Malgré l’ampleur de l’offre médiatique sur le nouveau Coronavirus, les connaissances scientifiques relatives à cette pandémie suscitent souvent des malentendus chez le grand public. Nombreuses sont les théories du complot et les rumeurs qui circulent, en ligne et hors ligne, sur le SARS-CoV-2. A l’origine de cela, l’illettrisme scientifique, une marginalisation des sciences humaines dans les formations scientifiques et l’absence d’un journalisme scientifique.
La Main Rouge au-delà des brumes de l’histoire
Nous avons tous appris sur les bancs de l’école, que le leader syndicaliste Farhat Hached a été assassiné par la Main rouge (MR), une énigmatique organisation de colons français. Depuis des décennies, les révélations se multiplient pour discréditer la thèse de la MR, qui n’est que le « faux-nez » des services spéciaux français. Ce mythe, inventé par les services secrets français pour couvrir leurs activités clandestines en Afrique du Nord, semble pourtant persister encore au sein de l’opinion publique tunisienne.
Une économie sans propriété, est-elle possible ?
Un passionnant livre de Benoît Borrits est paru en 2018 aux éditions de La Découverte, intitulé Au-delà de la propriété : pour une économie des communs. L’auteur s’y interroge sur les alternatives à la propriété des moyens de production (et non pas de la propriété des biens personnels). Depuis longtemps, la question a été considérée comme un combat d’arrière-garde. Actuellement, le débat a refait surface en réaction aux dérives du capitalisme.
Et si l’UGTT se lançait dans les élections de 2019 ?
Face à la détérioration du climat social et économique, en l’absence d’une alternative politique crédible, l’UGTT devrait assumer ses responsabilités, afin de sortir le pays de cette léthargie politique. Les dernières déclarations de leaders de la centrale syndicale sous-entendent que l’UGTT compte se libérer de sa neutralité habituelle. L’idée d’entrer dans la course électorale serait-elle en train de germer dans l’esprit des ténors du bureau exécutif?
Education nationale : Derrière la diabolisation des grévistes
Le corps enseignant, avec environ 80 000 professeurs d’enseignement secondaire et 60 000 instituteurs, représente l’effectif le plus important et surtout le plus syndiqué de la fonction publique. Ce corps de métier est très représentatif des classes moyennes tunisiennes, laminées par la crise économique et les mesures fiscales des gouvernements successifs.
Réformer le système éducatif tunisien, une priorité négligée
Réformer le système éducatif tunisien à l’aune de la révolution de 2011est d’une priorité absolue dans cette période de transition démocratique. Cette réforme tant attendue est la toile de fond de la citoyenneté de demain. Incontestablement, la réforme éducative est la clé de voûte des solutions à trouver pour endiguer le chômage de masse et stabiliser la démocratie tunisienne.