Après les mesures exceptionnelles prises par le président Kais Saied, des organisations nationales et des chancelleries ont mis en garde contre une probable escalade des violences. Cette crainte d’un éventuel affrontement, esquissé par le président de la République lui-même, est animée par la violence, sous un habillage religieux, inhérente à la mouvance islamiste depuis sa création jusqu’aujourd’hui.
Violence en politique : les femmes comme cibles privilégiées
Pagaille, insultes et désormais coups et blessures sévissent à l’ARP. Si la violence est généralisée, elle est particulièrement offensante à l’égard des femmes. Ce ciblage renvoie à un climat général où la place des femmes demeure un enjeu sociétal, même dans les hautes sphères politiques.
L’impératif d’une convergence des luttes en Tunisie
Tant de colères sectorielles, mais toujours dénuées de toute affection politiquement substantielle. A nous de poser la question : Où va donc la colère? Comment se fait-il qu’après 7 ans de conjoncture fluide, aucune production politique d’une contestation d’ensemble n’ait réussi à voir le jour, hormis quelques rares occasions ratées? Dans quelles conditions peut-on espérer produire un nouvel horizon de possibilités politiques, une nouvelle utopie créatrice?