Le droit de circuler librement compromis : Incompétence sécuritaire ou abus de pouvoir

La banlieue nord de Tunis voit plusieurs de ses accès barricadés, fermés, et interdits de passage au commun des citoyens. La route menant au palais de Carthage, l’un des plus prestigieux symboles de l’État tunisien depuis l’indépendance, se retrouve notamment bloquée. Est-ce par excès de sécurité ou par incompétence que l’État en est réduit à ne trouver que cette solution de facilité consistant à barricader les accès au palais présidentiel ?

« Etat de grâce » … Prémisses d’une incompétence déclarée

Un Ministre qui plagie ses discours. Un chef de parlement qui propose Une caisse Nationale de Lutte Contre le Terrorisme subventionné par le citoyen à l’image d’un 2626 « Bis ». Une très mauvaise gestion de la crise par la ministre du Tourisme, devant l’annulation de 3000 réservations touristiques et une perte sèche de plus de 500 millions d’euros. Une année blanche scolaire qui pointe le nez face à un ministre de l’Éducation qui reconnait n’être qu’un professeur d’histoire sans connaissances administratives. Un chef de gouvernement qui jette ses responsabilités sur ses collaborateurs en leur faisant porter le chapeau d’une crise qu’il aurait pu éviter moyennant une bonne stratégie et un bon sens.

On ne change pas un régime qui gagne

On doit cesser de rêver, les anciens régimes de ces deux dictatures ont été restaurés dans une parfaite perfection, si celui de l’Egypte a vu lors de sa restauration un passage sanguinaire, celui de la Tunisie était plus clément et s’est vu restauré « démocratiquement ». Il s’agit d’une stratégie géopolitique d’envergure internationale qui dépasserait nos petites querelles et soucis quotidiens. Alors, approuvons, jouons l’hypocrite ou quittons ce pays car pour garantir ses intérêts l’oncle Sam n’est pas prêt à changer un régime qui a toujours gagné.

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