Comme beaucoup de ceux qui m’entouraient, après la révolution et surtout pendant la campagne électorale, je me suis engagé corps et âme dans l’activité politique. J’ai participé à la campagne électorale du CPR la joie au cœur, et en y mettant de ma personne, de mon temps et de mon argent. Depuis mes années d’université, le Dr Marzouki était pour moi un exemple, une voix courageusement audible brisant un silence national emprunt de peur, de lâcheté et souvent de complaisance.
La campagne électorale était emprunte d’une ambiance bon enfant propre aux novices en matière de politique et de campagnes pour tous ceux qui y ont participé et tous partis confondus. Les déclarations et les prises de position de l’unique star du CPR étaient parfaites, et la surprise que ce parti créa en s’imposant en tant que 2ème force du paysage politique avec 29 sièges dans l’assemblée constituante était là pour en témoigner.
Jusque là, les (le ?) leader(s) du CPR ont fait preuve d’un sens tactique hors du commun. Être tacticien est une bonne chose … mais être aussi stratège est encore mieux et surtout plus important. Et c’est bien là que le bas blesse. Revoyons d’abord quelques positions phares du CPR avant les résultats, et voyons ce qu’elles sont devenus une fois nos dirigeants confortablement installés dans leurs nouveaux fauteuils.
Le Dr Marzouki a clamé haut et fort, qu’il n’utiliserait pas le parti Ennahdha « comme paillasson » (ce sont ses termes) pour se faire une popularité pendant la campagne, comme le firent d’autres partis, et qui leur couta cher. Ce fut une très bonne décision. Mais l’électorat du CPR s’attendait à un peu plus de fermeté et à un meilleur talent de négociateur, une fois les dés jetés. Nous en avons été pour nos frais. Non seulement les postes gouvernementaux et de prise de décision concédés par Ennahdha au CPR sont ridiculement minuscules, mais en plus les prérogatives dévolues au poste de président accordé à notre cher Dr sont quasi insignifiantes. Nous avons l’impression qu’on nous a jeté un os à ronger ! Tandis qu’Ennahdha caresse son électorat dans le sens du poil, et même les franges les plus extrémistes de celui-ci, nous autres membres et sympathisants du CPR avons comme l’impression que notre parti nous a oublié. Et ce ne sont pas les quelques communiqués fades et ambigus sur Facebook qui y changeront quoique ce soit.
Tandis que le grand vainqueur de ces élections façonne le gouvernement à son image (et ce sont là les règles du jeu), qu’il lâche à intervalle régulier des petite bombes médiatiques encore une fois pour galvaniser ses troupes (la non condamnation de l’occupation d’une université par des salafistes, les attaques régulières contre le statut des femmes, les relations ambigües avec le Qatar qu’on ne prend même plus la peine de cacher ni de nier, le positionnement de proches parents à ses postes stratégiques et extrêmement sensibles, ect …) ; pendant ce temps, le champion des droits de l’homme, de la femme et de l’enfant nous sert un silence assourdissant. Le Dr qui fut le plus ardent défenseur de l’indépendance et de la souveraineté de la décision politique ne dit mot.
Le Dr Marzouki a averti l’Europe et notre bonne vielle France en particulier, avant et même après son avènement aux affaires : « les choses ont changé ! ». Comprenez par là que les relations basées sur la complaisance, les services rendus, les pots de vins, et surtout la relation de maitre à élève sont finies. Mais ne voilà-t-il pas que le Dr Marzouki investi président et drapé de son burnous – désormais emblématique- reçoit en grande pompe monsieur l’ex maire de Paris Bertrand Delanoé. Ce même ex maire de paris qui fut avec d’autres noms très connus du cirque politique français un des plus grands soutiens du régime déchu, allant jusqu’à déclarer sur France 24 quelques jours avant la fuite de Ben Ali : « on ne peut pas dire que le régime tunisien est une dictature ». Outre le fait que plusieurs personnalités Françaises devraient être déclarée personna non grata sur le sol tunisien pour leur soutient à Ben Ali, nous aurions aimé que le désormais président drapé dans sa cape ne reçoive pas en grande pompes un des symboles de la corruption et du népotisme d’outre méditérannée.
Par ailleurs, le spectacle donné Messieurs Abbou et Ayyedi, à quasiment s’étriper lorsque l’ambition personnelle fut exacerbée, n’est vraiment pas élogieuse pour un parti naissant.
Pour finir, et de part mon expérience personnelle au sein de la cellule CPR de la ville de l’Ariana et une fois l’euphorie de la bataille passée, quelques mots me viennent à l’esprit : arrivisme, incompétence, et absence totale de conscience politique.
Bref, tout ceci pour dire que si le CPR, et par le biais de ses multiples têtes, ne redresse pas la barre, ne s’adresse pas véritablement à son électorat et non à celui de ses partenaires, ne rassure pas ceux qui l’ont mené où il se trouve, s’il ne ce cesse de commettre erreur sur erreur, le CPR risque de n’être qu’un feu de paille dont la lueur s’éteindra aussi vite qu’elle a pu briller en octobre dernier.
A bon entendeur.
on ne peut rien lire!!!regarder ce que je trouv quand j’ouvre le lein en FRANCE!!Sorry. Error 404: Page Not Found
L’article ne s’ouvre pas pour moi non plus !!!!
lien: http://nawaat.org/portail/2011/12/28/confessions-dun-du/
Sorry. Error 404: Page Not Found!!!
Same thing
Bertrand Delanoé est encore maire de Paris et ce n’est pas lui qui a déclaré que la Tunisie n’était pas une dictature, mais Frédéric Mitterrand.
language tres elegant. J’ai beaucoup aime l’analyse et l’approche. Merci
7aja wa7da bark : decu? non non …on va lui accorder le benefice du doute quand meme. c’est une personne en qui on devrait avoir confiance.
Le bon lien http://nawaat.org/portail/2011/12/28/confessions-dun-du/
Le bon lien http://nawaat.org/portail/2011/12/28/confessions-dun-du/
Rectificatif : Bertrand Delanoe est encore maire de paris oui, désolé. Mais il a bien déclaré (tout comme Fredéric Mittérand) que le régime tunisien n’était pas une dictature, de toute façon il n’a pas condamné.
Tiens , il est surprenant que Bertrand Delanoë ait déclaré que « la Tunisie n’était pas une dictature » ,comme vous paraissez si tenir à lui coller quelque chose malgré tout et en vous remerciant de lui avoir remis son écharpe de maire si chèrement obtenue.
Je suis curieux de connaitre la source de cette information.
L’ambition dévorante du Dr et son attachement à la présidence que tout le monde a compris dès son arrivée à Tunis après le 14 janvier explique toute cette dérive et ce manquement aux engagements pris par le CPR avant les élections. Son comportement puéril à Carthage (venter des palais dont il est un simple locataire selon l’expression consacrée, don de 20 MD sur les fonds de la présidence à un fond pour l’emploi qui n’existe pas encore, etc.) ne font que confirmer la déroute de son parti et l’absence de stratégie à moyen terme.
@l’auteur
L’émir du Qatar arrive le 14/01/2012 a Tunis suite a une invitation d’ennahda pour assister au 1er anniversaire de…la tunisie est commandé par les saletés du golf pour anéantir tout vrai changement démocratique,pas beau ça ?ben machin doit se réjouir au lieu de changer pour le meilleur on change pour le pire.bravo pour les votons d’ennahda bravo ..!!!
Nous sommes de milliers à être décus mais j’avoue encore avoir une petite lueur d’espoir en me disant que Marzouki n’est pas du genre à sacrifier des années de millitantisme pour une petite année de confort. Je me dis qu’il a fait ce choix d’intégrer la troika pour mieux servir l’intérêt suprême de la nation mais il réagira en temps opportun s’il constate qu’ennahdha dévie du programme sur lequel ils se sont entendus. Ne perdons pas espoir.
Le lien de l’article : http://nawaat.org/portail/2011/12/28/confessions-dun-du/
Beaucoup de vrai dans les propos de l’auteur, mais aussi très peu d’indulgence vis à vis de MMM. Le CPR, avec ses 13% ne pouvait en aucune façon peser lourd devant le rouleau compresseur de la Nahdha. Il lui aurait fallu un score beaucoup plus important pour faire passer ces idées et imposer sa vision des choses. Au prochain scrutin, peu être, mais c’est pas gagné!
Bien dit j’ai voté CPR et c’est la dernière fois soyez en sure.
la diplomacie et la strategie sont deux outils a utiliser a plein fouet quand on est dans une situation economique pareille .
avant de parler de Marzouki et de ce qu’il fait ou du Burnous , il faut avant tout voir ce que nous en tant que Tunisiens et surtout vous qui vous etes sur terrain ce qu’on a fait.
des sits in a gogo , des entreprises qui fermes leurs portes definitivement et demenager vers nos freres marocains laissant derriere eux des centaines de chaumeurs en plus de ceux qui sont chaumeurs de profession.
notre relation avec Quatar ou avec la France ou avec qui que ce soit , on ne peut pas etre solitaire meme si on est un pays riche , alor quand on a besoin de tout de out of borders inclu le travail pour nos concitoyens , il doit ( Marzouki ) faire ca, et si vous etiez a sa place et vous rencontrez tout les problemes qui existent dans le pays , vous allez faire exactement de meme si ce n’est pas plus.
malheureusement , nous Tunisiens on aiment critiquer , mais on n’aime pas etre critiquer , et on aime mettre la faute sur les autres avant de voir ce que nous nous meme ce qu’on doit faire et reparer ,
c’est une revolution , qui a mis le pays sur ces genous economiquement , et des vols que ben ali et consort ont fait et des sits in qui ont vraiment tuer le reste de cette economie ,
Les responsables Americains ou Francais ou Anglais ou Allemend tendent ouvrent leurs bras a n’importe qui, tant qu’ils savent qu’il y a du bon business pour leur pays.
et nous on critique Mr Marzouki pour avoir tendu la main au Quatari ou au francais.
reveillont nous et voyons autour de nous.
cordialement et patriotiquement
wild el bled
USA.
شكرا يا ولد البلاد على ملاحظاتك الواعية و التي تعكس نضجك السياسي و الفكري فما أحوج التونسسين اليوم إلى فهم صحيح و متعقّل لما يجدث حولهم
تحياتي
Excellent commentaire M. Chebbi. J’ajouterai que le fait d’avoir reçu et réhabilité Bertrand Delanoé n’est peut-être rien au regard de ce que va probablement nous réserver la venue qui semble se préparer de l’Emir du Katar qui va nous ramener dans ses bagages ni plus ni moins le Président Sarkosy, avec lequel il s’était coalisé lors de la “mission” engagée par l’OTAN contre Ghaddafi et qu’il (ou qui) cherche ainsi à (se) réhabiliter aux yeux des tunisiens.
@si nizar : J’ai voté CPR et j’en suis toujours convaincu. Si on replace votre article dans le sens “positif” (non défaitiste), je suis d’accord avec vous et je vais militer avec vous et tous nos militants pour faire de notre parti le 1er parti et le plus fort. Dans ce cas, nous auront la légitimité que nous procurera les urnes. Je pense, contrairement à ce que vous avez laissé entendre, que notre parti a réalisé la politique de ses moyens. Par contre, je ne suis pas d’accord avec vous pour jeter tous nos ambitions à la poubelle. Il faut continuer la lutte !! LUTTA CONTINUATTA !!!
Une précision concernant Delanoe, je pense que vous lui prêtez qui ont été tenus par Frédéric Mitterrand. Delanoe a plusieurs eu l’occasion de soutenir des défenseurs des droits de l’homme tunisien et on ne peut pas dire qu’il fut l’un des plus grands soutiens à Ben Ali.
La pilule est amère. Car entre Marzouki et ses discours démagogiques et anti-tunisiens francophones à la sauce panarabiste d’un khédafi des années soixante-dix, une multitude de petits partis “démocrates” suffisament sots et orgueilleux pour ne pas s’unifier et qui n’ont pas encore compris que 9 millions de tunisiens n’habitent pas entre Carthage et la Marsa, il reste quoi? A oui, zut les islamistes made in moyen-orient. Les islamistes qui n’étaient pourtant même pas présent lors de la révolution à laquelle ils n’ont pas participé et qui sont les grands gagnants de ces élections. Les islamistes qui ont raflé la mise sans même présenter de programme économique (car le chômage non non non, le travail oui oui oui n’est pas un programme économique en soi), et qui maintenant se disputent le degré de compétence en fonction du nombre d’années passé en prison.
Il ne faut pas être fin stratège pour comprendre que le parti qui gagnera les futurs élections sera celui présent dans chaque gouvernorat, dans chaque délégation, dans chaque municipalité dans chaque imada avec un programme économique concret et chiffré.
Confessions d’un CPRIste engagé et optimiste – Réponse à un déçu avec tous mes respects :
Moi tout au contraire, je suis fier et de plus en plus convaincu de mon engagement dans ce parti d’avenir pour les raisons suivantes :
-Outre l’historique militant et l’intégrité de ses fondateurs, il est le seul parti de la place qui nous a permis de dépasser les faza3as et combats de coq idéologiques hérités de l’université des années 70-80 utilisés par Zaba pour faire perdurer la dictature et que certains veulent nous y emprisonner à vie ;
-Ce parti est le seul à avoir mis les valeurs et les principes au cœur de son projet politique pour la Tunisie de demain ;
-Ce qui a été réalisé est déjà important avec des ressources quasiment inexistantes : 2ème parti du pays et Dr Moncef Marzouki élu président de la république qui en 10 jours d’exercice du pouvoir a révolutionné la fonction malgré tout ce qu’on peut dire sur les prérogatives, ne dites-on pas c’est l’homme qui fait la fonction et non l’inverse ;
Certes tout n’est pas blanc, mais certainement que tout n’est pas noir, ce qui nous reste à faire c’est la structuration de ce congrès pour qu’à l’instar de ses aînés d’Inde ou d’Afrique du Sud, il devienne le vrai parti du centre, ni de gauche ni de droite, le vrai parti des idées et des programmes pragmatiques et non de l’idéologie, le vrai parti populaire de toutes les régions et de toutes les catégories sociales.
Cher(e)s CPRistes, ne vous en faites pas des nabarras, au travail et à l’espoir.
Bonsoir cher ami , on ne s’était plus revu depuis notre voyage en Corée communiste en 1988 en période de la glasnost et de la perestroika. C’est donc d’abord pour moi une occasion de saluer le militant fils du grand et fier nationaliste démocrate qu’était si Ahmed . Je pense que c’est que tu as vécu au CPR , l’a été de presque de manière presqu’ équivalente , même si différemment , par certains cadres militants des partis dits de deux parmi les partis de la dite troika , qui n’avaient pas pris la peine de se structurer en vrais partis politiques avant la révolution ,vu l’ensemble des entraves dont celles mises sur leurs chemins par le pouvoir , mais aussi leur “choix” ou leur “paresse” consistant à vivre dans une forme quasiment de groupuscule .Cela a empêché de développer le comportement partisan sain , de la discipline après le débat démocratique interne , seule démarche pouvant amener à l’harmonie et à la mise en phase des positions et donc des actes de l’ensemble des cadres d’un même parti . Et comme tu le dis si bien à propos du CPR , nul besoin d’être fin analyste ou brillant politologue pour suspecter un très possible déclin de ce qui a pu paraitre une lueur et qui risque de carrément péricliter.Enfin , j’adhère totalement à ce que tu as prédis en fin de contribution concernant l’enjeu des municipales .
Moi aussi j’ai voté CPR sans connaitre de ce parti que le Dr Marzouki , parce que , étant de gauche , loin de l’islam politique en tant qu’idéologie (trop conservateur) et surtout en tant que projet économique de droite , et allergique à tous les autres partis ex Bourguibiens y compris ettakattoul (bien qu’il se dit de gauche) et aux agissements suspects du pdp lors et après la révolution . ce qui m’a attiré dans le cpr c’est l’intégrité de quelques militants (Marzouki , Oum zied …) Mais ma grande surprise était de voir un parti qui se dit laïque de gauche s’allier , et dans une perspective stratégique , avec un parti de droite voir d’extrême droite .en Europe , quand l’extrême droite monte , tout le monde s’attroupe au centre pour contrecarrer , c’est ce qui ne s’est pas fait en Tunisie , et notamment par ettakattoul et le cpr qui se disent de gauche Nous aurions eu une toute autre configuration politique beaucoup plus homogène et plus représentative de la société tunisienne et Ettakattoul et le cpr auraient continué à grimper .Maintenant , bien que la période parait transitoire , cette alliance suspecte sera vraiment couteuse pour tout le monde et pour la Tunisie . et ça ne servira à rien de fuir vers l’avant et de dire que le cpr sera un allié stratégique et pas seulement temporaire avec ennahdha ,(et de meme ettakattoul l’a dit aussi ) il aura perdu pour beaucoup de ses sympathisants l’intransigeance et la transparence qui a attiré tant de monde .et surtout la nature de son projet politique laïque de gauche qui a séduit tant de monde … c’est pour ça j’ai écris aux temps ou j’étais tenté par l’engagement politique en l’occasion au cpr j’ai écris : cpr “deviens ce que tu es” appelant cette maxime de Nietzsche . Mais je crois que je suis encore une fois déçu , et je ne vois pas encore en Tunisie de parti politique dans lequel je pourrais me reconnaitre …Le cpr pour qui j’ai voté deviendra-t-il ce qu’il devrait être ? en tout cas je le souhaite parce qu’il avait -au moins- bien commencé ….
Cher ami Nizar
Je partage totalement vos critiques,mais je ne suis pas déçu d’être de la famille CPR et je continuerai à l’être.je continue à croire de la justesse de ses orientations politiques: défendre les droits et libertés et la démocratie,la justice sociale et l’unité des peuples arabes.Comme vous j’ai des réserves sur la manière dont les négotiations ont été menées avec ennahdha, sur le fonctionnement interne du parti etc….Mais c’est à nous de lutter pour changer la situation et de réformer le fonctionnement du parti et de combattre les comportements néfastes de certains . Le parti a grandi trop vite et il est normal de connaitre les difficultés qu’il connait actuellement .C’est à nous de rectifier les erreurs , préserver l’unité du parti et défendre nos valeurs et nos pricipes qui ont été à l’origine de la confiance des électeurs.Tous ceux qui croient faire du CPR un simple tremplin pour réaliser leurs ambitions égoistes doivent partir ailleurs.On ne peut accepter de décevoir ceux et celles qui nous ont fait confiance.Que tous ceux et celles qui ont été attristés par les derniers évènements au Cpr se contactent et se concertent pour participer activement à la réforme du parti.Contactez moi
Tout le monde ne peut etre content la situation politique en Tunisie et similaire a celle en Angleterre.
2 parti se partage le pouvoir un representant 45 % l’autre 15% du pays. Et les electeurs du parti des 15 % ne sont pas content car beaucoup de compromis ont ete acceptes. Mais reste le choix de sortir de cette coalition si une des grande directions sont cassees par la majorite.
C’est le jeu de la democracie, seul les 40% du pays est 100 %content les reste est trop divise pour peser avec le temps les petits partis s’allieront a d’autre, voleront des electeurs aux grand partis qui sait, mais cela prend du temps.
En tout les cas c’est deja mieux que du temps de BEN ALI ou seul 10% du pays etait contents.
Il faut rester positif et ne pas desespere, je pense la Tunisie est bien entre les mains des tunisiens. Maintenant il s’agit de se battre pour ses droits individuels ne pas hesiter a demander son droit que l’on soit Nahdaoui, CPRiste, ou autre et que l’on teste nos institutions pour que nous avancons
L’article devait à mon avis s’intituler ” états d’âme de l’aile la plus à gauche du CPR “. En effet, le raisonnement pourrait être pertinent s’il n ‘y avait pas ce passage qui recoupe tout ce qui se raconte dans la compagne de dénigrement méthodiquement orchestrée par la gauche défaite en alliance avec les orphelins de l’RCD et une bonne partie de la bourgeoisie francophone.Le lien qui les r
L’article devait à mon avis s’intituler ” états d’âme de l’aile la plus à gauche du CPR “. En effet, le raisonnement pourrait être pertinent s’il n ‘y avait pas ce passage qui reprend tout ce qui se raconte dans la compagne de dénigrement méthodiquement orchestrée par la gauche défaite en alliance avec les orphelins du RCD et une bonne partie de la bourgeoisie francophone.Le lien qui les rassemble est à ne pas s’en douter la haine d’Ennahda, ni plus ni moins ,et ce quitte à tomber dans des calomnies de bas de gamme qui visent à rabaisser les personnes .Ceci est d’autant plus regrettable que parmi ces rabâcheurs , il y en a qui se disent des militants des droits de l’homme.Bref ressasser l’histoire du Qatar comme étant un pays envahisseur est une aberration qui trouve son explication dans la haine des Rcdistes envers la chaine Aljazeera pour son rôle joué pendant la révolution.Ceci est d’une part , d’autre part, il y en a que cela les dérange que la Tunisie revient dans son sillage Arabo-musulman. Ainsi pourquoi n’a t on rien rien dit de notre subordination des années durant à la France jusqu’à interférer dans la composition de notre gouvernement ,et ce même, après la révolution du 14 Janvier?Pourquoi n a t on rien dit de la légion étrangère qu’on nous a imposer par l’intermédiaire du très ambigüe Hakim Elkaroui? les Hwass , les Ben Brahim etc. par ailleurs, s’attaquer à la personne de Mr Ben Abdeslem pour le simple fait qu’il est le Gendre de Gannouchi n’est pas est un argument valable pour s’alarmer autant et pour faire la comparaison avec l’ancien régime.Mr Mbzaa était le cousin de Mr Kaid Essebsi,lequel Mr Kaid Essebsi était l’oncle de Mr Iyad Ben Achour,lequel Mr Ben Achour était le frère de Mme Sana Ben Achour etc. …Pourtant personne n’ a rien dit.
Pour terminer,concernant la stratégie du repositionnement du CPR dans l’échiquier politique Tunisien,quelle meilleure vitrine que celle de la Présidence de la République pour marquer son territoire dans le nouveau paysage politique du pays.Il n’ y a que comparer la position du CPR avec celle du PDP qui à force de râler sur tout est son contraire est devenu le “Parti Des Pleureuses” par excellence, aux yeux de beaucoup de Tunisiens.Par ailleurs Mr Marzouki avec sa modestie sa sympathie et son envie de faire bouger les choses a su faire taire pas mal de mauvaises langues.
Je tiens à signaler,enfin,que faire de la politique est tout à fait différent à celui de militer dans un parti ou dans une association.Mr Chebbi qui n’a pas su faire la part des choses l’a payer cash lors des récentes élections.Aujourd’hui encore il continue à faire semblant de ne pas comprendre, au contraire Mr Marzouki me semble avoir bien saisi la nouvelle Donne et il essaye d’en tirer un maximum de profit pour son parti.Ceci étant l’avenir nous dira qui a raison ,et qui est complètement à coté de la plaque..
A vrai dire je comprends tout à fait votre déception. Le CPR était trop centré sur Marzouki. Maintenant que ce dernier a accompli son souhait le plus cher, à savoir la présidence de la république, le parti s’est endormi.
Mais bon, si vous parlez d’inexpérience en politique, tous les partis tunisiens sont inexpérimentés; La Tunisie est en première année politique. La seule exception reste Ennahdha qui a financée de l’extérieur et formée pour mettre en place une politique régionale post-révolution. N’oublions pas que ce parti est vieux de 30 aussi…
Donc, étant membre du CPR aussi, je demeure optimisite car nous sommes encore à la case départ. Le parti a commis plusieurs certes, mais n’oublions pas que les débuts sont toujours l’étape la plus difficile. La question à se poser maintenant c’est, comment le parti va-t-il tirer profit de ses erreurs?
C’est facile de baisser les bras, vous devez avoir vos raisons que j’ignore peut-être…Mais personnellement je préfère demeurer optimiste car la politique est un travail de longue haleine. Et il faut beaucoup de patience.
J’ai toujours foi en ce parti, mais je demeure aussi réaliste et ne me laisse pas emporter par les belles paroles.
Vive le CPR.
@ M. A.Bouheche
Chèr Monsieur, je crois deviner dans vos propos une certaine distance et même un certain dédain envers cette bourgeoisie Tunisoise francophone dite (à tort) de gauche. Sur ce point, nous nous rejoignons (cf; un de mes précédent article sur ce sujet : http://nawaat.org/portail/2011/11/01/deconfiture-des-dits-progressistes/ ).
Cependant, je suis francophone, je n’ai pas choisi de l’être et finalement je ne le regrette pas (vous en êtes un aussi apparemment :-) )
Malheureusement, je crois que vous tombez dans la même erreur que ceux que vous prétendez combattre. Je m’explique : dans notre pays, le mot “gauche” est devenu (et depuis qq décennies déjà) synonyme de francophone, de bourgeoisie, d’abandon des valeurs musulmanes, de la langue arabe, ect … laissez moi vous rappeler que Gauche et Droite en matière de politique, avant d’être des clivages de mœurs sont avant tout des orientations ECONOMIQUES !
Alors, si par votre expression “aile la plus à gauche du CPR” vous insinuez que je suis un bourgeois francophone laicard à la française : vous vous trompez … mais cela ne m’étonne pas vu la confusion de ces concepts dans la tête de mes compatriotes.
Cdt
Nizar CHABBI
bonjour Mr Chabbi
Il me semble avoir bien fait la distinction entre la gauche en tant que telle de la bourgeoisie francophone,et des orphelins du Rcd.En effet j’ai bien spécifié que le lien qui pouvait exister entre ces trois composantes de la société Tunisienne est un lien circonstancié par la haine du parti Ennahda.
Par ailleurs, s’agissant de la politique conciliatrice du CPR après le 23 octobre 2010,je reste persuadé que le Parti se devait de tendre la main à une Tunisie qui avait le plus besoin de toutes ces forces vives pour rebondir.D’autre part le parti se devait de se frayer un chemin afin de se trouver une place au soleil pendant se repositionnement de l’Échiquier politique tunisien.Il y aura certainement beaucoup de perdants, mais le CPR brillera toujours , a ne pas s’en douter, parce qu’il a su agir à temps, et tant pis pour les autres.
bien cordialement.
A.Boucheche
Le Dr Marzouki devrait déclarer non grata les responsables des 198 pays qui caressaient dans le sens du poil ZABA .
Je n’ai jamais compris l’engouement pour ce personnage certainement sincère et honnête mais qui relève du fantasme fou du Panarabisme qui a accouché de tous les dictateurs arabes de ce jour .
Non il devrait juste “i7ot feth9il” ceux parmi les français qui l’ont soutenus pour des raisons pécuniaires, ça ne fait que qq personnes après tout.
Si vouloir fonder les bases d’une union économique est une folie, on est loin d’être sortit de l’auberge…