Plus de 7 mille personnes vivent avec le VIH en Tunisie. Seules 26% d’entre elles connaissent leur état sérologique et sont prises en charge. Le poids des tabous pèse sur le processus de prévention et de dépistage du VIH. Et la stigmatisation des séropositifs par le personnel de santé complique davantage leur prise en charge.
Santé publique : la débandade du préservatif
Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.
Stigmatisées et harcelées, les personnes atteintes du VIH appellent à l’aide
Y.N, enfant de 5 ans, atteint du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), a été interné à l’hôpital Taher Maamouri (Nabeul), le 27 juillet, suite à un accident de la route. Durant son séjour, l’enfant subit un mauvais traitement de la part du personnel de l’hôpital. On lui refuse des soins. On le jette dans les couloirs après son opération. On le pousse carrément à quitter l’établissement. Le staff médical, pourtant averti, rejette Y.N parce qu’il est atteint du VIH. Lumières sur une discrimination cachée par les tabous et la négligence.