien qui avait déposé une demande d’asile en France et s’était vu exclure du bénéfice de la convention de Genève, du fait de son incarcération pour des faits « contraires à l’esprit de la convention ». Craignant un renvoi en Tunisie où il était condamné à plusieurs dizaines d’années d’emprisonnement en vertu de la loi sur le terrorisme, et où il risquait la torture, il avait saisi la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui avait enjoint à l’Etat français de ne pas le renvoyer en Tunisie […]

Ouverture d’une instruction dans l’affaire de Rachid Chammakhi, tué sous la torture en octobre 1991

Vingt ans après son décès sous la torture, une instruction sera ouverte dans l’affaire de Rachid Chammakhi le jeudi 22 décembre 2011 Rachid a été arrêté au motif de son appartenance au mouvement de la Nahdha, dans la vague éradicatrice de Ben Ali contre les islamistes. Il n’était pas un dirigeant mais un simple militant actif. Des informations étaient parvenues en provenance de la Présidence au district de la Garde Nationale de Nabeul disant que l’homme possédait des armes.

Béchir Sennoun ne doit pas être exécuté

Béchir est né en décembre 86 à Ghorghar (Tataouine). Seul garçon d’une fratrie qui compte six filles, il a effectué ses études primaires entre 92 et 99 et a réussi au concours de sixième. Puis il a poursuivi ses études préparatoires jusqu’en 2002. Il a obtenu son certificat de fin d’études préparatoires et a été orienté sur le lycée secondaire de Tataouine où il a étudié jusqu’en 2006, l’année où il a décroché le baccalauréat ; D’abord orienté sur Gafsa, il a été réorienté vers l’institut supérieur d’Etudes Technologiques de Gabes (ISETG).

La lutte contre l’impunité : Rached Jaïdane

Rached Jaïdane a décidé de porter plainte contre ses tortionnaires. Le code pénal tunisien, amendé en 1999, punit en effet de huit ans d’emprisonnement tout fonctionnaire public ayant fait usage de la torture dans l’exercice de ses fonctions. Une plainte qu’il n’a pu déposer qu’après la chute de Ben Ali. Avant, il y a fort à parier qu’elle n’aurait pas été instruite, ni même enregistrée. Au début d’un nouveau périple, il revient ici sur son calvaire.

Tunisie : Ouardanine en quête de vérité et de justice

Six morts et treize blessés : depuis la nuit du 15 au 16 janvier, date à laquelle la police a ouvert le feu sur la population de Ouardanine, les familles des victimes manifestent pour que des poursuites soient engagées contre les assassins de leurs proches. La procédure qui a été initiée le 19 janvier en est actuellement au stade de l’instruction.

La prison de Fresnes

Cour Européenne des Droits de l’Homme enjoint à la France de ne pas renvoyer Mourad Loghmari

Mourad Loghmari, originaire de Msaken en Tunisie où il est né en 1983, a tour à tour travaillé dans des discothèques et dans un laboratoire photos. En 2004, il a été interrogé par la police de Sousse sur un précédent voyage en Syrie. Il a été dans la foulée torturé pendant plusieurs jours d’affilée et relâché, sans charges. Un répit de courte durée : pendant des jours il a été convoqué à la police de Sousse et torturé à plusieurs reprises. Comprenant que la police ne le lâcherait plus, il a quitté la Tunisie pour l’Italie et la France où il arrive en 2005.

Un procès pour la vérité ?

Le 11 octobre s’ouvrira devant le Tribunal de Première Instance de Tunis le procès d’un groupe de jeunes gens détenus à la prison de Mornaguia, déférés tous en état d’arrestation, sur les fondements de la loi antiterroriste et du code pénal tunisien. Parmi les personnes déférées figure une jeune femme, détenue à la prison pour femmes de La Mannouba. Par ailleurs, deux des accusés sont des anciens prisonniers politiques, condamnés en vertu des dispositions de la loi de 2003.

Victoire de la population à Ben Guerdane

La population de la région de Ben Guerdane, frontalière de la Libye, a manifesté le 9 août dernier pour protester contre la fermeture brutale du poste frontière de Ras Jdir. Les affrontements ont repris le 15 août et ont duré toute la semaine. Région enclavée entre la mer et le désert, privée d’infrastructures économiques, c’est vers le commerce ou l’émigration que se tournent ses habitants. […]

Affef Bennaceur et son épous Fahem Boukaddous

Tunisie : Le 13 août d’Afef Bennaceur

Il y a aujourd’hui deux femmes incarcérées pour des raisons politiques en Tunisie, quand les prisons comptent des milliers d’hommes. Il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les années quatre vingt dix, des dizaines de femmes ont connu l’emprisonnement pour leurs idées. Afef Bennaceur, connue aujourd’hui comme militante contre le chômage, revient sur la décennie passée et sur ses combats actuels.

Inscrivez-vous

à notre newsletter

pour ne rien rater de nawaat.org