Le soulèvement populaire qui secoue l’ensemble de la Tunisie depuis près de trois semaines étonne et surprend le monde entier par sa nature spontanée, sa propagation rapide et la radicalité de ses revendications. C’est lentement et en silence que le combustible de cette contestation a été accumulé et alimenté par le régime en place depuis 23 ans. Une souffrance que le peuple a supporté comme un prix à payer pour accéder à une meilleure vie. La science politique avait pourtant, et depuis longtemps, mis en garde contre le maintien des régimes autoritaires qui ne répondraient pas aux besoins réels de la société dont ils s’autorisent à confisquer les libertés civiles et les droits individuels. Cette confiscation était vue (imposée par les conseillers étatiques, les experts analystes, les agences internationales, FMI, BM, G20, ONU etc.) comme un mal passager pour réaliser un bien durable qui est le développement économique.
Depuis lors on a découvert que le mal se reproduit lui-même et ne fait pas de place pour le bien. On a découvert surtout que les dictatures étaient coûteuses, néfastes et destructrices. Les pays d’Amérique Latine ont presque tous été conduits sur ces chemins sans issues. Les peuples du Chili, d’Argentine, du Brésil, d’Urugway et les autres, ont fini par se libérer du joug des dictatures sanglantes. Dans un premier temps, ils ont procédé à des transitions de diverses formes qui les ont aidé à chasser les dictateurs, l’un après l’autre. Dans un deuxième temps, ils ont décidé de traduire tous les criminels en justice, les têtes dirigeantes ainsi que tous ceux qui se sont impliqués dans les pratiques inhumaines de torture, d’assassinats, d’enlèvements, de viols, de disparitions et de destruction de vie et de biens. Bon nombre de ces bourreaux ont été condamné à la prison pour le restant de leurs jours.
En Tunisie, en 23 ans de règne le régime de Ben Ali n’aura été qu’une dictature défaillante qui a étouffé la vie sociale sans jamais réussir un développement économique audacieux, harmonieux, créateur de richesse et d’une prospérité véritable, durable, rassurante pour le présent et le futur de toute sa population.
Contrairement à sa propagande, au lieu de dynamiser la vie des tunisiens, son régime l’a implosée. À travers la planète bien des pays se sont développés au point de concurrencer les grandes puissances, la Corée du Sud, après le Japon, Singapour, Taïwan, la Chine, la Turquie, l’Indonésie et bientôt le Vietnam avec bien d’autres peuples dont les Brésiliens et les Indiens se sont développés parfois en des temps records. Pendant ce temps le régime Ben Ali s’est donné pour spécialité le travestissement de la vérité, le maquillage du pays et la répression de toutes les forces vives et le petit peuple. Fidèle à lui-même, qui se teint les cheveux pour paraître jeune, son régime a maquillé le bord de mer du pays en y installant d’innombrables hôtels et terrains de golf alors que l’intérieur du pays a été ignoré, cédé aux petits pillards et à la milice du parti RCD. L’intérieur de la Tunisie, à partir du nord, son centre et son sud sont restés exsangues, en proie à une vie de misère et de pauvreté sans aucun espoir de jours meilleurs. À l’opposé, dans le pays urbain et côtier, Ben Ali a développé un univers factice où le paraître devient plus important que l’être où la médiocrité et le mauvais goût sont célébrés comme des réussites, des miracles. La remise en cause, le doute, la plainte voire même le gémissement, deviennent intolérables, synonymes de trahison, de complot, de sabotage ou d’atteinte aux «intérêts supérieurs du pays» Intérêts que le dictateur, lui seul, détermine et adapte à ses besoins personnels et ceux de ses protégés aux dépens du reste de la société.
L’homme est prévoyant, il est allé jusqu’à se faire voter, par l’assemblée nationale tunisienne, une immunité perpétuelle pour lui et sa famille. La tradition destourienne bien établie aidant, celle de l’adoration et du culte du chef, le dictateur n’a eu aucun mal à s’installer dans une sorte de sacralité maladive. La crainte qu’il inspire à tous ceux qui l’entourent l’a rendu implacable, inapte à la négociation, incapable de céder à qui que ce soit sur quoi que ce soit. Toute concession doit revêtir obligatoirement l’apparence d’une décision bienveillante, apparaître comme l’émanation de la générosité personnelle du «mâle le plus dominant parmi les dominants». Les ingrédients de la tragédie de Ben Ali, qui sont l’insignifiance et la brutalité, font que ce qu’il réclame du peuple, obéissance et soumission, il le demande comme un dû, un acquis de droit divin sacré et inviolable. C’est un homme du passé, du passé historique en général et de son passé personnel en particulier. Il n’a pas été longtemps à l’école mais a longtemps vécu dans les casernes. Or la Tunisie n’est pas une caserne et ne l’a jamais été. Elle est, au pire, une sorte de lycée ou d’université dans les recoins de laquelle s’aglutine une jeunesse instruite, responsable, ouverte sur le monde et consciente des défis et exigences de son époque. Au contraire du pays réel et bien vivant, le régime en place depuis 23 ans n’a jamais habité le temps du monde, l’époque actuelle et ce qu’elle requiert de tous pour réaliser une vie meilleure, digne et sans sacrifices atroces d’une partie de sa jeunesse.
Ce décalage entre le pays réel et ceux qui le dirigent fait partie du combustible qui nourrit le soulèvement d’un peuple contre l’insignifiance et la brutalité. Toute légitimité pour ce régime est perdue, depuis longtemps, toute confiance en ses promesses a été épuisée, depuis longtemps aussi. Pour les observateurs qui suivent la réalité tunisienne, le bouleversement actuel aurait du se produire au moins dix ans plus tôt. Les politiques de terreur qui ont secoué la planète, avec Georges Bush et la droite américaine, ont permis de retarder cette échéance. Mais comme on peut le voir aujourd’hui, il n’aura fallu que le geste sans bavure et sans appel, posé par un homme sans malice mais ô combien noble et courageux, qui, dans la noirceur ambiante a distingué le bouton d’allumage, le bâton d’allumette, pour enflammer tout le pays, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, depuis le 17 décembre 2010. Cet homme s’appelle Mohammed Bouazizi de Sidi Bouzid. Tout le pays s’est soulevé comme un seul homme, une certitude s’est emparée des exclus et des autres : c’est le temps de changer de vie, c’est le temps d’arracher les libertés, toutes les libertés confisquées.
Ils se sont mis en marche contre tous les oppresseurs et les usurpateurs quel que soit leur nombre, quels que soient leurs moyens de réplique, le citoyen a divorcé avec la peur, il veut en finir avec son instrument.
Le mouvement, de compassion et de solidarité, a été spontané comme une simple déduction de bon sens et d’instinct, tirée du réel.
Après tout, ce qui est arrivé à Bouazizi peut arriver à tout le monde, à tous les sans travail, sans pistons, sans rêves ni destinées, il y en a plein les cafés. La douleur sincère pour le sort du jeune père de famille devient indissociable d’une indignation profonde envers le régime, ses clans, ses petites mafias et ses méfaits. Puis le gouvernement défaillant, habitué à ne rien voir ni entendre des cris de détresse, trop sûr de ses moyens et de ses méthodes, aveugle devant la réalité sociale de la population, va jeter encore plus de combustible sur le feu qui embrase déjà les cœurs et les esprits.
Vers où nous allons?
Le mouvement populaire spontané dans son déclenchement, restera spontané dans son évolution et son déploiement. Cette affirmation tirée du réel ne signifie pas qu’il se limitera à l’expression de slogans et de cris de rejet de la dictature. Au contraire il est dynamique, fécond et riche de sa liberté par rapport aux organisations et les structures d’encadrement qui pourraient le détourner de son cours. Désormais la révolte spontanée se nourrit de l’action du régime lui-même, que celle-ci soit de répression ou d’apaisement. La répression relance l’action populaire qui vise à la faire reculer ou cesser. La répression augmente le nombre des participants à la révolte en amenant vers ses rangs plus de personnes et plus de revendications latentes que le régime a pris coutume d’ignorer. Les mesures d’apaisement sonneront faux, désormais, elles sont le signe qu’enfin la rue a une prise, un impact sur une machine froide et sans âme qui a broyé les rêves de sa jeunesse des années durant. Les promesses ne signifient plus rien de fiable pour réparer des dégâts accumulés sur plus de deux décennies. L’homme est un menteur. Le rappel des échecs répétés du passé, confirment la pertinence, la nécessité et l’urgence de l’effort à consentir pour mettre un terme final à ce qui a trop duré, la dictature de Ben Ali et de son entourage.
Un destin grandiose
L’activité spontanée n’a pas de chef ni d’objectif préétabli ce qui la rend plus dangereuse pour les régimes contestés, bien plus que les formes de lutte traditionnelles comme les grèves et les protestations organisées. Dans ces cadres traditionnels les mots d’ordre, les slogans, les objectifs et les étapes, sont décidés d’avance. Les organisateurs de ces mouvements se donnent pour responsabilité de circonscrire tout débordement, voire tout mot d’ordre non programmé. À l’heure actuelle, en Tunisie, le mouvement se poursuit en dehors de ces contraintes. Il y a peu de chance, voire très peu, pour qu’une organisation quelconque vienne prendre la direction de ce mouvement aux foyers multiples, pour lui dicter une limite. C’est la nouveauté du soulèvement tunisien, improvisation et spontanéité vont ensemble et tout indique aujourd’hui qu’un retour vers le statu-quo anté est simplement impossible. Un nouvel état de situation existe, l’édifice érigé par le dictateur est en train de se fissurer et de craquer sous le poids du doute quant à l’issue de la confrontation avec un peuple sans peur et sans contraintes d’aucune sorte. Ce n’est pas l’anarchie, la culture millénaire, les valeurs de respect de dignité de solidarité et de fraternité sont un acquis social préservé contre la dictature et ses menées d’acculturation et de déracinement identitaire. Des valeurs nobles qui ont traversé les siècles garantissent le présent de ce soulèvement et et le futur de la Tunisie et de son peuple.
À cet égard l’inplication de n’importe quelle force étrangère de répression ne sera que veine et sans effet. La fissuration de la dictature ne manquerait pas de paralyser les appareils de l’État, ceux, en particulier, chargés de la répression tout comme les autres qui complètent son ossature. Si d’aventure une puissance étrangère se porte à la rescousse de sa médiocre créature pour la protéger du peuple, ce serait un événement qui précipiterait la révolution populaire. Ce geste impensable apporterait au peuple un renfort de forces militaires et policières dissidentes, il soulèverait le reste du monde contre sa politique et son action. La lutte du peuple tunisien pour la liberté, la justice, le travail et la dignité va triompher du dictateur malgré et peu importe les appuis étrangers et leur espèce.
La spontanéité du mouvement des masses reste encore garante de son extension et sa continuité. Elle réduit la marge de manœuvre du dictateur et de son entourage de requins qui finiront par le sacrifier. Ils diront alors qu’il était la source de leurs malheurs, la cause unique des problèmes et qu’ils ne l’avaient jamais envisagé comme partie de la solution. Ce sera conforme à leur nature de menteurs.
Dès lors qu’une partie de cette classe politique piteuse, avec la variété de ses secteurs, fera apparaître son désaccord avec la main de fer du régime, parce que neutralisé par les masses et rendue inefficace face au mouvement populaire, il n’y aura plus de régime Ben Ali. Ce sera Nismit el horriya, Mabrouk ya bladi. Le changement radical deviendrait réalité.
Le futur est moins incertain que le passé
Tous ceux qui prétendent encore et toujours que l’opposition tunisienne n’est pas une alternative crédible, devront se taire.
Les hommes et les femmes qui n’ont jamais plié devant le tyran et sa terreur durant la totalité de son règne, ces hommes et ces femmes sont ce qu’il y a de plus honorable et respectable parmi les intellectuels et les instruits et honnêtes gens de ce pays. Ils sont à la disposition du peuple en marche. Ils sauront nettoyer le pays de toute la crasse dont l’a comblé le médiocre militaire, sa famille et ses proches. En Tunisie je ne citerais que Mohammed Abbou et Radhia Nasraoui qui pourraient constituer un gouvernement de transition avec la garantie que le mouvement social se reconnaîtra en eux. Mais Marzouki, Chebbi, Jribi, Hammami, Larayedh, Hajji, Ghannouchi, Ben Sedrine et autres cadres syndicaux, des centaines d’autres, sont autant d’hommes et de femmes dignes, probes, courageux et compétents. Si notre pays a besoin d’une chose c’est bien de la fin de la dictature, l’avenir de la Tunisie ne sera jamais aussi horrible que son passé non lointain. Le temps du monde et l’évolution des peuples à travers l’univers où nous vivons, nous indiquent le chemin. Le peuple tunisien a besoin d’hommes et de femmes de la trompe d’un Lula ou d’un Mandela, nous avons besoin des meilleurs et il y en a beaucoup parmi lesquels choisir.
L’opposition marginalisée, laminée, étouffée, emprisonnée, torturée et affamée, par Ben Ali et sa propagande, reste vivante au service du peuple en révolte elle est un réservoir des meilleures ressources humaines. Toutes autres prétentions sont propagande et brouillage. L’opposition dans la diversité de ses composantes reste le meilleur allié du peuple, elle est celui qui protégera ses acquis et défendra les fondements démocratiques et populaires qu’il aura choisi.
Un nouvel ordre politique, social, culturel et économique devra voir le jour d’ici peu. Il serait accouché sur les décombres de la dictature et du néocolonialisme qui ont étouffé la Tunisie et la vaste majorité de ses habitants. Les conditions de ce dénouement pourraient comporter d’autres sacrifices et d’autres destructions de la part d’un dictateur et sa clientèle, locale et étrangère, aux abois. L’on ne devrait pas oublier cependant que comme tout accouchement la douleur atroce restera supportable parce qu’elle est chargée de délivrance pour la mère (patrie) et de bien des espoirs pour le nouveau-né, l’ordre nouveau.
Vive le peuple tunisien, Vive la révolution de la jeunesse!”
Texte rédigé par : Abdallah Rihani,
Politologue, Montréal, Canada
Abdallah.rihani@Umontreal.ca
URGENT : DE BARDO IBN KHALDOUN . LES FORCES DE L’ORDRE DEMANDENT AU PEUPLE TUNISIEN D’ATTRAPER TOUTES VOITURES 4×4 TYPE TOYOTA SANS PLAQUE D’IMMATRICULATION CIRCULANT DANS TUNIS CE SONT LES MILICES SECRETES DU RCD DIRIGE PAR L’ANCIEN GOUVERNEMENT FAITES PASSEZ LE MESSAGE C’EST TRES IMPORTANT SVP SVP
Lets keep the HEAT ON till Tunisia is cleansed once and for all from all forms of scum bags. It goes back as far as 1956 when we were told we’re finally free. Was it true? I have not seen it yet from Bourguiba to Zinochet & Cie.
Proud to be TUNISIAN!
En esperant que cela sera l’hymne de ce magnifique elan de vie que nous ont offert les tunisiens.
Merci (une voisine qui se rejouit du calme et de la dignite du peuple tunisien)
http://www.youtube.com/watch?v=8-pWLc651ng
لن تنطلي
ان هذا الفصل الثاني من مسرحية استغفال الشعب والالتفاف على ثورته المباركة
لن تمر على احرار تونس…فالى الامام حتى كنس اخر بقايا مزبلة النظام البائد
و حكم التجمع و الى ان نحقق مطالبنا الرئيسيةوهي
اولا…حل الحكومة و البرلمان
ثانيا…انشاء حكومة ائتلاف وطني من كافة الاطياف
ثالثا…حل حزب التجمع و ملاحقة كافة المتورطين في اراقة الماء و نهب المال العام
toute revolution nait avec sa contre revolution.dans cinq dix ans se seront d’autres qui vous accuserons des memes accusations.
GOOD MORNING DTTG D-2
THIS I IS AEREA CONTROL CENTER
TOWER OF CDG REFUSE
PLS LEFT HEDDING NOT RIGHT @ 120
OUR SYS TO GUIDANCE TUN
NEED TAF-NOTAM METEOLOGICAL FORCASTING IN ICAO REGULATIONS
BRGRD
MOVEMENT GUIDANCE AND CONTROL SYS
MR APPROACH
PS- PLS NOTE BEFOR TAKE OFF- ENSURE THAT IS NOT YOU THATS LETS THE SIDE DOWN
OVER
when a devil went to mecca who would meet him other than
his kind the saoudi royal monsters.
if it wasn’t for few drops of undergroung they would have
been collecting kamel dung.
every one shut the gates to keep that dirt away.
we will deal with you hook noses,sand gropers after we find
out why the prime minister let them out.
only idi amin and zibla gone to saoudi arabia the same class.
attention les Tunisiens, il faut psa laisser ce Tueur Gannouchi, et le reste des membres de RCD retez au pouvoir,
sortons aujourd’hui dans les rues, et finissons ce que nous avons commence.
URGENT LA POLICE DE BEN ALI EST TOUJOURS EN FONCTION POUR PREPARER LE RETOUR DU DICTATEUR
ATTENTION FAIRE PASSER LE MESSAGE
si la police sonne chez vous n’ouvrez pas.
source militaire passez le msg
Ne buvez pas l’eau du robinet la police y a introduit des toxines. Source militaire 7asbouna Allah Wa Ne3ma El Wékil !!
thamma inna fil 7keyett hedhom !!!
Bonjour à tous,
A fond d’accord pour l’effondrement de Ghannouchi et tout le système de la dictature, de tout cœur avec le peuple tunisien qui affronte tous les dangers.
Voici une initiative des avocats français pour regrouper 10000 avocats pour la Tunsie du peuple ensanglanter et que le dictateur ne dormira pas tranquille, à signer donc et à faire signer par le maximum de vos amis du monde entier :
http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/130111/10000-avocats-pour-la-tunisie
Source : http://www.ftcr.eu/
Il y a des manifestations aujourd’hui en France et ailleurs pour soutenir les peuples Tunsien et Algérien dans leur luttes contre la répression :
http://www.ftcr.eu/
Un message pour vous faire part du soutien et de l’admiration de tant de citoyens en France, et de ma lettre aux Tunisiens, pour parler de nos problèmes communs, de ce que nous pouvons construire ensemble.
Je ne veux pas troubler vos esprits.
Je suis par nature optimiste.
Je n’ai aucune appartenance politique.
Je veux simplement que demain les tunisiens puissent organiser leur destin, structurer les partis politiques quels que soit leur coura…nt dans le respect du savoir vivre, de la constitution et des libertés individuelles.
Les tunisiens ont gagné une énorme bataille au nez et à la barbe de tous ses détracteurs et grâce à la fierté et l’orgueil de ses femmes et hommes.
Il s’agit de pouvoir aujourd’hui capitaliser sur cet acquis, mais surtout de préserver l’Etat tunisien tout court.
Tous les scénarios sont possibles mais celui qui me terrifie aujourd’hui c’est le délitement de l’Etat et sa disparition pure et simple dans les deux jours qui viennent.
Comment ? :
– les manifestations continuent avec comme slogan “Dégage Guannouchi”, “Dégage RCD”…
– des slogans “Pour que Amr soit président” apparaissent et des divisions entre les tunisiens avec :
– les bandes criminelles en profitent pour casser et terroriser les tunisiens
– l’armée est obligée de tirer sur les foules tuant des tunisiens innocents pour la première fois à son passage
– l’armée devient désormais un ennemi et la cible des manifestants – les violences augmentent avec l’armée en incapacité physique d’assurer la sécurité du pays.
– des morts par centaines dans différentes villes avec des massacres perpétrées par les criminels de tout bord
– l’armée est de fait désertée par les soldats et les officiers qui au mieux se concentrent sur la capitale délaissant le reste du pays.
– un cahos général est constaté sur ce qui s’appelait autrefois la Tunisie.
– les tunisiens implorent les forces étrangères d’intervenir (Algérie, Lybie, USA…)
…
J’espère que ce cas catastrophe ne se réalisera pas. Il nous appartient de protéger notre nation et de sensibiliser nos familles et nos amis à la gravité de la situation et à la nécessité de préserver la paix du pays.
Soyons réalistes : Ben Ali ne reviendra jamais. Le RCD sera dissous. Des élections libres seront organisées.
Chaque chose en son temps.
Mais priorité à la sécurité et à la cohésion nationale
Soyons responsables.
Vive la Tunisie libre.
Merci Tarek, Gannouchi a dégagé, seul inquiétude que ce Fouad Embazzaaa va éventuellment faciliter, avnat son départ définitif et son jugement à lui aussi, des fuites de personnes du RCD ou d’argent etc. c’est ça qui m’inquiète
Ceci dit ce que je souhaite d’abord est la paix sociale pour notre peuple qui a passé une nuit d’enfer d’après mes coup de fils à la famille.
Vive la lutte du peuple tunisien et des peuples opprimés
Bravo au peuple tunisien!!! Bravo pour votre courage, et pour votre union. C’est une des plus belle chose qui puisse exister.
Mais je suis d’accord avec tarec. C’est maintenant que se joue le moment déterminant pour votre liberté.
L’histoire nous a montré qui de temps en temps, on se libère d’un dictateur pour passer sous la coupe d’un autre proffiteur.
C’est maintenant alors que votre ennemi commun est tombé, que vous devez montrer votre humanité et votre sagesse. C’est maintenant que vous ne devez pas tomber dans une rage et une colère auto destructrice qui risque de vous anéantir, mais réfléchir au meilleur moyen pour s’unir et trouver quelqu’un qui convient a tout le monde. Pas qu’a un groupe. Et ça, ça ne se fait pas dans la collere.
Unissez vous et surtout ne partez pas en guerre de clan.
et bonne chance.
Bonjour et félicitation pour cette belle naissance dans la douleur certe mais je suis sur que son avenir sera radieux.
APPEL À NAWAAT
Dans le cadre de la reconstruction et de tous les dégâts qui ont eu lieu, je suis comme beaucoup d’autre dans le monde souhaitons participer à cet effort national et sortir la Tunisie rapidement des dégâts qu’elle vient de subir : CREER UN FOND TUNISIEN POUR LA LIBERTÉ ET LA RE-CONSTRUCTION
Demander un N°de compte à la Banque centrale de Tunisie sous la supervision du Minstère de l’Economie et du Budget
Permettre à toute personne qui le souhaite envoyer 10-50 – 100 ou 1000 ou libre de donner pour la reconstruction du pays mais surtout pour toutes les familles qui ont perdu un proche et qui se retrouve dans le besoin.
Faire une liste de toutes les personnes assassinés et distribuer à chacune des familles une sommes conséquentes pour leurs garantir de faire vivre sa famille et éduquer ses enfants.
Faites passer le message Nawaat à vous de jouer
Les deux: les Oligarchies et les Tyrannies se méfient du peuple, par conséquent il faut les priver de leurs armes. – Aristote
« Freedom is not free »
Briser Le Silence
Chers Messieurs Kissinger, Pinochet, Videla et semblables …
Il ne faut pas nous étouffer et nous garder en silence,
Énormes sont les conséquences.
Il ne faut pas nous faire taire,
La vie est précieuse et chère.
Il ne faut pas nous censurer,
Vivant et nous enterrer.
Vous n’avez aucun droit
A nous incarcérer
Et à nous humilier.
Arrêtez votre propagande de justice
Et d’égalité.
Nous n’avons plus de patience
A vous écouter.
Enlevez vos chaines autour de nous,
Donnez-nous notre voix,
Nos sentiments et notre liberté,
Et rédimer notre fierté.
Permettez-nous de choisir,
De penser librement
Et de juger
Le monde avec clarté.
Despotes, Mégalomanes partent
Et disparaissent…
Sid Ahmed. Le 11 septembre, 2006
Les Kissinger, les Pinochet, Les Ben Ali sont encore parmi nous…
« Quand les gens sont impuissants, ils sont facilement manipulés »
Ce poème est dévoué à la lutte de tous les militants des droits de l’homme à travers le monde…
L’auteur politique Frank Kent une fois a dit, “Les gouvernements diaboliques sont l’acceptante directe de la tolérance du peuple.” Nous devons venir un peu plus intolérants contre ceux qui peuvent nous contrôler, ou nous serons tôt d’être forcés pour combattre pour notre existence devant cette affreuse réalité du Nouvel Ordre Mondial…
“Si notre vie d’opposants n’est pas facile, les dictateurs de leur côté vivent dans la peur et la honte…” Moncef Marzouki
Both oligarchs and tyrants mistrust the people, and therefore deprive them of their arms. – Aristotle, Politics
Break The Silence
Dear Gents Kissinger, Pinochet, Ben Ali, Videla and alike…
We should not be stifle and kept in silence,
Enormous are the consequences.
One should not keep us quiet,
The life is precious and expensive.
We should not be censured
And to bury us in life
You are not entitled
To imprison us
And to humiliate us
Stop your propaganda of justice
And equality
We do not have any more patience
To listen to you
Remove your chains around us,
Give us our voice,
Our feelings and our freedom
And redeem our pride
Allow us to choose,
To think freely
And to judge
The world with clarity
Despots, Megalomaniacs leave
And disappear…
Sid Ahmed. 09/11/2006
« The original is in French »
Kissinger, Pinochet, Ben Ali alike are still around us…
“When people are powerless, they are easily manipulated”
This poem is dedicated to the struggle of the humans’ rights activists thru the world…
Political author Frank Kent once said, “The evils of government are directly proportional to the tolerance of the people.” We must become a bit more intolerant of those who would control us, or we will soon be forced to fight for our very lives in the horrid reality of the New World Order…
“If our life as opponents is not easy, from their side the dictators are living in fear and shame…”
Moncef Marzouki