Après le tapage médiatique sur Baya TV, la chaîne de télévision a arrêté la diffusion. Le projet, qui a coûté des milliards selon son promoteur, a pris une fausse route. Freiné par une décision de la HAICA, le plan du fondateur de la chaîne, Marwen Ratel, est l’illustration d’un paysage médiatique déroutant.
La Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a soumis, le 18 février 2020, les dossiers des chaînes qui diffusent de manière illégale, sans la licence du régulateur, à l’Instance Nationale de la Lutte Contre la Corruption (INLUCC). Trois médias sont concernés : Nessma TV, Zitouna TV et la radio Quran Karim.
Reflet de l’enlisement de la transition politique, la résurgence des résistances au changement dans le secteur des médias complique la tâche de la Haica. Déjà, héritant d’un paysage restauré dans l’urgence, au lendemain du 14 janvier 2011, la Haute instance entame un premier mandat difficile face à des médias issus d’« une libéralisation fondue dans le moule étatique », qu’elle devra tenter de démanteler, d’ici les prochaines élections […].
C’est devant une salle comble de journalistes que l’équipe de la HAICA au complet s’est présentée ce matin lors de sa première conférence de presse. L’instance, dont la mise en place a été retardée pendant des mois, a parlé des dossiers sur lesquelles elle commence à travailler. L’instance doit rapidement se mettre au travail et faire sa place
Aujourd’hui au SNJT une conférence de presse annonçait le lancement d’une coalition civile pour défendre la liberté d’expression en Tunisie. Une manière de montrer au gouvernement que la société civile est unie et qu’elle n’entend pas baisser les bras.
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