Alors que s’achèvent demain les Journées Cinématographiques de Carthage, nous sommes allés découvrir deux salles de cinéma, qui, plongées dans l’oubli depuis de nombreuses années, ont rouvert leurs portes en octobre et novembre 2015. Reportage.

Alors que s’achèvent demain les Journées Cinématographiques de Carthage, nous sommes allés découvrir deux salles de cinéma, qui, plongées dans l’oubli depuis de nombreuses années, ont rouvert leurs portes en octobre et novembre 2015. Reportage.
On m’avait prévenu. « On ne te fera pas de place dans le milieu artistique tunisien », me disait une amie tunisienne et artiste à qui je racontais les cours de théâtre que je prenais à Paris. C’était en 2012, alors que je venais de poser mes valises en Tunisie. Du coup, je me contente, dans un premier temps, d’être spectatrice : je fais le tour des salles de théâtre. C’est facile, elles se comptent sur le bout des doigts. J’accroche rarement. Ça aussi, on me l’avait dit : « Révolution ne rime pas toujours avec création ».
Augmentation du prix de l’essence, saturation des transports publics, engorgement routier, pollution : les raisons sont nombreuses pour développer en Tunisie des moyens de transports alternatifs. Covoiturage ou vélo, de plus en plus de citoyens s’y mettent.
Nous constatons que les variétés végétales inscrites au catalogue officiel, en 2014, sont pour la grande majorité hybrides et proviennent de géants de l’agroalimentaire, tels que Monsanto (27% du marché mondial), Synganta (9%), le groupe Limagrain (5%), ou encore l’entreprise japonaise Sakata (1,5%) . Selon l’Association pour le Développement Durable (Médenine), l’usage de ces semences ne cesse d’augmenter : Il était de 35% en 1975, de 58% en 1994 et de 75% en 2004.
Projeter des courts-métrages pour les détenus dans les prisons, c’est ce que propose l’Association Culturelle Tunisienne pour l’Insertion et la Formation (ACTIF), dans le cadre de son projet « Joussour » (ponts). Retour sur une initiative artistique et humaine qui voyage de prison en prison pour adoucir les peines.
Face à l’emprise de la grande distribution et à l’industrialisation excessive de l’agriculture, des initiatives essaiment un peu partout en Tunisie pour encourager les consommateurs à acheter des produits du terroir.
Les habitants de l’île de Djerba réinvestissent les mosquées ibadites pour les protéger contre les assauts salafistes. Autrefois, lieux de sociabilité et d’échange, ces édifices beaux et fragiles sont, aujourd’hui, menacés de dégradation et de disparition. Reportage au cœur d’un patrimoine multiséculaire.
Donner un nouveau souffle à la broderie de Mahdia, c’est le défi que s’est lancé le fondateur de l’entreprise sociale « Tillit Tanit ». Portrait d’un jeune designer qui place l’humain au cœur de sa démarche.
L’économie collaborative a le vent en poupe. Tout droit venu de la Sillicon Valley, le coworking connaît un succès grandissant dans le monde. Reportage à Tunis dans ces « tiers-lieux » qui entendent révolutionner le monde du travail.
Elle est devenue le symbole de notre mode de vie moderne. En bon citadin, sortir sa carte bancaire pour effectuer un paiement est devenu un geste quotidien. Pourtant, certains tunisiens ont choisi de ne pas entrer dans le système bancaire, accusé de bien des dérives.
Partant du constat que notre mode de vie nous éloigne chaque jour davantage de la nature, Amin Draoui a choisi de quitter les laboratoires pour l’odeur de la terre. Reportage dans sa ferme pédagogique à Mornag.
Confectionner avec les réfugiés du camp de Choucha des sacs recyclés, c’est l’ingénieuse idée lancée par le jeune couturier ivoirien, Karim Traoré. Portrait.
En lançant une coopérative spécialisée dans la fabrication de matériels d’interprétation, des jeunes diplômés chômeurs de Redeyef aspirent à l’autogestion, au recyclage et à l’innovation. Reportage.
En Tunisie, les maisons de retraite se comptent sur les doigts d’une main. Tant mieux : la solidarité familiale fonctionnerait donc encore. Pas si sûr. A la maison de retraite Dar Ellama, on en sait quelque chose.
Elles sont 28 au total en Tunisie. Mais seules 11 d’entre elles ont une licence. Les radios associatives, ont connu un bel essor aux lendemains de la Révolution. Mais il en existait déjà avant le 14 janvier 2011. Parmi elles, Radio 6, créée en 2007. Elle a connu censures, perquisitions, intimidations. Aujourd’hui, avec 15 000 auditeurs permanents, et une maison en forme de radio dans les hauteurs de Tunis, la première radio associative tunisienne a bien pris sa revanche.
C’est dans un bâtiment sur trois niveaux, à une poignée de kilomètres du centre-ville de la capitale, qu’a vu le jour il y a quelques semaines, la première Maison de l’Image de Tunisie. Un lieu qui entend redonner à la culture, la place qu’elle mérite. Reportage.
Proposer des ateliers de théâtre à des adolescents sous protection judiciaire, c’est le défi que s’est donné l’association Culture for Citizenship, en partenariat avec l’espace Mass’Art. Ils ont entre 14 et 18 ans. Et en connaissent déjà un peu trop de la vie. Sous protection judiciaire, ces jeunes filles et garçons vivent au Centre de Protection Sociale des Enfants de Tunis (CPSET). Reportage.
La transition écologique existe. C’est dans les hauteurs de Djebel Sidi Amor, à une quinzaine de kilomètres de Tunis, que nous l’avons trouvé. Le temps semble suspendu. Il y a dix ans, cet endroit n’était qu’un terrain délaissé et menacé, « où il n’y avait pas un arbre ». Aujourd’hui, le lieu est d’une beauté mystérieuse, tant par son authenticité que par la tranquillité qu’il dégage.