Culture 737

TrackTour #20 : De Neshez à Hmenou, retour sur dix ans de reprises insolites

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

Culture : Les festivals « internationaux », un mensonge d’Etat

Le qualificatif « International » est accolé à près d’une dizaine de festivals d’été publics. Un branding trompeur puisqu’aucune de ces manifestations n’a vraiment ce caractère. De quoi en faire une sorte de publicité mensongère éludant l’échec du ministère de la Culture à réaliser un des objectifs de ces manifestations : l’attractivité mondiale censée accroitre la visibilité de la culture tunisienne à l’échelle internationale et, sur le plan économique, promouvoir la destination Tunisie.

Status quo, or legal status for artists in Tunisia?

At roundtable events in the presence of EU funders and Tunisians who work in art and culture, the Ministry of Culture affirms that it has moved beyond words and is in the phase of action. With European Union’s recent designation of four million euros to the sector, the question remains whether or not such support will accompany the implementation of new policies, and specifically a framework ensuring the social and economic security of artists in Tunisia.

Fawzia Zouari, du féminisme à rebours

Que faire au chevet d’une mère hospitalisée, agonisant à petit feu ? Dans son dernier roman, « Le corps de ma mère » (mars 2016), la réponse de Fawzia Zouari joue avec les deux faces d’une même médaille idéologique : en faisant parler sa mère, son récit insinue que féminisme et tradition sont inconciliables. Ce parti pris idéologique ne colle-t-il pas à une psychose coloniale qui se vomit à gros bouillons ?

Festival de Carthage : Entre variété et classicisme, inodore et incolore

A force de se vouloir « pour tous », le Festival de Carthage est devenu, au fil des années, inodore et incolore. Confus sur son identité et sa vocation, cet événement culturel majeur, aujourd’hui à sa 52ème édition, se laisse dominer par deux tendances : une sourde adhésion à la musique de variété et aux artistes surplaylistés par les radios privés et un classicisme étouffant sans nulle proximité avec le grand public. Les aspirations annoncés par ses organisateurs se retrouvent trahies par leur propre programmation.

Hamideddine Bouali : la photographie à hauteur de nuit

Loin de jouer à qui dort le moins, Hamideddine Bouali appartient à la caste des insomniaques. Dans sa récente exposition « Insomnia » (21 juin-2 juillet 2016*), le regard est logé à l’enseigne de la nuit. En un spectre qui va du port de Ghar el Melh aux marais salants de l’archipel de Kerkennah, en passant par les paysages étoilés à Mahdia, Hamideddine Bouali demande aux nuits ce que la veille peut apprendre au regard photographique.

*L’exposition se prolonge jusqu’au 21 juillet.

TrackTour #19 : Quand la musique ethnique inspire la scène expérimentale

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

El Banda, le rap tunisien à l’épreuve de la maturité

Les rappeurs du spectacle El Banda revendiquent l’héritage d’un mouvement hip hop tunisien riche de deux décennies, une succession non sans ruptures. Ils se sont donnés pour mission d’en incarner la synthèse épurée. Leur approche « originale » tourne le dos aux « copies », refusant de répondre aux diktats de l’establishment médiatico-culturel. Fortement attachés aux sources de la culture hip hop, ils arrivent à concilier son aspect festif et sa veine contestataire dans un rap authentiquement tunisien.

De quoi le « surmusulman » est-il le nom ?

Encore une fois, l’islam se confesse. En s’allongeant sur le divan rouge écarlate de la psychanalyse, à quoi pense-t-il ? Aucune de ses associations dites « libres » ne semble spontanée pour l’oreille de Fethi Benslama. S’il n’est sans doute pas le seul à avoir pris la température du sujet de l’islam, l’auteur d’« Un furieux désir de sacrifice » livre un diagnostic sans détour : l’islamisme vomit ses déchets sur le mode de la surenchère identitaire. Le « surmusulman » en est le produit alarmant.

Rap tunisien : El Banda, nouveau spectacle avec Vipa, Massi, WMD et Empire

Après une résidence artistique, en mai, à Dar Bach Hamba avec le soutien de l’association L’Art Rue, les artistes réunis autour du spectacle El Banda, projet porté par Debbo, ont enchaîné les répétitions en juin à l’Institut Français de Tunisie. Comment est née cette idée ? Quelles sont les sensibilités musicales partagées par les rappeurs d’Empire, Massi, Vipa et WMD ? Quels sont les enjeux de leur nouvelle aventure scénique et ses promesses ? La caméra de Nawaat est partie à la rencontre de ces artistes hip hop en répétition. Reportage.

« West of life » de Zied Ben Romdhane : du photoreportage tel qu’il nous regarde

S’exerçant depuis une dizaine d’années à l’auscultation du réel tel qu’il va, le photographe-reporter tunisien Zied Ben Romdhane arpente dans « West of life » (2016) la région de Gafsa à la fois comme une terre connue et comme un territoire étranger. Des gisements de Redeyef aux mines de Métlaoui et aux collines d’Oum El Araies, c’est le visage fatigué mais résistant d’une terre qui ne l’est pas moins qui donne chair au dernier projet de Ben Romdhane.

TrackTour #18 : Du Kef à Redeyef, le nouveau rap de la Tunisie profonde

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

Éclipses, de Fadhel Jaziri : un cinéma sans mode d’emploi

Sept ans après son premier long-métrage, Fadhel Jaziri réalise en 2016 « Éclipses ». Il s’agit, pour le cinéaste de « Thalathoun », d’une fiction de plus – mais sans plus, sinon la mollesse en plus. Retour à la « besogne » ordinaire, le fameux « chghol » cher à Jaziri ? Oui, mais rhabillé cette fois-ci au vestiaire glauque de la post-révolution. Qu’on en juge.

TrackTour #17 : Les connexions à l’origine du spectacle hip hop El Banda

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

Protectorat 1881, un film à double hélice

L’histoire se répète, dit-on. Cela risquerait pourtant de devenir lassant. Avec son long-métrage « Protectorat 1881 », il s’agit pour Tarek Ibrahim d’exorciser, sous la forme d’un docufiction à bases d’archives, l’histoire de la mainmise coloniale sur la Tunisie et les premiers balbutiements de la résistance populaire. « Protectorat 1881 » a-t-il pourtant davantage à offrir qu’une histoire à rebrousse-poil ?

TrackTour #16 : la nouvelle pop tunisienne

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.