من أمام وزارة المرأة، تجمّع عدد من النساء العاملات بالقطاع الفلاحي يوم الجمعة 24 نوفمبر فيما يُعرَف بحراك ثائرات لمطالبة السلطة بتحسين ظروف عملهنّ وتأمين التغطية الاجتماعيّة لفائدتهنّ وضمان المساواة في الأجور مع الرجل. تحرّك احتجاجي يبدو أنّه سيتكرّر في ظلّ تواصل التشغيل الهشّ وترحيل الملفات بين الحكومات.
Violence against women has reached an alarming high. On average, one woman is killed by her husband every month. Law 58 of 2017 was adopted to prevent such violence. And yet five years later, the political will and resources necessary for its application are still MIA.
Les violences envers les femmes ont franchi un seuil inquiétant. En moyenne, une femme est assassinée chaque mois par son époux. Il existe pourtant une loi, en l’occurrence la loi 58 de 2017, qui est censée endiguer ces violences. Encore faudrait-il avoir la volonté politique et les ressources pour l’appliquer.
Chaque mois, plus d’une femme en moyenne, est assassinée par son partenaire en Tunisie. Lors du premier trimestre de l’année 2023, 9 féminicides ont été recensés. A chaque fois, ces meurtres engendrent une mobilisation aussi bien de la part des féministes que de l’Etat. Des victimes vite oubliées en attendant d’autres.
عايشت وزيرة المرأة الحالية آمال موسى زمن الدكتاتورية وتغنت بها، ودافعت عن الحداثة ولفظت فيما بعد مبادئها، وانتقدت الانقلاب على نتائج الانتخابات وأصبحت وزيرة في حكومة رئيس ألغى نتائج الانتخابات، فـ”الحياة لم تضع بعد مساحيقها” بالنسبة للشاعرة وزيرة المرأة.
Le débat sur l’émission Andi Ma Nqolek [Quelque chose à te dire] après le passage d’une mineure violée par trois hommes de sa famille élargie est encore d’actualité. Entre les satisfaits de la sanction de la HAICA et ceux qui veulent porter plainte, les avis des féministes divergent. Un débat qui oppose, comme c’est souvent le cas, les différentes méthodes de militantisme féministe mais aussi le rapport de la société civile aux médias.
Le 13 août, fête nationale des femmes, revient, cette année, avec un nouveau souffle de résistance féministe. Pressentie pour légion d’honneur, Sana Ben Achour, ancienne présidente de l’ATFD, a refusé les honneurs de la présidence de la République. Par ailleurs, le projet de loi intégrale de lutte contre la violence contre la femme et la fille à l’étude depuis 2013 vient d’être adopté par le conseil des ministres.
Jeudi 12 mai, Samira Merai, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance , a annoncé avoir, enfin, déposé le projet de loi intégrale contre la violence faite aux femmes au conseil des ministres. En réalité, cela fait un mois que le projet de loi est bloqué au conseil des ministres. D’après nos sources, plusieurs ministres le contestent et la ministre concernée cherche des soutiens dans le mauvais camp.
« La ministre de la Femme, Samira Merai, a pu sauver, ce samedi 2 avril 2016, un passager, victime d’un malaise cardiaque, à bord d’un vol se dirigeant vers l’aéroport Djerba-Zarzis ». Décryptage d’une intox.
En Tunisie, les maisons de retraite se comptent sur les doigts d’une main. Tant mieux : la solidarité familiale fonctionnerait donc encore. Pas si sûr. A la maison de retraite Dar Ellama, on en sait quelque chose.
On Wednesday October 9th, 2013, the 20- year old student Marwa Maalawi was sentenced to 3 months of jail on charge of addressing women’s minister Sihem Badi with derogatory word. On the 27th of March, 2013, student Marwa raised a sign in a protest in front of the ministry of women on which she wrote: “In the era of terrorist Ennahdha, a chaste woman is raped because her minister is a whore.”
La motion de censure à l’encontre de la ministre des Affaires de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes Agées Sihem Badi a recueilli jusqu’à maintenant 78 signatures. Bien que le quorum de 73 signatures ait été atteint [1] pour déposer la motion de censure au bureau de l’Assemblée Constituante, le nombre de députés voulant l’éviction de Mme Badi du gouvernement ne cesse d’augmenter.
La semaine de l’ANC a été principalement rythmée par les auditions des ministres de la Justice et de la Famille, Noureddine Bhiri et Sihem Badi lors de séances parfois houleuses. L’article 95 de la constitution a également fait couler – à tort ou à raison – beaucoup d’encre, certains élus y voyant la porte ouverte à des organismes sécuritaires parallèles aux institutions de l’État.
Ce n’est plus un secret : chaque jour des femmes tunisiennes sont victimes de violence physique, verbale, sexuelle, économique… Pendant longtemps la société civile a dénoncé ces agissements qui étaient commis aussi bien par des citoyens que des membres des forces de l’ordre.
La polémique continue autour des jardins d’enfants coraniques qui auraient ouvert de manière anarchique un peu partout dans le pays. Les différents ministères se rejettent la faute et il est vrai qu’il est difficile de tirer les responsabilités au clair. Tour de table de la situation.
Quelle place pour les femmes sur la scène politique en Tunisie ? Alors que les femmes construisent chaque jour la Tunisie nouvelle et que des élections doivent avoir lieu l’année prochaine, deux événements ont eu lieu au début du mois de novembre à Tunis, autour de la question du rôle de la femme en politique.
Ils représentent environ un tiers de la population tunisienne. Les moins de 18 ans sont plus de trois millions en Tunisie. Et personne ne les entend. L’arsenal législatif existe, sa mise en application laisse à désirer. La mise en place d’une instance indépendante de suivi des droits des enfants a donc l’air nécessaire si on souhaite que ces derniers soient au fait de leurs droits et que la société travaille à leurs application.