Définition préalable : Pour désigner la microscopique portion de la population tunisienne dont Maya Ksouri est à mon humble avis la parfaite caricature, il m’a fallu inventer un nouveau terme : « la micro-classe » de Tunisie. Je les nommerais aussi parfois dans mon texte les « self-hating Muslim » par effet miroir au terme « self-hating Jew » qui désigne chez nos cousins hébraïques ceux parmi les leurs qui osent critiquer la politique israélienne ou la chape de plomb que leur communauté abat sur ses individus.
Je pense que plus dure et plus sale est la cabale menée contre Mme Ben Sedrine, plus sûrs nous devons être de la justesse de son combat et de la nécessité de cette IVD et de son caractère public. Parce qu’à y penser juste un peu plus, à qui profiterait le déraillement de cette IVD à part à ceux dont les mains sont souillées du sang de ceux qu’ils ont torturé, voir tué, des arracheurs d’ongles, des casseurs de côtes de bras et de jambes, des arracheurs de dents, des violeurs, des électrocuteurs, de leurs donneurs d’ordres, et de cette petite partie de la population qui y trouvait son compte ?!
Il m’importe de vous rappeler qu’en votre qualité de ministre « technocrate » que les circonstances ou autres sombres réseaux ont parachuté à ce poste, votre devoir est de gérer les affaires courantes d’un ministère moribond pour une, et une seule, saison touristique. Par conséquent, il n’est en aucun cas question que des ministres d’un gouvernement d’intérim et encore en période d’essai qui plus est, veuillent toucher à des principes de politique étrangère qui sont parmi les derniers vestiges de la dignité perdue de ce peuple.
Comme beaucoup de ceux qui m’entouraient, après la révolution et surtout pendant la campagne électorale, je me suis engagé corps et âme dans l’activité politique. J’ai participé à la campagne électorale du CPR la joie au cœur, et en y mettant de ma personne, de mon temps et de mon argent. Depuis mes années d’université, le Dr Marzouki était pour moi un exemple, une voix courageusement audible brisant un silence national emprunt de peur, de lâcheté et souvent de complaisance.
A quoi est due la déculotttée de la gauche tunisienne et d’une manière plus générale des partis s’auto-déclarant « progressistes… Lire la suite