Lorsque la réflexion dite rationnelle, arrive à justifier la mort, lorsque le souffle humain se perd dans l’abîme de l’indifférence, nous devons réexaminer les fondements de nos valeurs en tant que société. Aujourd’hui, j’ai honte.

Lorsque la réflexion dite rationnelle, arrive à justifier la mort, lorsque le souffle humain se perd dans l’abîme de l’indifférence, nous devons réexaminer les fondements de nos valeurs en tant que société. Aujourd’hui, j’ai honte.
Les réseaux sociaux ont instrumentalisé le corps humain et en ont fait une matière première facile à façonner. Et cet énorme réseautage n’a rien de social : il s’agit d’un acte commercial à peine déguisé. Mais gare aux dégâts psychologiques.
Des plantes exotiques se reproduisent en Tunisie en dehors de tout contrôle et envahissent des espaces naturels. Dans ce contexte, le contrôle de l’importation des plantes d’ornement s’avère d’une urgente nécessité.
La langue joue un rôle déterminant dans les luttes sociales et politiques en général, en particulier dans le contexte postrévolutionnaire tunisien. Or el tounsi considéré comme de l’arabe dialectal, est un brassage bien plus complexe en lien avec l’histoire du territoire de l’actuelle Tunisie.
Dans le cadre d’un Projet trinational «Transmed – Penser la Méditerranée ensemble», des jeunes chercheur.e.s de Tunisie, de France et d’Allemagne, expriment leur solidarité avec les Subsahariens en Tunisie, et dénoncent la politique européenne de migration qui porte atteinte aux droits humains. Lettre ouverte.
Les rejets toxiques du groupe chimique de Gabès ont contaminé les eaux côtières, entraînant une diminution drastique des ressources marines. Certains pêcheurs de la région ont choisi de risquer leur vie en empruntant leurs petits bateaux pour tenter de rejoindre l’Italie.
Des arbres invasifs se reproduisent hors contrôle, tendant à occuper les espaces naturels et à entrer en compétition avec les espèces autochtones. Le problème ? Les arbres exotiques ont tendance à s’étendre aux dépens des espèces locales, voire même à les éliminer.
Quand l’interdiction de financer le Trésor Public par la Banque Centrale Tunisienne, fait perdre plus que 46 214,7 MDT à l’économie Tunisienne (32 % du PIB) et 67 010,7 MDT au contribuable tunisien (46 % du PIB). Analyse.
Alors que des filières entières ont été développées au niveau international, la Tunisie n’a pas évolué en matière de recyclage des déchets, et d’environnement en général. Or en ces temps de stress hydrique, nous risquons de payer cette inertie au prix fort.
Conseils de discipline, questionnaires, exclusions, grèves, grèves de la faim, convocations, huissiers, télégrammes et appels téléphoniques aux parents… Non, nous ne parlons pas du lycée “Fallujah” et encore moins d’un centre de rééducation pour jeunes “délinquants” tel que décrit dans le feuilleton Le Maestro. Il est question ici de l’Ecole Normale Supérieure de Tunis.
La traduction du roman de Béchir Khraïef assurée par Samia Kassab-Charfi, serait une illustration de ce concept de Weltlïteratur, « littérature mondiale », apparu chez les romantiques allemands, et «auquel Goethe a donné ses titres de noblesse». L’une des notions qui font valoir la toute-puissance de la traduction est en fait cette espèce de rapport que l’on entretient avec l’étrangeté et l’altérité.
Dans le contexte du changement climatique, l’agroforesterie offre des pistes intéressantes pour un pays comme la Tunisie. Mais cette approche pâtit chez nous de son faible enracinement. Et le choix des espèces à planter est décisif.
Dans l’Allemagne des années 30 comme en Tunisie aujourd’hui, les fossoyeurs de la démocratie parviennent au pouvoir par les canaux démocratiques légaux prévus par la constitution. Si la comparaison interdit tout amalgame entre le régime nazi et le régime autocratique tunisien, ce dernier comporte cependant des relents fascisants. De fait, dans les deux pays, une expérience démocratique chaotique est stoppée, paradoxalement par « entrisme » démocratique.
La dette extérieure, inlassablement présentée à tort comme unique voie de salut à la Tunisie, s’est révélée être un frein au développement économique de la Tunisie et une perte de souveraineté. Cette rétrospective tente d’apporter un éclairage sur les nouveaux défis que notre pays doit relever pour bâtir l’avenir des générations futures, dans un contexte de mutations géopolitiques et économiques mondiales et face aux enjeux écologiques, énergétiques, technologiques des prochaines décennies.
Inutile de revenir sur tous les événements qui ont récemment secoué la société tunisienne ni les avions affrétés pour évacuer les citoyens subsahariens partis en trombe après une série d’agressions, d’expulsions et d’arrestations avalisées par nul autre que le président de la République, deuxième président élu au suffrage universel au pays du jasmin fané. Le propos vise plutôt à avoir une vue macroscopique sur la xénophobie de nos compatriotes.
Je n’aurais jamais cru qu’en mon pays, un jour, on raflerait des familles entières sur la seule base de leur couleur de peau ! Je n’aurais jamais pensé qu’un jour en mon pays on interdirait les transports en commun aux personnes originaires d’Afrique sub-saharienne ! Je n’aurais jamais cru que mon pays traiterait des frères africains comme ceux-ci le furent sous l‘apartheid en Afrique du sud !
Ces immolations répétitives jusqu’à l’immolation finale de la multitude ne sont que le retour du spectre refoulé, celui de Bouazizi et de tout ce qu’il représente comme aspiration à la justice. Sa figure nous hantera et nous continuerons à nous immoler indéfiniment sans pouvoir faire notre deuil tant que le corps de notre Histoire reste malade et en manque de justice.
De grands et petits Mammifères se raréfient en Tunisie. Laxisme des autorités, braconnage, destruction de leurs habitats naturels, superstition, contribuent à la raréfaction des espèces animales dans notre pays. Une prise de conscience est nécessaire pour tenter d’inverser la tendance.