شمال العطش

بعد أن رصدت نواة مشكلة العطش و حوكمة المياه في كل من سجنان شمالا، دوز جنوبا و القيروان والقصرين وسط البلاد، ،عاد فريق نواة هذه المرة للشمال راصدا أحد أكبر المظالم المسلّطة على القرى المجاورة لسدّ سيدي البرّاق التي تسجل مستويات قياسيّة في نزول الأمطار، ومع ذلك فإنّ أزمة مياه الشرب تمثّل كابوسا حقيقيّا للأهالي.

L’assistance psychologique des victimes du terrorisme

Chokri Soltani, 14 ans, accompagnait Mabrouk Soltani, son cousin de 16 ans, à Jebel Mghila, (délégation de Jelma, Sidi Bouzid) pour une journée de pâturage ordinaire. En chemin, ils croisent trois individus armés qui les ligotent, avant de décapiter Mabrouk. Sous la menace, Chokri est contraint de rentrer avec la tête de son cousin dans un sac en plastique. Plus d’une semaine après, l’onde de choc de cet horrible assassinat est entretenue par des médias dominants prêts à toutes les dérives.

Harcèlement sexuel : Un jour… un combat

Au café-théâtre le mondial, lundi 9 novembre 2015 à 18h, plus d’une cinquantaine de personnes se sont rencontrées pour parler « harcèlement sexuel ». C’est dans le cadre de la campagne « un jour… un combat » de la Coalition pour les droits sexuels et corporels dans les sociétés à majorité musulmanes (CSBR) que l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates en partenariat avec l’Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissible, We Exist (Mawjoudin), Chouf, Groupe Tawhida Bechikh, Rojainu, Waii et Withour Restrictions que ce rassemblement s’est tenu.

Violence(s), le mystère du passage à l’acte théâtral

Après une avant-première au Piccolo Teatro de Milan, Violence(s) mise en scène par Fadhel Jaibi sur un texte de Jalila Baccar fait son avant-première nationale à la salle du quatrième art, le 6 novembre 2015. Sur scène, Violence(s) lie deux générations, celle des aînés du théâtre, Jalila Baccar, Fatma Ben Saidane, Lobna Mlika et Noomene Hamda, à celle des jeunes fraîchement sortis de l’École de Théâtre Nationale, à savoir Nesrine Mouelhi, Ahmed Taha Hamrouni, Aymen Mejri et Mouin Moumni.

Violence policière : l’impunité encore et toujours

La nuit du 24 octobre 2015, Moez Riabi, un jeune de 24 ans se trouvait un resto-lounge du centre-ville de Tunis. Sa soirée tourne mal. A deux heures du matin, trois individus l’aspergent de gaz en plein visage. Moez est bloqué à l’intérieur du restaurant. Il est agressé à coup de poing, de pieds et de jet de bouteilles de bières. Il en sortira avec trois fractures aux doigts et une déchirure du ligament de sa main gauche. Les trois agresseurs prennent la fuite.

Klay BBJ, artiste enragé

Conduits à 8h30, le matin du 21 octobre devant le juge d’instruction de Bab Bnet, Klay BBJ et ses deux compagnons de détention sont accueillis par une centaine de personnes venues s’indigner et soutenir les détenus. Peu après dix heure du matin, les trois jeunes hommes sont acquittés.

Corruption : Valse avec la SPROLS

Peu après le 14 janvier, les habitants de quatre cités de la Société de Promotion des Logements Sociaux (la Marsa, Al Manar, Al Romena et Menzah 8) décident d’arrêter de payer leurs loyers. En mai 2013, la SPROLS adresse des verdicts d’expulsion sélectifs. La suite est venue en mars 2014, quand Ahmed Ammar Youmbai, ministre des Affaires Sociales, promet un règlement définitif et global de la situation des quatre cités avant le 31 mai. Il précise que la priorité de cession de ces logements sera donnée aux locataires actuels de ces habitations, et à des prix raisonnables, sans autres détails.

Réfugiés en Tunisie, des vies suspendues

Pendant que l’attention médiatique internationale battait son plein au sujet des réfugiés syriens, les conditions de vie des migrants en Tunisie passent à la trappe. Qui se souvient encore du Camp de Choucha qui a pourtant défrayé la chronique pendant de longues semaines, à partir du mois de février 2011 ?

#Manich_Msamah : Les mouvements de protestation entre le 8 et le 21 septembre

La première semaine de la campagne #Manich_Msamah a été marquée par la violence policière, prétextée par l’état d’urgence. Les rassemblements ont été violemment dispersés ou avortés par l’arrestation des organisateurs, comme à Sfax, au Kef, à Sidi Bouzid, à Sousse, à Tunis… surtout avec la propagation de la vague protestataire dans plusieurs villes et la détermination des organisateurs à maintenir la manifestation nationale du 12 septembre à Tunis.

#Manich_Msamah : Une journée avec l’une des initiatrices de la campagne

Afin d’offrir un tour d’horizon de la manifestation #Manich_Msamah du 12 septembre 2015, la caméra de Nawaat a suivi Samar Tlili, jeune militante, et porte-parole de #Manich_Msamah lors de sa première conférence de presse tenue aux locaux du syndicat des journalistes Tunisiens. A travers elle, Nawaat a pu transmettre les détails de la manifestation nationale, de sa planification jusqu’à son achèvement.

Mouhib Toumi : Les circonstances d’une arrestation et poursuite judiciaire en raison d’un post sur facebook

C’est le 17 août dernier, au tribunal de Djerba, que s’est tenue l’audience de Mouhab Toumi. Celle-ci ne portait pas sur le terrorisme, la contrebande, la violence ou sur d’autres affaires pénales. Nawaat est allé à la rencontre de Mouhib à Djerba après le report de l’annonce du verdict dans le cadre de son procès, au 24 août prochain.

Femmes & Pub : la servitude standardisée…

La pub envahit notre quotidien, ce qui alimente la critique et l’envie de s’en protéger chez certains, tout comme, du reste, la consommation démesurée chez d’autres. Ceci est un constat qui ne cherche pas à faire une énième étude de l’image de la femme dans la publicité, jugée dégradante ; mais, plutôt, de formuler des interrogations par rapport à l’exploitation du corps des femmes et les inégalités de traitement médiatique entre les genres. Entamer un débat sur cette identité sexuelle démesurée, irréelle et hâtive qu’orchestre la publicité est nécessaire. Si cet article contient plus de questions que de réponses, c’est parce que, en Tunisie, cette sexualisation publicitaire est encore subtile. Par crainte de voir ce phénomène se développer, il convient de procéder à une sorte d’”arrêt sur image”.

مدينة الثقافة: أرخبيل المناورات المشبوهة

في قلب العاصمة تونس، تبرز كرة ضخمة قبيحة من البلّور تسنُدُها أعمدة شاهقة. شيء يشبه كرة الكريستال، تزيد إنارته الباهتة من عتمة هذا المبنى الموحش المُسمّى مدينة الثقافة. وجوهه المتعدّدة تذكّر الفنّانين المارّين أمامه بكلّ المال المُبذّر والذي كان يمكن أن يُنفَق على تمويل العديد من المشاريع الإبداعية التي صارت حبيسة الماضي.

La Cité de la Culture : L’archipel des manœuvres douteuses

Lugubre, au cœur de Tunis, apparait une immense boule en verre, posée sur de grands pieux. D’une pâle clarté, une sorte de boule en cristal qui augmente à sa vue, l’obscurité de ce lugubre édifice qu’est la Cité de la Culture ; qui à ses nombreuses facettes, rappelle aux passants artistes, l’argent qui aurait pu servir à donner vie à d’innombrables créations désormais prisonnières du passé.

Mort de Houssem Saidi en Algérie : Crime ou suicide, une affaire qui impose interrogation

Le 16 juillet 2015, vers 19h30, Houssem Saidi journaliste en freelance a été retrouvé mort à Alger Centre par les autorités algériennes. Le 20 juillet, le corps de Houssem Saidi a été rapatrié en Tunisie après une première autopsie algérienne. Il a été conduit par la suite à l’hôpital Charles Nicoles, où a eu lieu une seconde autopsie. Le lendemain, au cimetière du Djallez, des centaines de personnes ont assisté à l’enterrement du jeune tunisien mort dans des circonstances suspicieuses. Soupçonné d’être victime d’un meurtre prémédité, cette thèse est rapidement écartée par les services de sécurité algérienne.

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