En deux semaines, la pétition contre le projet de loi « Immeuble Menaçant Ruine » a déjà réuni plus de 1 100 signataires. Lancée par les associations de défense du patrimoine bâti, elle tire un signal d’alarme contre le projet de loi élaboré par le ministère de l’Équipement et prochainement soumis à l’Assemblée des Représentants du Peuple. Une proposition législative considérée comme précipitée, absurde et dangereuse par des experts en patrimoine.
Déforestation de Radès : L’environnement, cadet des soucis du gouvernement
Le ministère de l’Equipement a fait paraître en novembre 2017 un appel d’offre pour la construction d’une voie rapide reliant la banlieue nord à la banlieue sud de Tunis et ce, afin de désengorger le centre-ville. Le tracé de cette nouvelle route prévoit le déboisement de 15 mille arbres de la forêt de Radès pour une surface totale de 30 hectares, ce qui a conduit l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) à refuser le projet, qui semble pourtant toujours à l’ordre du jour.
La Cité de la Culture : L’archipel des manœuvres douteuses
Lugubre, au cœur de Tunis, apparait une immense boule en verre, posée sur de grands pieux. D’une pâle clarté, une sorte de boule en cristal qui augmente à sa vue, l’obscurité de ce lugubre édifice qu’est la Cité de la Culture ; qui à ses nombreuses facettes, rappelle aux passants artistes, l’argent qui aurait pu servir à donner vie à d’innombrables créations désormais prisonnières du passé.
L’état des routes en Tunisie : un laxisme intolérable !
En cette période de paiement de la taxe sur la circulation, plus connue sous le nom de la « vignette automobile », la rédaction de Nawaat évoque cet état de nos routes, ayant atteint le seuil de l’intolérable. Usures, travaux non achevés convenablement (Sonede, Steg, Télécom, etc.), malfaçons, sous-calibration pour certains tonnages, défaut d’entretien… ont abouti à des routes qui ressemblent davantage à des sentiers d’une savane équatoriale ayant subi les assauts des intempéries !
Le ministère de l’équipement couvre-t-il encore des affaires de malversation ?
Mise à jour : Le 20 décembre 2017, la cour d’appel de Jendouba a classé l’affaire dans laquelle est poursuivi Jalel Dridi pour corruption d’un fonctionnaire public et faux et usage de faux. Kamel Oueslati, poursuivi dans la même affaire, a également été relaxé par la même cour. Aucun recours en cassation n’a été déposé depuis, ce qui signifie que l’affaire est désormais définitivement close.