Faute de soutien public et face à l’arrivée de géants comme Pathé, les salles de cinéma tunisiennes peinent à survivre. Entre manque d’équipement, déclin des infrastructures et public mal servi, le secteur cherche désespérément un second souffle.

Faute de soutien public et face à l’arrivée de géants comme Pathé, les salles de cinéma tunisiennes peinent à survivre. Entre manque d’équipement, déclin des infrastructures et public mal servi, le secteur cherche désespérément un second souffle.
Sélectionné dans plus de 50 festivals à travers le monde, primé plus d’une quinzaine de fois et récompensé par le prestigieux Tanit d’Or lors des 25èmes Journées cinématographiques de Carthage, le film “Les Enfants rouges”, réalisé par Lotfi Achour d’après un scénario coécrit avec Natacha de Pontcharra, Doria Achour et Sylvain Cattenoy, est sorti en salles le 23 avril.
Lotfi Achour présente son nouveau film « Les enfants rouges » un hommage à Mabrouk Soltani et à la mémoire collective. Long métrage de fiction, Tanit d’or à la 35 ème édition des JCC pour son réalisme percutant et la sensibilité de son image.
Habib Ayeb nous révèle sa vision sur l’impact du changement climatique en Tunisie et la problématique de la souveraineté alimentaire avec son long métrage documentaire « Sh’hili ».
Le film “Là d’où l’on vient” de Meryam Joobeur évoque les “revenants” tunisiens de Daech à travers une histoire intimiste. Plutôt que de s’attarder sur les dimensions politico-religieuses, la réalisatrice examine les séquelles psychologiques de la violence. Une thématique universelle, comme elle l’a confié à Nawaat. Le résultat est un drame aux allures de thriller psychologique.
El Seed nous présente sa vision de l’art de la calligraphie arabe et son implication pour la conception de l’affiche officielle de la 35 ème édition des JCC. Mais où se positionne sa création, entre identité arabe et africaine ?
Le théâtre engagé ou contestataire prospère en Tunisie. Il s’impose par ses performances artistiques, mais surtout par le choix de thématiques sociales trop souvent passées sous silence. Et voici qu’une pièce centrée sur la cause écologique brûle les planches.
Longtemps considéré comme avant-gardiste dans le monde arabe et africain, le théâtre tunisien est aujourd’hui en crise. Les Journées Théâtrales de Carthage (JTC), événement phare du secteur, ne sont qu’une éphémère vitrine masquant mal les défis structurels auxquels fait face le quatrième art.
La 4ème édition de Nawaat Festival s’est tenue du 27 au 29 septembre 2024. L’événement a permis de fêter de la plus belle manière, les 20 ans d’activisme de notre plateforme militante.
La 4ème édition du Nawaat Festival a baissé son rideau en beauté le 29 septembre 2024, après cette troisième journée, marquant une commémoration de deux décennies d’engagement et de créativité.
Le deuxième jour du Nawaat Festival a été marqué par des échanges enrichissants sur des enjeux cruciaux. Intitulée “Du Brésil à la Tunisie : Agir pour la planète”, cette rencontre a vu la participation de Jonaya De Castro et Digo Amazonas, membres de la MEGAFONE Coalition, qui ont partagé leurs perspectives sur le contexte géopolitique et social du Brésil.
Ce premier jour du Nawaat Festival a non seulement célébré des œuvres artistiques innovantes mais a également honoré deux décennies de luttes pour la liberté d’expression et la justice sociale, capturant ainsi l’essence même de Nawaat, un espace où créativité et engagement se rencontrent pour faire entendre des voix trop souvent ignorées.
Le groupe Oyoun Al Kalem produit et interprète de la musique engagée. Cette musique s’inscrit dans une optique contestataire contre un monde miné par les injustices et les conflits. En plus de Khémaiès Bahri et Amal Hamrouni, plusieurs artistes entre musiciens et chanteurs ont contribué au rayonnement de ce groupe.
No Paradise Beneath Their Feet dévoile les histoires de certaines femmes autour de la non-maternité. Des femmes qui ne peuvent pas réaliser leur rêve d’avoir un enfant, qui sont ” hors normes”, celles “qui n’ont pas le Paradis sous les pieds” !
Ces dernières questionnent l’obligation d’enfanter dictée par la société. Elles parlent de leurs pensées, de leurs rêves, de leurs désirs et de leurs peurs les plus enfouis. À partir des témoignages recueillis, Mai et Mouna ont synthétisé des mouvements, des situations et des émotions, et ont pu ainsi construire un texte théâtral percutant.
À travers cette installation, on explore des générations de corps en mouvement : celui des danseurs/danseuses mais également des citoyens/citoyennes dans leur quotidien. Le public sera invité à découvrir un laboratoire de danse (un studio) où le corps et la danse sont exposés sous diverses formes: photos, vidéos, son, articles…
Ce livre crée une archive inédite autour des œuvres murales mais également sur les artistes de la scène Graff en Tunisie. Il ne se limite pas à une simple compilation d’œuvres d’art réalisées par ceux que l’État considère parfois comme des “vagabonds”.
On est en 2025, la situation des migrants ne cesse d’empirer. D’après le pouvoir en place, ces derniers représentent une menace à l’ordre social. L’histoire de Didier et Katio s’intègre dans ce contexte. Ce couple de jeunes d’origine ivoirienne s’est retrouvé par hasard en Tunisie. Leur présence dans le pays était censée être provisoire car ils aspirent à prendre la fuite vers l’Europe. Les chasseurs de primes vont chambouler leur parcours.
Connue pour être un temple des livres d’occasion, la rue Dabaghine se vide de ses clients. Les passants semblent davantage attirés par les coupons de tissus et les fricassés que par les livres. Tandis que les bouquinistes tentent de résister à l’air du temps.