Écrit et réalisé par le cinéaste DeVon Moore, le film est porté par l’actrice tuniso-américaine Dawnyes Rezgui. Et la peinture troublante de l’artiste syrienne Shahed Ibrahem agit, dans ce court-métrage, comme un portail métaphysique.

Écrit et réalisé par le cinéaste DeVon Moore, le film est porté par l’actrice tuniso-américaine Dawnyes Rezgui. Et la peinture troublante de l’artiste syrienne Shahed Ibrahem agit, dans ce court-métrage, comme un portail métaphysique.
Le numéro 13 de la “Revue Tunisienne de Science Politique” vient de sortir aux éditions Santillana. Il offre aux lecteurs une radiographie des défis de la démocratie, des idéaux délibératifs aux obstacles autoritaires et technocratiques. Six contributions, riches en analyses disciplinaires et critiques, sont proposées, avec notamment les comptes-rendus des derniers ouvrages de Hamadi Redissi, Sophie Bessis, Habib Kazdaghli, et Hatem Nafti.
En cette journée, défendre les droits des réfugié·es n’est pas une question de charité. C’est honorer nos engagements internationaux, respecter le droit, et affirmer une vision humaniste de notre société.
Soumoud exprime une vision du monde fondée sur la solidarité entre les peuples, sur la responsabilité morale des citoyens face à l’abandon des instances officielles. En ce sens, il constitue une rupture avec les logiques étatiques, diplomatiques ou humanitaires traditionnelles.
En revenant sur sa terre de Palestine par la mer, à bord du voilier humanitaire en compagnie de militants internationaux, Rima Hassan a piégé les sionistes et leurs souteneurs. Or les soldats qui l’ont kidnappée dans les eaux internationales sont étrangers au sol palestinien. Juifs arabes, juifs d’Europe de l’Est ou Khazars d’Asie centrale convertis, ils cochent tous une case : ils viennent d’ailleurs et ils sont payés pour les crimes qu’ils accomplissent.
Ce livre constitue une double synthèse. D’abord une synthèse de l’ensemble des travaux de son auteur, Mohamed Larbi Chouikha, acteur et observateur de notre champ médiatique. Mais c’est aussi une synthèse critique du fonctionnement du système médiatique tunisien, depuis l’indépendance à nos jours.
En 2014, la Tunisie a révolutionné son cadre légal en inscrivant la liberté de conscience dans sa Constitution. Mais cette avancée contraste avec une réalité où apostasie, discrimination religieuse ou pression sociale persistent. Comment expliquer cet écart entre le texte et les pratiques ?
Le projet de fin d’études (PFE) est censé être l’aboutissement de plusieurs années d’efforts académiques, un pont vers le marché du travail. Pourtant, dans de nombreux cas, il se transforme en un fardeau lourd et en une forme d’exploitation systématique, où l’étudiant passe du statut d’apprenant ambitieux à celui de main-d’œuvre gratuite.
« Les oiseaux qui avaient lutté pour la liberté sont forcés de regagner les cages qu’ils avaient fuies. Les barreaux se ferment dans le silence, et, une fois de plus, les promesses de liberté s’effritent sous le pas d’un pouvoir qui redessine ses prisons ».
Tout a commencé le jour où j’ai décidé de chercher un emploi sans recourir à personne. Je ne voulais pas en parler à mes parents. J’aspirais à être indépendante. J’ai donc créé un faux profil sur Facebook. Je suis devenue “Nour Trabelsi”. Cette femme qui n’a existé que dans mon téléphone, mais aussi dans les fantasmes obscurs de prédateurs masculins.
Quelles sont les structures institutionnelles, sociales et psychologiques capables de transcender la violence inhérente aux relations humaines pour faire du droit une véritable force émancipatrice, plutôt qu’un simple instrument au service des puissants ? Ce dilemme, brillamment abordé par Einstein et Freud, demeure aujourd’hui au cœur des débats sur la justice internationale et sur les moyens concrets de prévenir les conflits.
L’acronyme OQTF est utilisé par les autorités françaises pour désigner une mesure d’expulsion visant un étranger en situation irrégulière. Et c’est souvent la conséquence directe de la procédure exigeant un visa d’entrée. L’absence ou l’expiration de ce dernier entraine des complications. Mais pour appliquer l’OQTF, l’accord du pays d’origine est nécessaire, d’où tensions, pressions et négociations.
Si elles ne veulent pas sombrer dans l’anecdotique, les Journées Cinématographiques de Carthage doivent redevenir ce qu’elles étaient censées être : un phare culturel pour le monde arabe et africain, un espace de découvertes et de débats, affranchi des tutelles politiques et administratives.
Les JCC étaient conçus comme un espace d’échange entre les cinémas africains et arabes, un projet décolonial, solidaire et militant. Mais l’approche originelle et le regard critique ont été détournés. Et la dépolitisation est confortée par les choix artistiques et institutionnels, comme celui de nommer Férid Boughedir à la tête de cette édition.
La Tunisie peut devenir productrice d’hydrogène vert. A condition de résoudre le problème de l’eau, et d’œuvrer à instaurer une infrastructure d’Energies Renouvelables. Mais le déséquilibre Nord-Sud pourrait conduire les projets d’hydrogène vert à exacerber les inégalités sociales. Et gare à l’émergence d’une nouvelle forme de néo-colonialisme énergétique.
Un an après le 7 octobre 2023, dans une tribune envoyée à 25 médias internationaux, dont Nawaat, le Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Bellanger, déplore la paralysie des Nations Unies et dénonce le manque d’actions de la communauté internationale.
La Cène représentant le dernier repas du Christ avec des drag queen en guise d’apôtres a été considérée par beaucoup comme étant un blasphème. Mais lorsque Charlie Hebdo avait publié des caricatures du prophète Muhammad, de nombreuses voix y ont vu « la liberté d’expression ». Est-ce le sacré à deux vitesses ?
L’épisode électoral n’est pas une simple compétition entre des politiciens pour le pouvoir. C’est un moment politique : dans toutes les démocraties, c’est lors des élections que le peuple prend possession des sujets politiques, s’interroge, débat, se forge ses opinions, se politise.