Pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur en allant voter. L’idée que Karoui, dont on a vu les dégâts qu’il a pu occasionner avec une chaîne de télévision, arrive au pouvoir et puisse disposer des moyens de l’Etat m’était tout bonnement insupportable. Il fallait s’y opposer démocratiquement. Les libertés et l’esprit de la révolution étaient en jeu.
