L’affaire éclate après la publication sur Nawaat de deux vidéos (les 26 et 27 décembre 2012). Des vidéos dans lesquelles on peut voir l’homme d’affaires Fathi Dammak, en compagnie de deux personnes (Belahssan et Ali), en train de négocier une transaction d’armes et mettant en place des opérations d’assassinats et de kidnappings d’hommes d’affaires, de juges, et d’autres personnalités médiatiques et politiques.
Ces publications ont eu lieu après que Fathi Dammak ait été arrêté par la brigade judiciaire d’El Gorjeni le 26 décembre 2012.
Les conclusions de deux semaines d’investigations nous ont permis d’écarter l’hypothèse d’une cellule armée dirigée par Fathi Dammak pour ouvrir la piste d’une organisation parallèle aux appareils de l’Etat, en lien avec le parti Ennahdha.
Genèse de l’arrestation de Dammak
Notre source nous a révélé qu’au début du mois de décembre 2012, elle aurait été contactée par l’homme d’affaires Chafik Jarraya qui lui a montré des séquences vidéo d’une durée de 13 heures (26 séquences représentant un fichier de 19 Gigas) tournées avec des caméras cachées. Durant ces séquences on voit une cellule armée présumée planifier d’assassiner des hommes d’affaires dont M. Jerraya, ainsi que des personnalités politiques et médiatiques.
M. Jarayya avait confié à notre source qu’il avait alerté le ministère de l’Intérieur depuis deux semaines déjà à ce moment là, en passant par un membre d’Ennahdha, un certain Zouhaier Ben Fadhl et qu’il avait alerté le ministère de la Justice une semaine auparavant, mais sans résultats.
Notre source s’est alors rendue au ministère de l’Intérieur et a tenté de rencontrer le ministre M. Ali Larayedh qui l’a redirigé vers Mr Oussama Bouthelja, chargé de mission au sein de son cabinet, qui a recueilli ses propos.
Après une longue consultation entre le ministre et son conseiller, ce dernier aurait informé notre source que “la situation était sous contrôle”.
Notre source exige alors qu’une autorité de l’Etat documente officiellement le fait que le ministère de l’Intérieur a été informé de l’affaire, c’est à ce moment là que Mr Bouthelja, contrarié, d’après notre source, lui demande de se rendre à la brigade judiciaire d’El Ghorjeni pour présenter sa déposition.
Cette version qui nous avait été rapportée par la source a été confirmée par Mr Bouthelja que nous avons rencontré dans son bureau.
Notre source nous a confié aussi que les officiers de la brigade judiciaire d’El Ghorjeni ont été surpris par l’affaire quand il les a contacté, et qu’ils ont entamé à ce moment là une enquête sur le sujet. Une semaine plus tard, Fathi Dammak et son fils Sadok ont été arrêtés.
A notre grande surprise nous découvrons que Belahssan et Ali, membres de la cellule armée présumée et clairement identifiés dans les vidéos, sont en liberté.
La piste de l’LPR
Le lendemain de la publication par Nawaat du deuxième article sur l’affaire, Un certain Samir a demandé à rencontrer notre source. Lors de la rencontre Samir était accompagné par un journaliste de l’hebdomadaire “Al masaa”.
Au cours de la discussion qui a eu lieu et dont nous possédons un enregistrement audio, Samir s’est déclaré contrarié et furieux contre Nawaat du fait de la publication des noms des personnages impliqués dans la cellule armée présumée et à cause de la photo du dénommé Belahssan que nous avions publiée dans notre article. Il estime que cette publication a grillé “la cellule”. s’en suit alors cet échange :
Samir : “Nous c’est dans le cadre de la ligue (Ligue de Protection de la Révolution, LPR). On en a le droit… Là c’est bon, ils doivent arrêter… Nawaat va trop loin… Nousة on agit légalement en tant qu’organisme et en coordination avec d’autres entités comme pour l’affaire Hchicha, cette racaille qui finance Nidaa Touness”
Notre source : “Et donc ? Vous voulez outre-passer le ministère de l’Intérieur?”
Samir : Ceci doit être enterré ici, on a rien à faire du ministère de l’Interieur. Cela devait sortir dans les médias, mais là c’est bon, ils doivent arrêter… Nawaat va trop loin.
D’autre part, il s’est avéré, selon notre source, que les personnages qui ont alerté l’homme d’affaires Chafik Jarraya et qui lui ont confié les séquences video, seraient Zouheir Ben Fadhl membre de la Ligue de protection de la révolution et Samir, le membre de la LPR en question. Ils auraient contacté M. Jarraya via un rédacteur du journal “Al masaa”.
Nous avons également rencontré Ali et Belhassan, en les confrontant avec les éléments en notre possession. Ils nous ont révélé que Zouheir Ben Fadhl et Samir étaient en contact avec l’homme d’affaires Fathi Damak pour garantir un financement à la Ligue de protection de la révolution.
Opération parallèle ?
A travers notre source, Belhassan et Ali, les deux interlocuteurs de Fathi Dammak dans les vidéos, nous ont contacté pour nous demander d’arrêter l’enquête. Nous avons pu enregistrer la discussion.
Belahssan et Ali ont essayé de nous faire comprendre qu’ils agissent, en fait, dans le cadre d’une opération en coordination avec le ministère de l’Intérieur en qualifiant l’entité qui les a engagés de “spéciale”, tout en exprimant leur manque de confiance envers l’institution sécuritaire et en avouant qu’ils ont démarré l’opération seuls. Ils auraient informé les instances de l’Etat ultérieurement. Comme en témoigne cet extrait de la retranscription de l’enregistrement audio:
Ali déclare : “Nous avons fait notre boulot. A chaque avancement où une vidéo est enregistrée, on l’a déposé au MI. Un procès verbal final a été rédigé le 13 Novembre”.
Ali ajoute : “Il y a une séquence, je ne sais pas si vous l’avez, à l’International (un hôtel du centre ville de Tunis). Dans cette séquence on voit le fils de Fathi Dammak (Sadok Dammak) en négociation avec un type des renseignements tunisiens qui se fait passer pour un chef de gang, c’est moi qui a filmé… On a extrait des informations énormes, un truc incroyable.“
La séquence citée par Ali n’est pas présente parmi celles qui nous ont été confiées par la source.
“Nous, on nous a demandé de le surveiller, de le filmer et de le cadrer. Tout ce que nous avons fait est en coordination avec le ministère de l’Intérieur” ajoute Ali.
Contrairement à Ali, Belhassan évoque quant à lui “des circuits sécuritaires spéciaux“.
“Mais là ce n’est pas du ministère de l’Intérieur qu’il s’agit, mais des entités particulières, des personnes en particulier.”
Nous avons pu obtenir les procès verbaux de Belhassan et de Ali, numéro 01/2587 et 02/2587 datés du 13 novembre 2012. Ils se seraient rendus à la brigade judiciaire d’El Gorjeni de leur propre gré pour annoncer à l’officier de police Sami Ouaz, en présence du procureur adjoint de la République, qu’une “section spécialisée au sein du ministère de l’intérieur” les auraient chargé d’infiltrer le réseau de contacts de l’homme d’affaires Fathi Dammak suite à de prétendues informations l’impliquant dans la préparation d’assassinats contre d’autres hommes d’affaires.
On remarque que Belhassan et Ali ne nomment pas cette supposée “section spécialisée” et ne donnent aucun nom des personnes qui les auraient chargé de l’opération.
L’officier chargé de l’enquête et le procureur adjoint de la République ne trouvent rien à y redire et se contentent de cette déclaration.
Une anomalie qui nous fait poser la question du sérieux avec lequel la brigade judiciaire d’El Gorjeni a mené cette audition.
Autre fait étrange : Belhassan prétend qu’il fournissait quotidiennement des informations à cette “section spécialisée” mais c’est lui même qui a fournit les enregistrements à l’officier chargé de l’enquête.
Ali et Belhassan déclarent avoir reçu de Fathi Dammak une somme de 6000 dinars destinée à payer des armes. Ils auraient pris l’initiative de les distribuer aux employés de l’entreprise de services que Sadok Dammak rechigne à payer.
Encore une indication du caractère illégal et non-officiel de l’opération : cet argent aurait dû être consigné dans le procès verbal puisqu’il représente une pièce à conviction dans d’éventuelles poursuites judiciaires contre Dammak.
D’autre part Belhassan et Ali déclarent que l’opération a commencé à partir du mois de juin 2012. Soit 6 mois avant que le premier procès verbal ne soit dressé. Encore un élément qui permet de s’interroger sur la légalité de cette opération qui a duré 6 mois sans trace écrite.
Les déclarations de Belhassan et Ali dans leurs procès verbaux écartent l’hypothèse d’une opération clandestine initiée par le ministère de l’Intérieur.
Nous avons contacté l’officier de police Mourad Sbai, chef de la brigade de la police judiciaire d’El Guorjani, il a refusé de répondre à nos question arguant que l’affaire est désormais entre les mains de la justice. Mais à notre question sur l’éventualité d’une opération parallèle, il a répondu par un énigmatique : “vous pouvez poser cette question“
En plus, les dépositions des deux personnages contiennent des contradictions par rapport aux propos qu’ils ont tenus au cours de notre discussion avec eux.
Belhassan déclare à un journaliste de Nawaat après la libération du fils de Dammak le 31 décembre 2012 que Ali et lui n’ont pas déposé la vidéo montrant Sadok Dammak, le fils de l’homme d’affaires Fathi Dammak, en train de planifier l’assassinat de l’homme d’affaires Noureddine Hchicha à El Gorgeni, ce qui contredit sa déposition dans laquelle il prétend faire des rapports quotidiens au ministère de l’Intérieur.
Il est à signaler qu’on a constaté dans les enregistrements en notre possession la participation de Sadok Dammak dans plusieurs réunions entre son père, Belhassen et Ali et qu’il était partie prenante de cette organisation. Il a notamment exprimé, dans une des vidéos, son intention d’assassiner l’homme d’affaire Noureddine Hachicha.
La piste d’Ennahdha
Nous avons découvert en investiguant sur l’affaire que le personnage dénommé “Belahssen” qui avait effectué la transaction préliminaire de l’achat d’armes avec Fathi Dammak et qui avait participé à la planification d’assassinats et de kidnappings avec le même homme d’affaire, n’est autre que Belhassen Nakache, un membre actif d’Ennahdha du bureau de Yasminet, Madina Jadida à Ben Arous, président de la délégation de la Ville Nouvelle (Madina Jadida) au sein de la municipalité de Ben Arous et fonctionnaire de la Société Nationale des Chemins de Fer.
Le personnage dénommé “Ali”, qui apparait fréquemment dans les vidéos, s’appelle Ali Ferchichi, il possède une société de services et il se déclare aussi membre d’Ennahdha.
Dans une des vidéos en notre possession, une discussion entre Ali, Belhassan, et un certain “Kais”, que nous n’avons pas pu identifier, les trois hommes évoquent le déclenchement de l’opération par un dénommé “Kamel” qui serait selon eux un membre du parti Ennhdha (voir vidéo ci-dessous). Notre source, quant à elle, nous confie qu’il s’agit d’un haut cadre du parti sans nous divulguer son identité complète.
Dans la compilation suivante on voit Belhassen et Ali discutant en tant que membres et militants du parti Ennahdha.
Les vidéos fuitées
Il est important de signaler que nous n’avons obtenu que 21 séquences, représentants 7h25 d’enregistrement, alors que l’homme d’affaires Chafik Jarraya parle de 13 heures d’enregistrement et de 26 séquences.
D’autre part notre source nous parle de 19 Go de données vidéos alors que nous n’avons pu accéder qu’à 15 Go de données.
Par ailleurs lors de sa conversation téléphonique avec un journaliste de Nawaat, Belhassen évoque l’existence de 28 séquences, d’une durée de 30 minutes chacune. Soit 14 heures d’enregistrement.
On peut en déduire que Chafik Jarraya a reçu un contenu amputé, qu’il a amputé à son tour avant de le confier à notre source.
Dans le procès verbal numéro 07/2587 du 21 décembre 2012 qu’on a pu consulté, rédigé par la brigade judiciaire d’El Gorjeni, Chafik Jarraya déclare que parmi les séquences il y a une vidéo montrant une opération de repérage de son domicile, où sa femme apparaît ouvrant la porte à deux membres de la cellule armée présumée qui lui demandent si elle peut leur indiquer une maison à louer dans les alentours.
Tenant compte de cette déclaration on peut supposer que Jerraya a coupé certaines parties des vidéos afin, peut être, de préserver sa vie privée. Mais on peut se demander si c’est sa seule motivation, au vu du fait que Jarraya n’a transmis que 21 séquences des 26 séquences en sa possession.
Des vidéos pouvant délivrer des informations précieuses quand à nature exacte de l’opération. En effet si le repérage a été effectué par Belhassen et Ali sans la présence d’une tierce personne de la famille Dammak, l’hypothèse d’une opération de renseignement qui aurait pour but de neutraliser l’homme d’affaire tomberait à l’eau. Car pour quelle raison ils filmeraient ce repérage si les vidéos n’étaient destinées qu’à recueillir les confessions de Fathi Dammak.
Nous avons contacté Chafik Jerraya pour essayer d’obtenir les séquences qui nous manquent. Il a hésité en expliquant qu’il devait tout d’abord vérifier si les séquences en question ne portent pas atteinte à des entités ou personnes qui “lui sont chères”. Puis il a accepté mais nous a finalement livré les mêmes séquences que celles que nous avions, avec les mêmes amputations.
Pourquoi seulement 26 séquences sur 28 sont parvenues à Jerraya ? Qui a amputé le contenu original et pourquoi ?
Ali nous avait révélé l’existence d’une séquence vidéo durant laquelle un “homme de renseignement” apparaissait. Or cette séquence n’est pas parmi les 21 séquences en notre possession. Qui s’est chargé de l’enlever et pourquoi ?
Compilation des extraits les plus importants à partir du total de 7 h 20 min en notre possession:
Le rôle de Jerraya
Depuis le début de cette affaire, le grand gagnant, du moins médiatiquement, est le controversé homme d’affaires Chafik Jerraya.
En effet, lors de ses nombreuses sorties médiatiques, dont celle sur un plateau spécial “Affaire Dammak” de la chaine Nessma à une heure de grande écoute, Jerraya se met en position de victime et oriente l’affaire vers l’hypothèse d’un gang armé qui serait dirigé par Fathi Dammak.
Il a également été l’unique source d’un long article du quotidien Assabah dans lequel il affirme l’hypothèse que nous avons écarté dans notre investigation. Il a même, selon l’article, fait de fausses déclarations quant aux personnes visées par le prétendu gang, affirmant que Soumaya Ghannouchi serait aussi une cible. Notons qu’en écartant Soumaya Ghannouchi il ne reste aucune personnalité ciblée qui soit proche du parti Ennahdha.
D’ailleurs, dans notre extrait, on voit à plusieurs reprise Fathi Dammak, Ali, et Belhassen parler du rapprochement entre le parti Ennahdha et Jerraya. Un rapprochement qui semble clairement leurs déplaire.
Sachant que Chafik Jerraya avait, au moins, en sa possession les mêmes séquences vidéos que nous, il lui aurait été très facile de faire le lien entre cette organisation criminelle présumée et le parti Ennahdha. Une information qu’il a soigneusement écarté lors de ses apparitions médiatiques.
Conclusions
S’il reste encore sans doute beaucoup de choses à éclaircir dans cette affaire, deux choses semblent évidentes. D’une part cette entreprise d’écoute et de surveillance, qui a pour but déclaré par ses protagonistes de mettre hors d’état de nuire Fathi Dammak, est une opération menée par un appareil parallèle agissant selon toute vraisemblance loin de tout cadre légal et sous l’égide de membres du parti au pouvoir Ennahdha.
D’autre part, les éléments de notre investigation ne nous permettent pas d’écarter l’hypothèse selon laquelle cette organisation chercherait du financement pour s’armer. Auquel cas Fathi Dammak serait le bouc émissaire idéal pour d’éventuelles opérations de liquidations et d’assassinats. Les enregistrements serviraient alors à appuyer ce scénario. Cela n’innocente pas Fathi Dammak, dont les intentions criminelles sont avérées.
Les anomalies constatées dans les procès verbaux, les déclarations de Belhassen, Ali, et toutes les personnes interrogées tout au long de cette enquête, ainsi que certains passages des enregistrements, appuient l’existence d’un appareil parallèle agissant dans la clandestinité et composé de membres du parti Ennahdha.
L’histoire du parti Ennahdha, notamment durant la période de clandestinité, nous rappelle le gout prononcé du mouvement pour les structures sécuritaires parallèles.
Une personnalité proche du mouvement dans les années 90, sidéré par les conclusions de notre enquête nous a déclaré que ces pratiques ne sont pas nouvelles, “elles étaient peu être justifiées à l’époque mais elles sont inacceptables de nos jours alors que le parti est au pouvoir” a-t-il rajouté.
La passivité du ministre de l’intérieur et du ministre de la Justice tendent à appuyer cette hypothèse.
Le parti Ennahdha, le ministère de l’Interieur, et le ministère de la Justice doivent agir en toute transparence et éclairer l’opinion publique quand à cette affaire d’une extrême gravité.
Le temps des officines secrètes et des appareils clandestins est révolu dans une Tunisie qui aspire à un système de gouvernance transparent et à un Etat de droit.
Plus on avance plus on s’enfonce que se soit économiquement, politiquement, socialement juridiquement (constitution) ect… Donc perso j’attend avec impatience le communiqué N1 et faire siffler la fin de la recréation c’est le seul moyen de sauver notre pays et de refaire briller la Tunisie du jasmin, la Tunisie moderne des lumières de la tolérance et de la culture…
il faut sauver le pays
j’y crois pas trop à ces histoires
il faut chercher dabord qui est derière ces évenements. Une main derière pour salir l’image des gens qui veulent travailler ce pays, j’ai pas voté ENNAHDHA mais j’y crois à sa sincérité, en fait ceux qui mettent les batons dans les roues ne cessent pas d’arrêter leur blabla…
Le peuple a dit son mot de fin et il tiendra à sa parole…..
Monsieur; tout en respectant Votre liberté de conscience et d’opinion politique, le moment est venu, pour le bien de la nation tunisienne et pour le futur pacifique des relations internationales, de rappeler à la conscience du peuple tunisien les faits historiques qui sont aux fondement de l’idéologie nadhawya, héritière du parti de la Tendance islamique, fonde par Rached Ghannouchi avec Abdelfatteh Mourou, qui s’en détachera en suite. Seulement un approche analytique de type enquête phénoménologique au sein de l’islamisme terroriste des années ’80 peut nous aider à éliminer tout doute sur l’extrême dangerosité de cette organisation politique aux ramifications mafieuses.
L’enquête du site Nawaat mérite bien d’être prise au plus SERIEUX. Ce que cette enquête manque de mettre en relief, à mon avis, est que ces structures armés parallèles au parti Ennahdha fonctionnent premièrement comme organisation de chantage et de renseignement au service du parti. Cela implique la fraude idéologique et des tactiques de compromission des hommes d’affaires, auxquels ont propose des aides et opportunités énormes pour les embusquer et les prendre au chantage en suite, si le but de cession financière n’est pas atteint. Je Vous prie, Monsieur de lire mon commentaire en haut pour avoir plus des renseignements à propos et pour une bonne orientation au sujet.
ملاحظتين عالطّاير حول هذا الموضوع:
أولا كاتب الموضوع ليس نفس ناشر الخبر الأول و الفيديوات الاثنين الخاصين بالقضية و -هو مايطرح أكثر من احتمال..
– ثاني ملاحظة أن حسب مافهمت من الصورة المصاحبة للمقال أن كل الربط بالنهضة هو بشخصية كمال اللي ماعندكمش ليه حتى صورة و لا تعرفوا اسمه الكامل لكن الحاجة الوحيدة أنه ‘كادر’ في النهضة ؟؟؟
Le comploteur numéro un et qui cherche à sauver sa peau par tout les moyens vu ses relations et sa main mise sur le palais avec l’ex régime c’est chafik jaraya,c’est lui qui est entrain de donner des idées à ennahda pour faire des exactions dans le seule but d’éliminer ses ennemis car il doit s’attendre au foudre des gens a qui il a fait beaucoup de mal quand il régnait au palais présidentielle avec ses chers ami trabelsi,après avoir été un rcd pure sang il a retourné sa veste est devenu nahdaoui pour continuer de plus belle ses manigances au sein de l’état comme au temps de Ben Ali,chafik jaraya c’est un corrompu a grand échelle il doit être arrêté a fin d’être juger pour ses complots répétitifs contre le pays je suis confiant un jour ou l’autre il va cherement payer cher ce qu’il a semer depuis des années !
Nawaat vous semblez fumer de la bonne.
si vous me donnez des pistes de votre fournisser
je suis intéressé.
Arretez de vouloir absolument faire les héros, le temps a evolué habibi.
red
en réponse à RED Elevons un petit peu le niveau du debat, monsieur, il s’agit d’allégations très graves qui pourraient faire entrevoir un basculement du pays dans la guerre civile ou sous la coupe du terrorisme des nahdhaouis. Ce n’est pas un bon sujet de plaisanterie
Tout c’est gens sont des pieds nicekellé a l’image du gouvernement. Une bande d’avrel sans professionnaliste qui veulent se prendre pour des mecs specialiste du renseignement. Quand au gouvernement des singes d’ennahda, plus rien ne m’etonne avec eux, il faut s’attendre au pire !
[…] Une affaire de trafic dR » Timeline: Threats to Freedo » Journal des débats à la Con » Blessés de la révolution : » Les préconisations du FMI p » La polit-revue: 2013, Une e » L’Eco-Revue : Semaine » كلام شارع : التونسي و أسماء » Tunisie : Nouvelle controve » Cours de religion en prison » L’homme à la baguette » Etude : Béji Caïd Essebsi, » […]
Enquete très crédible, en attendant les autres détails, mais la question qui me torture, pourquoi ennahdha crée un appareil parallèle alors qu’elle est à la tete du MI et le MJ, et qu’elle a toute les cartes en main ?
Ces présumés investigation faite par nawaat ne sont pas du tout crédible.
Tout est parfait comme travail pour être réel, je présume que même la CIA n’est pas capable de faire ce très jolie travail en ci peu de temps et je pense que toutes les informations de ce rapport et l’invention de certaines personnes qui sont entrain de mener une guerre sans relâche contre un gouvernement qui est élu par le peuple.
La monnaie actuelle des journalistes est : si vous voulez avoir du succès, faite de la propagande, mais il faut savoir que cette méthode vous faits perdre énormément votre crédibilité.
Monsieur, si Vous êtes réellement un “Tunisien libre” et non un sujet influencé par le fléau idéologique nadhawy, basé sur des tactiques frauduleuses et mensongères, comme les scandales qui pullulent démontre désormais vastement et largement à l’opinion publique, qui reste MAJORITAIREMENT ADVERSE à son lobbyisme qataro-saoudien pro-USA et vendu, en fin de comptes, aux calculs des pluto-sionistes américains, je Vous conseille de jeter plus sérieusement un oeil judicieux sur ma communication ici au bas.
Nawaat,
C’est un très bon boulot ce que vous avez fait et je vous félicité. Ne reculez pas si vous avez d’autres affaires de ce genre.
Si on vous reproche de s’être mêlé d’une affaire TOP SECRÈTE vous n’avez fait que votre boulot et c’est le ministère qui s’est trompé de procédure.
Personnellement je ne pense pas que les gens de la vidéo appartiennent au ministère de l’intérieur car si c’était le cas ils aurai dû se présenter à vous comme des agents de l’état et non comme les défendeur de la révolution.
Amis,
Continuez, l’édifice d’ennahdha s’écroule. Il attend le coup de grâce.
Votre – bon – travail ne fait que recouper ce qui c’est avéré durant les derniers mois par de multiples révélations. Les indices sont nombreux, Il suffit de connecter les points (connecting the dots comme disait l’autre…).
1 – les frontières avec la Libye étaient et restent (pendant la guerre libyenne) poreuses. Des quantités d’armes énormes ont été introduites en Tunisie. Combien de fois l’armée a arrêté des trafiquants d’armes comme rapportes par les news? Mais aussi combien de fois elle n’a PAS arrêté les trafiquants ? Ghannouchi et son égal le Libyen Belhadj sont ‘rassine fi chachia’… pis encore, durant le conflit en Libye, les armes Qataris arrivaient par bateaux entiers au port de Gabes avant d’être acheminées aux rebelles libyens.
2 – les milices de Ghannouchi et leurs amis des groupes djihadistes d’Al Qaida au Maghreb avaient établis des camps d’entraiment dans différents endroits en Tunisie, comme cela était révélé il y a quelques mois. Dans les vidéos fuitées, Ghannouchi conseillaient aux salafistes d’établir des camps, pas de scouts à ce qu’il me semble, mais bien d’entrainement.
3 – Depuis la constitution du gouvernent d’ennahdha, il ne se passe pas de jour ou semaine sans qu’il y ait des violences causées par les salafistes ou par leur réincarnation sous la forme de LPR,
Les mouvements de protestation populaires ont continué crescendo, et chaque fois réprimées de plus en plus violement par l’alliance de la police de Larayedh et ses protégées les milices d’ennahdha, et cela dans tous les coins de la Tunisie. Cela avait commencé le 9 Avril 2012 et a continué sans pause. Ces évènements sont trop nombreux pour les rappeler ici. Il suffirait d’en évoquer quelque uns : Al Mallaha près de Rades, al Hencha au nord de Sfax, Makther, Jendouba, et l’apothéose, a Séliana, avec les fusils de chasses, bannis mondialement, offerts en cadeaux par le prince très charmant du Qatar, répression qui a laissé plus de 200 blessés et 20 aveugles. Plus récemment encore, Sidi Bouzid a dégagé la troïka au jet de tomates et même de pierres. Kasserine est en rébellion continue, Gafsa et les villes et villages du bassin minier sont en révolte ouverte, et cette semaine des émeutes des plus violentes ont couronnées la série à Ben Guerdène. Les régions qui avaient le plus massivement voté pour ennahdha sont maintenant en état d’insurrection contre le parti qui, il y a 15 mois, leur promettait des moutons, et 500 milles d’emplois, de l’intégrité de de la probité en prime (ice on the cake : de la glace sur le gâteau…. Schmeckts !).
Durant les 6 derniers mois, l’opposition a cherché à se rassembler, alors que les organisations de la société civile ont vaillamment continue à défendre la citadelle de la république, de la civilité et de la laïcité, et ainsi ont causé une grande surprise à ennahdha, qui est de plus en plus déboussolée. Les révélations des scandales se sont multipliées, comme celui du détournement des deniers publics du ministre des affaires étrangères, et gendre de l’ayatollah Ghannouchi (ainsi se croirait-il) qui a détourné un don chinois de 1.5 millions de dinars pour ses coffres…. Et l’on ne sait pas combien d’autres milliard de dons ou aides étrangères, ou même des caisses de l’état ont fini dans les comptes personnels (en Tunisie ou à l’étranger) des membres de la tribu d’ennahdha. C’est un tribut qui leur est dû en récompense de leur ‘gazoua’ de la pauvre Tunisie. Mais le résultat de ces multiples scandales est que leur prétendu intégrité et probité en ont pris un coup, ce qui fait qu’à chaque manifestation on entend les foules maudire les « nouveaux Trabelsia ».
En résume, tout l’édifice d’ennahdha est en train de s’écrouler, alors que rien n’a été accompli des autres obligations établies par le contrat électoral à savoir la constitution, et les instances indépendantes, et date pour les nouvelles élections.
4 – Ghannouchi qui voulait tant contrôler l’appareil sécuritaire et celui de l’armée, voit tout son édifice s’écrouler autour de lui… il ne lui reste plus dans ces condition que la fuite ou s’imposer par un bain de sang. Il a des milices entrainées et armées, mais oserait il ? Car l’armée nationale, ne resterait surement pas sur la touche à observer le carnage.
Merci chaleureusement pour Votre exposé, ne se pouvait plus brillamment dans cet espace de commentaire. J’en prends immédiatement note. Et j’espère, Vous me donnerez licence, de le rééditer avec quelques lignes en plus dans mon travail de recherche et prochaine publication. Vous pouvez me contacter par le biais de l’adresse éditoriale lephotographe@voila.fr, en première étape. La Commission Européenne observe de très près ce dossier alarmante et j’en fait relation. N’hésitez pas à Vous exprimer, en lisant ma communication ici au bas. Merci encore.
Casser le thermomètre
La radio de ce matin (12/01/2013) annonce de façon quasi allusive des poursuites contre Nawaat pour “publication de documents”.
Rien d’étonnant, car ces gouvernants provisoires -des provisoires qui durent, selon la fameuse boutade mais qui, hélas! n’amuse plus guère, sous nos latitudes- renouent avec les méthodes inquisitoriales de naguère et de la justice au pied, fautes de tenter de résoudre les problèmes, nombreux et cruciaux des gens, ou de simplement de gouverner.
Après Olfa Riahi donc, Nawaat. A qui le tour ?
Le peu d’échos rencontrés par ces révélations qui devraient avoir l’effet d’une bombe ne facilite pas les choses ; mais s’ils croient que les démocrates de ce pays -et d’ailleurs- vont assister les bras croisés à leur justice instrumentalisée, ils se foutent le doigt dans l’œil… jusqu’à l’omoplate.
Le temps des parodies est révolu qu’ils se le disent !
C’est la du materiel interessant. Mes conclusions sont differentes de Nawaat par contre: a mon avis, il s’agit la de ce qu’on appelle aux Etats-Unis une “sting operation”. Des personnes en contact avec la cible de l’operation ou susceptibles de gagner sa confiance l’approchent avec une histoire / un plan pour l’animer / le supporter dans une direction criminelle. Ses dires et actes sont documentés et quand il y a suffisamment de preuves contre lui, la cible est arretée et traduite en justice preuves a l’appui. Cela expliquerait pourquoi les autres personnes qui ont joué les appats . qui sont part du dispositif ne sont pas arretés. En fait, ils sont part du piege. De par le fait que l’histoire liée au piege doit coller aux “appats”ou acteurs, ces agents peuvent ne pas etre des professionels du ministere mais coopérant avec eux dans l’objectif commun de piéger la cible qui a des intentions criminelles. Cela n’a donc rien a voir avec Ennahdha mais est une operation Sting.
Monsieur, je crois que c’est une opération de ce calibre et tactique également, mais SANS AUCUN DOUTE ELLE COOPÈRE AVEC ENNAHDHA. D’ailleurs elle ne le ferais sinon impunément, sans avoir une CLAIRE COUVERTURE ADMINISTRATIVE, MINISTÉRIELLE et SÉCURITAIRE. Chose acquise par l’enquête. Voir ma communication ici au-bas.
[…] in Europe. Another article, appearing at the award-winning on-line Tunisian investigative website, Nawaat.org, exposes a plot on the part of one the Tunisia’s ruling parties (the one that really runs the […]
Après le grand fiasco de l’affaire Olfa Riahi, l’imprudence des soit disant révélations de Nawaat concernant Fethi Dammak montre à quel point nos journalistes sont plutôt de véritables amateurs qui mélangent tout et risquent beaucoup, notamment de retarder la mise en place d’un véritable contre-pouvoir intègre face aux trois pouvoirs incarnant l’État.
[…] Une affaire de trafic d’armes présumée révéle un appareil parallèle lié à Ennahdha […]
Le moment est venu, pour le bien de la nation tunisienne et pour le futur pacifique des relations internationales, de rappeler à la conscience du peuple tunisien les faits historiques qui sont aux fondement de l’idéologie nadhawya, héritière du Mouvement de la Tendance Islamique, fondé par Rached Ghannouchi avec Abdelfatteh Mourou. Seulement un approche analytique de type enquête phénoménologique au sein de l’islamisme terroriste des années ’80 peut nous aider à éliminer tout doute sur l’extrême dangerosité de cette organisation politique aux ramifications mafieuses.
L’enquête ici publiée par le site d’informations Nawaat mérite bien d’être prise au plus SERIEUX.
Ce que cette enquête manque de mettre en relief, à mon avis, est que ces structures armées parallèles au parti Ennahdha fonctionnent premièrement comme organisation de chantage et de renseignement au service du parti. Cela implique la fraude idéologique et des tactiques de compromission des hommes d’affaires, auxquels ont propose des aides et opportunités énormes pour les embusquer et les prendre au chantage en suite, si le but de cession financière n’est pas atteint. Certaines informations qui sont l’expertise politique des chercheurs universitaires de l’époque de l’islamisme de la terreur des années ’80, ainsi que du Service du Renseignement Extérieure français notamment doivent être divulguées pour le bien commun. Bien-sûr que je ne peux m’étaler, ni Vous révéler l’étendu de mes observations politiques et recherches, mais mes résultats personnels CONFIRMENT LA STRATÉGIE de la VIOLENCE ARMÉE et du TERRORISME INTÉRIEUR de retour comme extrême outil politique pour un parti né dans ce contexte…
Pour une petite orientation dans ce sens, je conseille à TOUS les lecteurs qui passent par ce bon article de la revue d’informations en ligne Nawaat, une étude du Prof. François Burgat , chercheur et auteur de “L’évolution du mouvement islamiste en Tunisie” publié en 1985 par le Centre Nationale de la Recherche Scientifique, comme premier encadrement: “L’islamisme dans les relations inter-arabes”, spécialement le passage où il indique l’infiltration idéologique révolutionnaire khomeiniste au début des années ’80, (dont Rached Ghannouchi était notamment un élément de polarisation):
“En matière de relations internationales les effets induits par la poussé islamiste sont moins facilement repérables. (..) L’attitude des régimes envers la révolution khomeiniste constitue également une grille privilégiée de lecture de la politique étrangère des Etats : condamnée par le Maroc et la Tunisie (tour spécialement par celle-ci depuis l’implication de l’Iran dans un réseau terroriste manipulant en France certains de ses ressortissants)…”
(http://aan.mmsh.univ-aix.fr/volumes/1985/Documents/Etudes_Islamis-rel-interara.pdf)
Le Prof. Burgat fait citation ici du réseau terroriste de matrice chiite, formé par Ali Fouad Saleh, terroriste franco-tunisien , dit «Ali el-tounsi », c’est-à-dire l’organisateur de quinze attentats qui font au total 13 morts et 303 blessés à Paris de décembre 1985 à septembre 1986. Ce que je me sent en devoir de dire sur le dossier terroriste de la Nahdha tuniso-iranienne (de sa matrice idéologique d’origine), c’est (pour qui l’aurait oublié, POUR LA PLUS VASTE DIFFUSION) que le “cheick” Ghannouchi était le soutien présumé en Tunisie du réseaux d’Ali Saleh, un dangereux réactionnaire islamiste au langage haineux et vulgairement violent particulièrement contre les chrétiens et les juifs et clairement impliqué, de son aveu, dans ces attentats terroristes. Cet Ali Saleh, purge encore sa peine de prison à perpétuité, la Cour d’appel de Paris s’étant opposée le 28 juin 2007 à sa libération conditionnelle et à son expulsion vers la Tunisie. Par contre Rached Ghannouchi, au langage hypocritement melliflue pour cacher les mêmes convictions haineuses et fondamentalistes que son ami de
jeunesse, (sauf être surpris en vidéo) a réussi à instaurer son pouvoir personnel, extrêmement dangereux, grâce à l’exploit révolutionnaire tunisien et à la couverture lui accordée spécialement par le Service de Renseignement anglais en appuis à la stratégie de déstabilisation du Maghreb adoptée par Obama et le staff CIA, comme explique l’arrivée en précipice du cheikh-agent secret avec son passeport soudanais et la prise en charge politique de l’extérieure.
Au moment actuel où la “qatarisation” du parti Ennahdha apparaît évidente, il faut le crier haut et fort, « les ligues de la protection de la révolution » sont des mercenaires violents (qui peuvent s’armer à tout moment) au service des lobbys wahhabistes et qatariens; mais ce qui est plus inquiétant est que la vielle stratégie de la violence grimpante nahdhawya corresponde à l’idéologie de jeunesse de Rached Ghannouchi, ancien khomeiniste et épris de la révolution iranienne, laquelle a subi la même involution de populiste à islamiste. «Le mouvement de l’Imam Khomeiny et la résurrection de l’Islam» est notamment un livre écrit par cheikh Rached Al-Ghannouchi, et traduit en persan par l’”Ayatollah” Seyed Hadi Khosroshahi. Le premier chapitre est intitulé « L’Imam Khomeiny et le leadership des mouvements islamiques, les Frères musulmans, la Jamâa al-Islamiya et le mouvement islamique en Iran ». Dans ce chapitre, Rached Al-Ghannouchi met l’accent sur … les avantages du mouvement islamique dirigé par l’Imam Khomeiny et la révolution islamique d’Iran par rapport aux autres mouvements islamiques de l’époque contemporaine. [information détaillé dans le site Taqrib.info ] Il fut publié en 1993, au moment où Rached Ghannouchi montait en popularité, après ses déclaration à L’Express la même année (“Pourquoi je suis islamiste”, du 29/04/1993, par Jacques Girardon), dont je cite : “Le régime de Téhéran est basé sur la volonté du peuple iranien.”.. “…la mobilisation de l’Occident contre l’islam pousse naturellement chiites et sunnites à travailler ensemble. Il existe aujourd’hui une pensée islamique unitaire. Qui progresse très vite. Khomeini n’avait pas un discours de division, mais bien un discours nationaliste communautaire.”
La liaison – sous plusieurs points certaine – qui existait entre le bureau du Mouvement de la Tendance Islamiste à Tunis (ancêtre d’Ennahdha) et la vague d’attentat en France avec notamment l’attentat de la rue de Rennes, près du magasin Tati, à Paris, le 17 septembre 1986 (ce que Ennahdha finira pour importer en Tunisie par les attentats terroristes de Sousse et Monastir, le 2 août 1987) a été un élément de propulsion de la prise de pouvoir de Ben Ali, favori par les services de sûreté extérieure français et américains. Ennahdha est donc moralement responsable des vingt ans de dictature sous Ben Ali auxquels s’attaque continuellement ainsi que contre la forte personnalité politique de Bourguiba, qui ne s’était jamais trompé sur la personnalité sournoise et fondamentaliste de Rached Ghannouchi et son amour mal camouflé pour la violence politique et le terrorisme justifié par la rhétorique religieuse.
Le parti Ennahdha, devenu un pion de la nouvelle stratégie moyen-orientale de l’Amérique d’Obama, aux allures frauduleuses, tente actuellement d’imposer une dictature chariatique sous la pression des lobbys qataro-saoudiens qui feront tout simplement ressembler au miel la période passée sous Ben Ali : c’est au Peuple Tunisien de se réveiller et de s’insurger contre cette imposture idéologique avec force et réalisme.
[…] week, the revolutionary flag-bearer blog Nawaat published a long investigation [Fr, Ar] regarding a possible paramilitary apparatus connected to the ruling Ennahda party. The week […]
[…] week, the revolutionary flag-bearer blog Nawaat published a long investigation [Fr, Ar] regarding a possible paramilitary apparatus connected to the ruling Ennahda party. The week […]
[…] e membri della polizia, molto attivo sia nell’ombra che alla luce del sole. Un recente reportage curato da Nawaat svela un mondo sotterraneo di compravendita di armi e di liste nere di rivali politici, nel quale […]
[…] حسام حجلاوي ورمزي بالطّييب. ترجمه أمين مطيراوي من الفرنسية إلى […]
[…] conclusion de notre article du 8 janvier 2013 nous n’avons pas pu écarter l’hypothèse selon laquelle cette organisation chercherait […]
[…] Nous pouvons aussi mentionner le site « Nawaat », meneur dans ce qu’on appelle le « journalisme d’investigation » et censuré du temps de « Ben Ali ». Les responsables du site subissent des pressions et des menaces suite à la publication d’un article accusant « Ennahdha » d’avoir crée un appareil sécuritaire parallèle au ministère de l’intérieur. […]
[…] Source […]
un peu plus qu’un an de cette théorie mode rami bettaib : exp concret : Mourad sibai a eté meme félicité par un poste plus important daw7IIIIII
[…] Une affaire de trafic d’armes présumée révéle un appareil parallèle lié à Ennahdha […]