L’objectif de ce travail est de rechercher les causes de l’échec scolaire, d’analyser les disparités entre garçons et filles et de positionner l’école par rapport au reste de la Tunisie. Au total, les données analysées concernent 783 élèves et 43 classes d’une école primaire située en milieu rural en Tunisie centrale entre 2009 et 2014.
La campagne silencieuse !
On a souvent tendance à oublier que les écosystèmes méditerranéens ont toujours été façonnés par l’homme, avant que la machine ne soit mise à contribution pour transformer, le plus souvent de façon irréversible, des espaces entretenus par les bras de l’homme durant des millénaires.
Des droits humains… et de ceux des animaux !
Défendre le droit de l’animal ne contredit en rien la défense du droit humain dans ses dimensions multiples. Dire que l’espèce humaine est une espèce biologique n’est pas réducteur, mais replace l’homme dans ses dimensions naturelles. Le droit des animaux se base sur une donnée fondamentale en biologie, à savoir que le monde animal n’est pas hiérarchisé et que l’homme n’a rien de plus en tant qu’être biologique que le reste des animaux ! La vision religieuse selon laquelle l’homme est l’héritier du divin sur terre est dépassée depuis le développement des thèses sur l’évolution du monde vivant.
Espèces et espaces protégés, jusqu’à quand durera l’immobilisme ?
Les aires protégées tunisiennes, et les parcs nationaux en particulier, font partie de certains programmes d’enseignement, tant au primaire qu’au secondaire ou dans certaines institutions universitaires. Leur connaissance demeure cependant superficielle et l’état de conservation des ressources qu’elles renferment demeure très en-deçà des attentes du public.
La COP 22, une occasion ratée pour la société civile !
Le manque d’engagement des milieux académiques dans la défense des intérêts de la société fait partie des causes qu’on peut évoquer dans à propos des faiblesses constatées dans le positionnement de la société civile. Il n’en reste pas moins que de nombreux mouvements associatifs autour de la planète ont développé des alternatives louables, défendables et justes.
Petrofac et Cie, que le pillage cesse !
La mobilisation était totale, pour maintenir Petrofac en activité : une dizaine de ministres engagés pour conclure un accord entre l’entreprise et les manifestants. De telles mobilisations sont rares, même pendant des moments très pénibles que le pays a vécu, tels l’affreux accident qui a eu lieu à Kasserine, ou encore les inondations que connaissent nombreuses régions et même la capitale, ces jours-ci !
De la surenchère sur nos ressources en eau
Selon la SONEDE, les coupures d’eau sont dues au manque de ressources mobilisables dans les barrages. La réalité est tout autre. Démonstration.
Changements climatiques : vrais problèmes, fausses solutions
Nos choix énergétiques sont toujours orientés vers l’utilisation de combustibles fossiles, notamment en matière de production d’électricité. Il est notoire que nous disposons de suffisamment d’heures d’ensoleillement pour que nos besoins énergétiques soient couverts par l’énergie solaire, une production propre et durable. Il semble que personne ne veuille aller dans ce sens, et que l’administration, en particulier, ne souhaite promouvoir ce genre d’approche.
Leçons à tirer des derniers mouvements sociaux
Des leçons méritent d’être tirées des derniers mouvements sociaux qui ont secoué le pays et se sont étendus à de nombreuses régions. Certains de ces mouvements continuent encore, mais la plupart se sont arrêtés au bout de quelques jours de manifestations.
Changements climatiques et justice, des liens inconditionnels !
La société civile tunisienne est pour le moins absente des grands mouvements internationaux pour le climat et n’est pas encore parvenue à intégrer les axes de lutte contre les changements climatiques dans ses agendas.
Ces pratiques honnies qui perdurent !
Nous assistons, démunis, à la libération de personnes jugées dangereuses, alors que des jeunes sont poursuivis en justice pour des faits beaucoup moins graves, comme la consommation de cannabis. Les contrebandiers et les corrompus de tous bords ne sont pas inquiétés, car il semble que les mesures prises en matière de lutte contre le terrorisme ne les concernent tout simplement pas.
L’urgence de lutter contre les plantes invasives
Actuellement, la morelle jaune semble impossible à éradiquer dans de nombreuses régions. Son extension vers les régions arides de la Tunisie centrale et méridionale est hautement probable. Là, elle risque de s’étendre en particulier dans les périmètres irrigués. Ce qui rend son confinement difficile, c’est l’absence de tout service qui s’occuperait de son élimination des bords des routes d’où elle commence son expansion. Les services municipaux des villes où elle est présente ne sont pas conscients du danger de son extension et, encore plus grave, nombreux sont les agriculteurs qui n’ont aucune idée du péril qu’elle représente.
حول نُدرَة الأنواع الحيوانيّة الطبيعيّة في تونس
تقتصر الأنواع (أو الأجناس) التي سيتمّ التطرّق إليها في هذا المقال على الثديّيات والطيور الأرضيّة. لن يتمّ تناول الأجناس البحريّة إلاّ عرضًا، وعند الضرورة. وضمن الأجناس البرّية، سينحصر الحديث على الحضريّة منها بهدف محاولة الإلمام بأسباب نُدرتها، لأنّه يمكن أن تكون المخاطر المحيقة بالأنواع المهاجرة (الطيور) ذات أسباب غير محلّية.
Sur la raréfaction des Amphibiens et Reptiles en Tunisie
Dans un précédent article, il a été question de la raréfaction des Mammifères et Oiseaux terrestres. Dans le présent papier, il sera question du reste des Vertébrés vivant en Tunisie, à savoir les Amphibiens et les Reptiles, même si ces deux groupes d’espèces suscitent le plus souvent dédain et crainte chez la plupart des gens.
Sur la raréfaction des espèces animales naturelles en Tunisie
Les espèces dont il sera question dans le présent papier se limitent aux Mammifères et Oiseaux terrestres. Les espèces marines ne seront évoquées qu’accessoirement, et quand le besoin se fait sentir. Parmi les espèces terrestres, seules les espèces sédentaires seront évoquées, pour tenter de cerner les causes de leur raréfaction, car les menaces pesant sur les espèces migratrices (Oiseaux) peuvent ne pas avoir des causes locales.
Préludes au développement de l’écotourisme en Tunisie
Passé ou encore de mode, l’écotourisme en Tunisie ? Difficile de répondre de manière tranchée à cette question, car ce secteur peine encore à émerger et prendre place dans le paysage économique. Une question demeure toujours en suspens par rapport à cette activité (définie comme un tourisme respectueux de la nature et de la culture, mais aussi dont les revenus passent directement aux populations locales) est le rôle dévolu aux populations locales et aux revenus qu’ils peuvent tirer de ce genre d’activités.
مجامع التنمية الفلاحيّة لمياه الريّ، وجه آخر لسوء التصرّف في الماء بالأرياف
في السنوات الأخيرة، تزايدت مسيرات الاحتجاج على انقطاع الماء في الوسط الريفي. وتناولنا في مقال سابق توزيع الماء الصالح للشراب في الوسط الريفي، معتقدين أنّ الحالات التي تطرّقنا إليها، لجهة سوء التصرّف في شبكة الريّ من قبل مجامع التنمية الفلاحيّة، كانت أسوأ ما يمكن حصوله، واقترحنا مداخل حلول. في هذا المقال، ننكبّ على مسألة التصرّف في توصيل الماء للفلاّحين بالمساحات السقويّة . إذ تدير م. ت. ف.، إلى جانب توفير الماء الصالح للشرب والتصرّف في الشبكة، المساحات السقويّة طبقًا لنفس الإطار القانوني ( منشور 1819 لسنة 1999).
Les GDA d’irrigation, une autre facette de la mauvaise gestion de l’eau en milieu rural
Dans un précédent article, nous avons évoqué la distribution de l’eau potable en milieu rural, croyant que les situations décrites en terme de mauvaise gestion du réseau en milieu rural par les GDA étaient les pires à connaître et avions proposé des pistes de solution. Dans le présent article, nous nous penchons sur la gestion des périmètres irrigués qui assurent la fourniture de l’eau aux agriculteurs. Tout comme la fourniture de l’eau potable et la gestion du réseau, les périmètres irrigués sont gérés par des GDA (Groupements de Développement Agricoles) et dont le fonctionnement est réglé par le même cadre légal (Décret n° 1819 de 1999).