Culture 508

Cinéma en Tunisie : 2026, une année historique ?

1886 / 1966 / 1986 / 2006 / 2016. On dirait que le 6 est le chiffre fétiche du cinéma dans notre pays. Une année après l’invention du cinématographe, Albert Samama-Chikli l’introduit à Tunis. Tandis que 2016 a été l’année d’un plébiscite international pour notre 7eme art. Reste à espérer que l’année 2026 soit historique pour le cinéma en Tunisie.

La Malédiction I : un cri de femmes, sans vernis

Avec « La Malédiction I », Wissal Labidi livre une performance théâtrale frontale et bouleversante sur les violences faites aux femmes. Présentée lors de la 5e édition du festival de Nawaat, placée sous le signe “L’art est résistance, la liberté triomphe !”, cette création s’inscrit dans une démarche artistique engagée, à la fois politique et intime.

After movie: Nawaat Festival #5

La cinquième édition du Nawaat Festival s’est achevée après trois jours intenses, où l’art s’est mêlé à l’engagement pour porter des voix souvent réduites au silence. Du lancement des projets Innawaation aux hommages vibrants rendus aux journalistes palestiniens et à la flottille Soumoud, chaque instant a incarné la résistance et le courage.

Nawaat Festival #5: Day 3

Revivez les temps forts de la troisième et dernière journée du Nawaat Festival #5 : un final rythmé par l’art, la résistance et l’espoir. Performances percutantes, voix libérées et rencontres engagées ont fait vibrer le public et affirmé la force du festival comme espace d’expression sans compromis.

“Les enfants rouges” : Cri de mémoire face à l’oubli

Sélectionné dans plus de 50 festivals à travers le monde, primé plus d’une quinzaine de fois et récompensé par le prestigieux Tanit d’Or lors des 25èmes Journées cinématographiques de Carthage, le film “Les Enfants rouges”, réalisé par Lotfi Achour d’après un scénario coécrit avec Natacha de Pontcharra, Doria Achour et Sylvain Cattenoy, est sorti en salles le 23 avril.

JCC 2024 : “Là d’où l’on vient”, la sublime beauté de l’horreur

Le film “Là d’où l’on vient” de Meryam Joobeur évoque les “revenants” tunisiens de Daech à travers une histoire intimiste. Plutôt que de s’attarder sur les dimensions politico-religieuses, la réalisatrice examine les séquelles psychologiques de la violence. Une thématique universelle, comme elle l’a confié à Nawaat. Le résultat est un drame aux allures de thriller psychologique.