Rapport de l’International Crisis Group : Eloge du consensus ou la démocratie atone !

Si le rapport de ICG vise, à court terme et sans le dire clairement, la bipolarisation à l’anglaise ou à l’américaine de la scène politique tunisienne, cela nous semble une grave erreur d’appréciation du contexte politique tunisien, risquant d’encourager vers une pente dangereusement “atone”. Et de ce point de vue, nous avons plutôt tendance à faire davantage confiance dans la sagesse, parfois maladroite, il est vrai, des forces politiques tunisiennes qu’à celle ayant inspiré le rapport en question. Et, en définitive, l’ultime garde-fou, en l’occurrence l’opinion publique tunisienne, celle-ci semble avoir toujours réussi, à ce jour, à faire prévaloir cette forme de sagesse collective à chaque étape qui fut cruciale durant ce sinueux chemin de la transition démocratique tunisienne. Ça n’a pas toujours été facile, mais elle y parvient.

تحقيق: الصندوق الوطني للتأمين على المرض ومعضلة الحدّ الأقصى للتغطية

يثير الصندوق الوطني للتأمين على المرض اليوم غضب جميع المعنيّين بخدماته من أطبّاء وصيادلة وحرفاء ونقابيّين، إذ يتناوب جميعهم على توجيه أصابع الاتهام على الاخلالات التّي طالت معالجتها. ويرى العديد من الأطراف المعنية، أنّ المنظومة التي أنشأت لدعم المنتفعين بها، حادت عن مسؤوليّاتها الرئيسيّة: التضامن والمساواة في الحقوق، واستمرارية الرعاية الصحيّة وضمان أفضل رعاية طبيّة ممكنة.

Enquête : Ces plafonds de la CNAM qui vous tombent sur la tête !

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie s’attire, à présent, les foudres de tout le monde. Prestataires de services, pharmaciens, assurés et syndicats se relayent pour pointer du doigt des dysfonctionnements qui tardent à être corrigés. De l’avis de plusieurs concernés, créée pour soutenir ses assurés, la CNAM a perdu de vue ses attributions premières : la solidarité et l’égalité des droits , la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible.

Mesh Sayada : entre fantasme et réalité

Dans un article paru sur le New York Times du 20 avril, sous le titre « US promotes networks to foil digital spying », Sayada est mise à l’honneur comme la première ville tunisienne à se doter d’un réseau communautaire sans fil (WIFI) local gratuit pour tous. Ce projet pilote appelé « Mesh Sayada » permet aux habitants de se connecter à un serveur local hébergeant des services libres d’accès aux quelques 14000 habitants de cette ville côtière.

Tunisie : Faut-il privatiser les sites du patrimoine culturel ?

Lors d’une émission, le 22 mai dernier, sur la radio Jawahra FM, Mourad Sakli a annoncé l’intention de son ministère de privatiser les sites patrimoniaux tunisiens. Cette privatisation sous forme de concessions d’une durée de 25 à 30 ans devra répondre à un cahier des charges. Souhaitant avoir plus de précisions sur cette proposition, nous avons contacté le ministère de la Culture qui nous réponds dans le langage administratif communément utilisé

A quand l’ouverture de l’îlot de Chikly ?

L’îlot de Chikly représente une partie inédite de l’histoire de la Tunisie. Il est paradoxal que l’autorisation d’accès à un si riche patrimoine, soit encore dans les poussiéreuses étagères du ministère de la Culture. Il est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, de protéger, préserver et insuffler un nouvel élan à la place que devrait occuper cet îlot dans la conscience collective.

Quid de l’instance Provisoire de Contrôle de Constitutionnalité des Projets de Lois

Conformément à l’article 148 de la Constitution, une Instance Provisoire de Contrôle de Constitutionnalité des Projets de Lois (IPCCPL) devait être crée dans un délai de 3 mois, à partir de la date de l’adoption de la Constitution. Cette instance a été créée, le 18 avril dernier, par la loi organique n°2014-14 du 18 avril 2014, suite à son adoption par l’Assemblée Nationale Constituante.

A qui profite la dette odieuse ?

« Si un pouvoir despotique contracte une dette, non pas selon les besoins et les intérêts de l’Etat, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier. Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation : c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée ; par conséquent, elle tombe avec la chute de ce pouvoir…»

L’écologie en Tunisie : entre absence de considérations et défis structurels

La place qu’occupe l’environnement, aujourd’hui, dans la sphère sociétale tunisienne, se rétrécit comme une peau de chagrin. Passant outre les défis socio-économiques, gouvernants, institutions, entreprises et citoyens, placent les questions environnementales au plus bas dans leur échelle de priorités. Les déchets jonchant les rues n’étant que la partie visible de l’iceberg d’une politique environnementale défaillante.

Recommandations du Carter Center : un appel à agir pour harmoniser les lois

Dans un communiqué de presse publié le 10 avril dernier , le Carter Center incite les autorités Tunisiennes à prendre les mesures législatives nécessaires, quant à la consécration des droits humains au sein de la Constitution Tunisienne. Les recommandations préconisées par le Carter Center sont axées sur 3 volets : Droits de l’Homme, mise en œuvre de la Constitution et enfin un volet intitulés : institutions.

Rapport de la Banque Mondiale sur la corruption des Ben Ali Ou « la révolution inachevée »

Intitulée « All in the Family, State Capture in Tunisia », le rapport a été publié fin mars 2014, dans la série des documents de travail de la Banque mondiale consacrés à la recherche sur les politiques. Cette enquête sur la corruption économique en Tunisie, entre 1987 et 2010 sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a pour but d’ « identifier la relation entre les politiques d’investissement et les intérêts des hommes politiques Tunisiens dans le monde des affaires »

The curious timing of the World Bank Report on Economic Corruption under Ben Ali

It is curious timing indeed that the report should be completed just before the Prime Minister’s official visit to Washington to entice American entrepreneurs to invest in Tunisia. In an interview with the Washington Post, Jomaa expressed intentions to pursue economic reforms that conceivably align with World Bank-propelled reforms: “The big trend for Tunisia is to encourage all private initiatives”.

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