Une lettre ouverte signée par Nadia El Feni a été adressée à la direction du Festival International de Carthage. Dans sa lettre, Nadia El Feni accuse le directeur du festival, Ibrahim Letaïef, d’avoir ignoré son film « Même pas peur », grand prix du documentaire au festival Fespaco 2013 et d’avoir censuré sa projection aux JCC.
Art et Violence. Où commence l’un, où finit l’autre… et vice-versa
L’on ne compte plus le nombre d’attaques contre les artistes, leur créations, leurs paroles, leurs opinons, leurs libertés d’expression. Plusieurs fois, ils ont fait et été l’objet d’agressions physiques, verbales, écrites. Devenus ennemis incommensurables des salafistes, qui les violentent et les menacent de mort, approuvés directement ou indirectement par les islamistes d’une part, du système judicaire et des policiers d’autre part
L’instrumentalisation idéologico-politique du cinéma : l’affaire Persepolis
Assujettir l’art à l’idéologie n’est pas l’apanage de la situation post-révolutionnaire en Tunisie. Il s’agit là d’une tentation qui a guetté la diffusion de la culture cinématographique dans le pays pendant plusieurs décennies. L’histoire de la FTCC (Fédération Tunisienne des Ciné-clubs) est à cet égard exemplaire.
Le film et les malentendus de la révolution : l’affaire Nadia Al Fani et Persepolis
La révolution du 14 janvier a eu pour conséquence de déverrouiller l’espace public. Les événements cinématographiques n’ont pas échappé à cette tendance. Des films ont été projetés un peu partout dans le pays, y compris dans les régions les plus déshéritées…
Tunisie : Culture et décentralisation culturelle.
Par Amira Chebli – On ne peut pas parler de révolution en Tunisie sans parler de culture et de décentralisation culturelle, parce que la marginalisation qui s’est faite pendant deux dictatures successives n’était pas que économique et sociale mais elle était aussi et surtout culturelle. […]
Freedom of expression in post-revolution Tunisia: “moral” and “legal” new basis for censorship ?
We cannot deny that unprecedented winds of freedom have blown over the Tunisian media in the post revolutionary era, where it is no longer a taboo to criticize politicians. After the October, 23 election, and the arrival of a legitimate, and democratically elected government, now we can ask ourselves if this freedom of criticism will continue.
Liberté d’expression en Tunisie : la justice, nouveau fer de lance de la censure ?
[…] En mai 2011, soit cinq mois après le départ de Ben Ali, cinq pages du réseau social Facebook ont été censurées en Tunisie sur ordre du tribunal militaire. […]
Tunisie : A quelque chose malheur est bon
Je tiens tout d’abord à préciser que je suis une inconditionnelle des droits de l’homme et des libertés dans leur sens le plus large. Je ne soutiendrai dans aucun cas le projet islamiste.Toutefois, certains raisonnements me laissent perplexe. Je voudrais poser quelques questions aux artistes qui expriment leurs inquiétudes quand à la régression de la liberté d’expression avec l’avènement des islamistes au pouvoir.
Charia Hebdo l’art d’un clown tristement grotesque
Le dernier numéro de Charlie Hebdo est sorti dans les kiosques la semaine dernière après un énorme tapage médiatique et l’incendie de leur siège par des fanatiques soi disant…le moins qu’on puisse dire, c’est que la médiocrité était eu rendez-vous.
الحرية لا تتجزّأ: ملاحظات حول خطاب إذاعة الزيتونة
Aux trois mousquetaires de la censure
« Le silence de Dieu permet le bavardage de ses ministres », nous dit Michel Onfray. Nous Tunisiens, avons une preuve locale. […]
Attention Rhinocéros
Par Hind Mandy- L’attaque du cinéma AfricArt le dimanche 26 juin 2011 est inqualifiable et l’agression de son directeur Habib Belhedi est un acte grave contre l’un des actants de la vie culturelle tunisienne des plus actifs. Ce qui aggrave ces actes c’est l’indifférence ambiante et l’impunité la plus totale dans laquelle ce déroule ce vandalisme et cette sauvagerie. Nous sommes en danger, nous commençons la mutation. Réactions éparses : quelques politiques condamnent timidement, d’autres accusent les organisateurs de provocation. Déjà en panne de praxis culturelle le ministère de tutelle regrette du bout des lèvres. Quelle hypocrisie générale !!!
« Mon dieu je vous aime »
Par Wafa El Abed – Je ne connais pas Nadia el Fani, je n ai aucun rapport avec elle. Je suis musulmane pratiquante et très fière de l’être. Aujourd’hui, comme la majorité d’entre nous, je suis vexée, choquée, extenuée voire même anéantie par l’état de provocation qui perdure une fois que le calme règne, ce que j’estime planifié et prémédité.
Réflexions sur le film de Nadia El Fani
Par Wael.K – Le titre est plus que provocateur. La réalisatrice cherche bien à se faire insulter avec son air narquois (pour jouer la pauvre victime ensuite) ! Elle l’a avoué lors de son “show” sur Hannibal TV, elle provoque
Non musulmans, pas moins Tunisiens. L’affaire Nadia Al Fani
Par Ons Bouali – Un tube digestif, voilà à quoi ressemble le peuple tunisien dans un discours chiraquien. Tant qu’ils « se soignent, ont des écoles et mangent », il est vain pour les Tunisiens d’aspirer à davantage de liberté et de droits. […]