Politics 2377

La polit-Revue : Le remaniement ne sera pas télévisé

La semaine du 20 au 27 janvier promettait beaucoup en termes de reconfiguration des diverses forces politiques en Tunisie. Au final, des bémols sont systématiquement venus décevoir les attentes des observateurs : le front politico-électoral al Joumhouri – Nidaa Tounes – al Massar est quasiment un non évènement en l’absence d’al Jabha, toujours réticente.

Les conditions d’Ettakatol pour rester dans la Troïka

Le parti Ettakatol vient d’entamer depuis 18h30 une réunion d’urgence de son bureau politique. Il a menacé ce matin, par le biais de son porte parole Mohamed Bennour, de se retirer de la coalition au pouvoir. Selon Samy Razgallah, membre du BP, certaines conditions doivent être prises en compte par leur partenaire Ennahdha, sinon, son parti se retirera de la Troïka.

حوار مع وزير الشؤون الاجتماعية خليل الزاوية

استقبلنا اليوم السيد خليل الزاوية وزير الشؤون الاجتماعية في مكتبه بمقر الوزارة …و تناولنا بالنظر عديد المواضيع الحارقة سواء تلك التي تخص الاحتجاجات الاجتماعية التي تتصاعد وتيرتها من حين الى اخر في كامل جهات الجمهورية او ايضا تلك التي تتعلق بالسياسة المنتهجة من طرف الحكومة عموما و من طرف وزارة الشؤون الاجتماعية على وجه الخصوص قصد ايجاد الحلول للخروج من الوضعية الاجتماعية الحرجة التي تمر بها البلاد.

Lectures croisées de la loi sur l’ISIE

La loi qui met en place la nouvelle ISIE fait controverse. Elle semble écarter le Président pour mettre en avant le directeur exécutif, selon Kamel Jendoubi et instaurer un Conseil fait de membres sous influence, pour Rafik Halouani de Mourakiboun ; des points de vue que Hanène Sassi, députée et rapporteur de la Commission générale de la législation, en charge de la loi sur l’ISIE, ne partage pas.

Journal des débats à la Constituante : Conseil de discipline pour Noureddine Bhiri et Sihem Badi

La semaine de l’ANC a été principalement rythmée par les auditions des ministres de la Justice et de la Famille, Noureddine Bhiri et Sihem Badi lors de séances parfois houleuses. L’article 95 de la constitution a également fait couler – à tort ou à raison – beaucoup d’encre, certains élus y voyant la porte ouverte à des organismes sécuritaires parallèles aux institutions de l’État.