La plupart des entreprises communautaires créées durant l’année écoulée veulent opérer dans l’agriculture. Mais ce projet porté à bout de bras par le président de la république n’est pas à la hauteur de ses attentes. Du moins pour l’instant.

La plupart des entreprises communautaires créées durant l’année écoulée veulent opérer dans l’agriculture. Mais ce projet porté à bout de bras par le président de la république n’est pas à la hauteur de ses attentes. Du moins pour l’instant.
Jamais un président tunisien n’a été confronté, comme l’est Kais Saïed, à l’étalage sur la place publique de son état de santé. Cette épreuve a commencé dès l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle. Après s’être abstenu de commenter les rumeurs sur sa santé, notamment mentale, le chef de l’Etat vient pour la première fois de répondre à celles suscitées par son absence de fin mars-début avril 2023.
Même si les deux parties ne le reconnaissent pas officiellement, l’entrée en vigueur de l’accord sur la libéralisation du transport, conclu le 11 décembre 2017, est dans l’impasse. Le gouvernement tunisien ne l’a pas encore ratifié, en raison de résistances de l’UGTT et de Tunisair. Tandis que l’Union Européenne (UE) élude toute possibilité d’assistance financière.
Jadis contrôlé par des habitants de Jelma, délégation relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, le commerce informel de la rue d’Espagne est aujourd’hui sous la coupe des fils du village de Sbiba, originaires de Kasserine. Et il s’agit d’un monde très particulier, à l’organisation et au fonctionnement très codifiés. Une étude en dévoile les secrets.
Tunisia’s new agreement with the IMF is just two months away from becoming operational. The government, however, is far from being prepared to navigate what follows once it begins the precarious task of dismantling the subsidies system which covers basic goods and hydrocarbons. Rather than alleviating pressure on the country’s most vulnerable groups, it is likely to incite anger and indeed set off the social time bomb that it had hoped to disarm.
A deux mois de l’officialisation et de l’entrée en vigueur du nouvel accord avec le FMI, l’Etat tunisien est loin d’être dans les meilleures dispositions pour gérer la phase post-démantèlement du système de subvention des produits de base et des hydrocarbures. Il risque de provoquer la colère des plus démunies et, ainsi, faire éclater la bombe sociale au lieu de la désamorcer.
Supposé soutenir et protéger les lanceurs d’alerte, comme l’impose la Convention des Nations Unies contre la corruption, l’Etat tunisien les abandonne très souvent à leur sort. Quand il ne se rend pas complice des misères qui leur sont faites.
Cinq après la première tentative de cession de deux des cinq entreprises de médias, partiellement confisquées, aucune, à l’exception de radio Zitouna FM, n’a réussi à sortir de la confiscation pour retrouver une vie normale. Explications.
Le débat sur la refonte de notre modèle de développement, à la mode au lendemain du 14 janvier 2011, est finalement tombé aux oubliettes. C’est ce que regrette l’économiste Hachemi Alaya, invité de l’Université d’été de la Fondation Mohamed Ali El Hammi. Or c’est à Bourguiba que l’on doit le modèle tunisien, en vigueur depuis près d’un demi-siècle, rappelle-t-il.
On peut comprendre que l’Etat se soucie d’éviter qu’un instrument aussi sensible qu’une radio coranique tombe entre de « mauvaises mains ». Cependant, la manière dont Radio Zitouna a été « transférée » à l’Etablissement de la Radio Tunisienne est plutôt étonnante. Puisqu’elle n’a pas de base légale.
Pendant deux ans, à partir de mai 2020, l’Etat tunisien et la société ABCI N.V. ont négocié pour trouver une solution à l’amiable au litige qui les oppose depuis quarante ans au sujet de la BFT. Après l’échec de ces tractations en décembre 2021, le CIRDI, saisi de cette affaire depuis 2004, a repris la procédure arbitrale qu’il avait suspendue pour donner une chance aux négociations.
Les femmes rurales tunisiennes sont victimes d’inégalités criantes en matière d’accès à l’héritage. Les entraves sont à la fois de nature sociale et personnelle, législatives, logistiques et liées au fonctionnement même de la justice. Une étude fait le point sur la question.
Le colza devait permettre d’améliorer les performances de l’agriculture tunisienne, de renforcer l’autonomie nationale en huiles et protéines végétales, et de rééquilibrer la balance commerciale. Mais 30 ans après l’introduction de cette culture, la Tunisie n’a toujours pas récolté les fruits escomptés. A qui la faute ?
Trois semaines après avoir officialisé la liquidation de la Banque Franco-Tunisienne et refusé, dans la foulée, une offre de la société ABCI N.V. de recapitaliser la banque à hauteur de 50 millions de dinars, les autorités ont écrit à l’actionnaire majoritaire pour lui demander son avis sur… la liquidation. Changement stratégique ou seulement manœuvre tactique ?
Le litige entre l’Etat tunisien et la société ABCI Investments N.V., actionnaire majoritaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT), n’est pas le premier à opposer notre pays à un investisseur étranger. Les dossiers du même type se sont succédé depuis les années 80 sous Bourguiba, en passant par l’ère Ben Ali. Et la Tunisie n’a pas fini de payer les pots cassés. Rétrospective.
Trois ans et demi après l’adhésion de la Tunisie au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), les retombées ne sont pas à la hauteur des espoirs. Et le tort est partagé entre notre pays et ses opérateurs, d’un côté, et d’autres membres de cet ensemble économique régional -le plus important d’Afrique subsaharienne de par sa population- pas encore prêts à s’ouvrir aux produits tunisiens.
There will be no fiscal revolution for Tunisia in 2022 as many might have once hoped. The country’s new finance law remains loyal to the same business model under which physical persons, including the most disenfranchised segments of the population, contribute a significantly larger portion to tax revenues than do businesses.
La révolution fiscale tant attendue n’aura pas lieu en 2022. En effet, la nouvelle loi de finances est restée fidèle au même business model qui fait porter aux personnes physiques –y compris celles appartenant à la franche défavorisée- une –beaucoup- plus grande contribution aux recettes fiscales que celle des entreprises.