Lancée le 15 janvier, la consultation nationale est présentée par le président Kais Saied, comme un outil démocratique pour sonder le peuple. Encore faut-il qu’elle soit accessible à toutes et à tous. Une condition qui fait défaut mais qui ne semble pas faire vaciller la volonté saiedienne d’assoir son projet.
« Le vaginisme constitue le motif de consultation le plus fréquent chez les femmes ayant des problèmes d’ordre sexuel », révèle la présidente de la Société tunisienne de sexologie clinique (STSC), Meriam Mahbouli à Nawaat. Ce trouble « méconnu », d’après elle, engendre des détresses dépassant l’ordre sexuel. Il illustre une certaine perception du corps socialisé, objet et sujet de désir.
Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.
Après le tapage médiatique sur Baya TV, la chaîne de télévision a arrêté la diffusion. Le projet, qui a coûté des milliards selon son promoteur, a pris une fausse route. Freiné par une décision de la HAICA, le plan du fondateur de la chaîne, Marwen Ratel, est l’illustration d’un paysage médiatique déroutant.
Les femmes tunisiennes sont ballotées entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Conséquence : un surmenage accru, attesté par la récente étude d’Oxfam en partenariat avec l’AFTURD sur le travail domestique des femmes tunisiennes et ses répercussions. Cette pression pesant sur les femmes a un coût. Et il est d’ordre sanitaire, familial et économique.
تقنية الجيل الخامس أثارت جدل حول العالم. العديد من المختصيّن حذّروا من مخاطر استعمالاتها على المستوى الصحّي والاقتصادي والأمني. في حين يعتبر البعض الآخر أنها ضرورية للالتحاق بركب الدول المتقدّمة في مجال عالم الاتصالات. لمزيد فهم تداعيات استخدام هذه التكنولوجيا، حاورت نواة الأستاذة الجامعية حياة بن سعيد.
« C’est un Boumendil télévisuel », lance Mohamed Yassine Jlassi, président du Syndicat national des journalistes tunisiens. Un responsable de la HAICA admet que les lois régissant la publicité dans les médias sont « anachroniques » face à l’inventivité des chaînes tv. Entretemps, les mêmes animateurs jouent aux chaises musicales pour écouler leurs émissions de télé poubelle.
Le président de la République se positionne en sauveur du pays. Quant aux adversaires, qualifiés de « nuées de criquets », de « fauves et de hyènes », ils sont voués aux gémonies. « La rhétorique de Saied est émaillée de propos violents et d’incitation à la haine », alerte Wahid Ferchichi. « C’est un discours qui pourrait encourager une partie de ses supporters à passer à l’acte en lynchant ses adversaires », précise le sociologue.
La liberté de circulation est un droit fondamental consacré par la Constitution. Mais sous divers prétextes, ce droit est constamment bafoué. Tantôt, on agite la lutte contre la migration irrégulière ou le terrorisme, tantôt la question de la crise sanitaire. Et depuis le virage 80, les restrictions se multiplient sur fond de règlement de compte politique.
Depuis quelques années, l’entrée à l’archipel de Kerkennah a été refusée à de nombreux Tunisiens. Et depuis quelques mois, particulièrement après le 25 juillet 2021, le nombre de citoyens interdits de monter à bord du ferry en partance de Sfax a connu une hausse importante. Point de départ pour les migrants irréguliers, les îles de Kerkennah sont sous surveillance policière. Une mesure anticonstitutionnelle improvisée par les autorités tunisiennes appelées à faire le garde-frontière de l’Europe. Désormais, notre police tient même des avant postes.
L’ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn fait de nouveau parler de lui. Cette fois-ci, il est au cœur d’un scandale financier, suscité par l’enquête de l’émission française « Cash investigation ». Depuis sa retraite de la vie politique française, DSK s’est lancé dans des activités de consulting. Il a pu ainsi brasser des millions d’euros, tandis que le flou persiste sur sa rémunération en Tunisie.
Judiciary officials are under fire from President Kais Saied. Saied does not mince his words when it comes to the country’s magistrates, reproaching them for complicity with all kinds of corrupt individuals. Accused of promoting impunity, magistrates have defended themselves by pointing to political interference in their domain. It’s open war on a battlefield where needed reforms have been blocked.
A l’instar de nombreux pays à travers le monde, la Tunisie se dirige vers la mise en place d’un pass vaccinal. Ce pass restreindra l’accès à des espaces publics aux personnes non vaccinées. Actuellement, des millions de Tunisiens risquent d’en subir les conséquences, à commencer par la population âgée de plus de 40 ans. Une telle limitation des droits et libertés est-elle justifiée ?