Toutes les forces mafieuses se sont liguées contre la campagne #وينو_البترول comme si demander plus de transparence sur la gestion des richesses de la nation était un crime, comme si revendiquer sa pleine citoyenneté dans un monde d’aliénation intellectuelle, sociale et économique était une tare.
Tous les pseudo-spécialistes, collabos d’antan de l’ancien régime, ont accordé leur positions en inventant toutes sortes de machinations, complot contre l’Algérie nous dit-on, campagne à visée schismatique nous disent d’autres… Ce serait dévier ce noble combat de sa visée réelle : rétablir la pleine souveraineté du peuple sur sa terre et ses richesses en faveur d’un règlement de compte politique entre deux protagonistes qui ne sont que les deux facettes de la même pièce.
Mais s’il est vrai qu’une entité politique s’est faussement parée de l’image des “justiciers effarouchés” en prenant le train en marche après avoir été au pouvoir pendant trois ans et a été au fait de toutes les turpitudes et magouilles de ces clans et familles, ces castes, il fallait les dénoncer pour s’en être bien accommodé, de laisser faire pour avoir la paix de gouverner sans réformer, sans poursuivre les corrompus, sans juger la corruption et le crime qui ont gangrené le pays.
Mais détrompez vous, ni l’un ni l’autre des protagonistes n’avisera revoir la question de ce point de vue critique, les uns diabolisant la campagne en dénigrant un adversaire politique, les autres jouant sur les cordes du populisme de caniveau. Vous les verrez retranchés, campant dans leurs complexes médiatico-financiers qui ne connaissent ni frontières ni morale, tous sont prêts à mettre le pays à feu et à sang, non au nom d’une violence révolutionnaire purgatoire ou d’un état fort qui sait respecter la loi, non, ils sont prêts à diviser pour mieux régner, pour mieux négocier des parcelles de pouvoir et de richesses. N’avons nous pas appris depuis le 23 octobre, à l’image de l’histoire du renard et du tambour dans les fables de Bidpaï (Kalila et Demna) de se méfier des vendeurs d’illusions et des beaux parleurs, surtout ceux qui, révolutionnaires avant les élections, ne tardent pas à devenir les plus pragmatiques, les plus cyniques même, une fois assis sur le trône. Ceux là n’oseraient pas ouvrir le dossier du financement des associations pendant leur règne, je fus l’un des rares à avoir demandé de faire toute la lumière sur ce dossier gangrené par la corruption, le clientélisme et la dilapidation des biens et richesses des ménages.
Méfions nous, combattons en ayant à l’esprit que les pires ennemis ne sont autres que les faux amis, que les campagnes de dénigrement et de diabolisation de cette cause juste ne doivent pas nous démotiver, mais plutôt choisir les bons alliés.
Dans l’homme révolté, Albert Camus le dit mieux que quiconque :
Le jour où le crime se pare des dépouilles de l’innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c’est l’innocence qui est sommée de fournir ses justifications.
Ma voix, cette voix qui est celle de beaucoup d’autres qui refuse ces deux facettes de la dégradation politique, ne trouvera crédit chez aucun des deux camps anti-révolutionnaires. Loin d’être minoritaire, elle est aujourd’hui sans voix, sans média, sans argent, elle n’a qu’un espoir, la continuation du mouvement du 17 décembre en comptant sur la jeunesse, sans relâche et sans compter sur les partis politiques qui ne feront que décrédibiliser le combat. Rétablir la souveraineté sur les richesses nationales ne sera que la condition première, nécessaire et non suffisante, pour conquérir la souveraineté politique.
wini le civisme et la propreté en Tunisie, winou le travail et le sérieux ?
@riri: Vous avancez de bons faux arguments. En effet, demander plus de transparence à l’état ne s’oppose pas à la sensibilisation des gens à l’importance du travail, de la protection de l’environnement, etc. L’une n’empêche pas l’autre puisque si le sérieux, le travail et la protection de l’environnement sont des obligations de citoyenneté, la transparence de l’état (y compris dans la gestion des richesses nationales) est un droit de citoyenneté. Ne détournez donc pas le débat!
#Wini_la_transparence
#les_clowns_de_la_cour
Le comble apres la révolution,c’est que certains ne savent plus s’exprimer: L’expression “Ouinou e pétrol” signifie en fait “on veut la transparence”.Pourquoi ne pas le dire ainsi, plus clairement. Faut-il aujourd’hui ouvrir à chaque fois 10 dictionnaires pour comprendre ce que veut dire l’autre.
اعتقادي الراسخ أنّ السيد الطرطزوقي كان ولا يزال أحد أكبر المساهمين في وأد حراك 17 ديسمبر، الذي لفظ آخر أنفاسه ذات 16 جوان 2012 (تاريخ تسليم الوصل القانوني لحزب نداء التجمع). والملاحظ أنّ كل ما حدث بعد ذلك التاريخ داخليا وخارجيا، في الحكم أو المعارضة، على مستوى الدولة أو في الشارع لم يكن يهدف سوى لطيّ الصفحة المزعجة والمربكة لذلك الحراك الموؤود، بصناعة تسويات مافيوزية برعاية قوى محلية ودولية. وفيما يخصّ “المطالبة بالشفافية، المحاسبة، الحوكمة الرشيدة ومكافحة الفساد” فقد قلت سابقا على هذا الموقع أنّ الطرطزوقي وبني اخونج قد حوّلوا وجهة الحملة من موضوعها الأساسي إلى موضوع شعبوي، مائع وتقريبا فاقد لكل معنى لأسباب سياسوية بحتة. وكما تعلمون فالركوب على الأحداث هي عادة المرتزقة الذين يعملون لمصالحهم الشخصية ومصالح أولياء أمورهم فقط. وأما الحكام القدماء/المتجدّدين فمعلوم أيضا أنّ الفساد نهجهم والتحيّل ديدنهم والاستبداد دينهم، ومن العبثي أن تأمل من رئيس ديوان الجزار عبد الله القلال أو وزير بورقيبة لصبّاط الظلام أن يفتحوا ملفات الفساد التي تزن عشرات المليارات من الدنانير! نحن إذن أمام شارع يمثل فيه النظام البورقيبونوفمبري -بكل ما يحمله من قيم الفساد والاستبداد وعقلية الزبونية والمحسوبية وتجاوز النفوذ- ما يقرب ال55 بالمئة، بينما يمثل ما تبقى من المجتمع (ما عدى قلة نادرة) مجموعة الشعبويّين والمرتزقة والوصوليّين الذين رفض النظام البورقيبوالنوفمبري استيعابهم لأسباب جهوية أو طبقية أو إقليمية. وفخامة خرف قرطاج والطرطزوقي ليسا في الواقع سوى ممثلين بارزين (أميري حرب) لهذين التيّارين الذين يشقان هذا المجتمع الفاسد والمتخلف. ولا يغرّنك بضعة المئات من الشباب الذين نزلوا لشارع الحبيب بورقيبة، فإن استثنينا بضعة عشرات من الصادقين وغير المتحزبين فالبقية من روابط حماية الترويكا الذين كسروا رؤوس المتظاهرين ذات 9 أفريل 2012، وهؤلاء لا ينزلون إلى الشوارع سوى بأوامر من أمراء الحرب في الترويكا وحراك شعب المرتزقة، والقلة الباقية لا حول لها ولا قوة أمام توحّش قوات الإرهاب الداخلي التي درّبها النظام على نهش لحوم الناس أحياء -بلا رحمة- لعقود طويلة. هي إذن ليست سوى عاصفة كان بالإمكان تحويلها إلى إعصار يغير وجه الدولة لكن المرتزقة نجحوا في ترويضها وحصرها في فنجان. وتلك هي عادة العربان منذ قديم الزمان، قوم شقاق ونفاق ومساوىء أخلاق. والسلام ختام