Le 20 mars fut célébrée la Journée internationale de la francophonie, occasion de nous remémorer que la langue française, la cinquième au monde, est parlée actuellement par 300 millions de personnes, dont la plus grande part se trouve en Afrique. Lorsqu’elle est évoquée, tout le monde pressent confusément que d’innombrables bienfaits sont suscités par l’existence d’une francophonie culturelle (les locuteurs) et politique (l’Organisation internationale de la francophonie qui ne recoupe pas exactement l’extension du français dans le globe). Cependant, une fois cette date du 20 mars passée, les conséquences à en tirer sont systématiquement chassées par la myriade d’évènements alimentant l’actualité, et meurent ainsi dans les limbes de nos esprits sans cesse tourmentés par la course infernale du présent.
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