La question des droits et libertés à inscrire dans la constitution suscite les passions et est révélatrice du fossé séparant […]

La question des droits et libertés à inscrire dans la constitution suscite les passions et est révélatrice du fossé séparant […]
Tunis, 14 janvier 2013, c’est jour de manif, mais aussi jour de récup’ ! Afin d’aller au-delà de l’institutionnalisation de l’aspect « carnaval » de la révolution, nous sommes allés au contact des rassemblements les plus théoriquement apolitiques, pour constater que politique et esprit partisan sont en réalité omniprésents…
Plusieurs écrans de télévision ont été installés dans les tribunaux tunisiens. D’après le ministère de la Justice, une salle des opérations a été mise en place également pour faire le suivi des évènements et protéger les tribunaux.
Le principe d’un système démocratique est simple : l’autorité des pouvoirs publics est fondée sur la volonté du peuple, une volonté qu’il exprime à travers des élections libres, régulières, transparentes. Pour cela il est nécessaire que différentes institutions soient mises en place dans le pays.
Dans ce troisième chapitre de l’entretien avec G. Naccache, on s’attaque aux piliers du système Ben Ali. Selon l’ex militant de perspective, si “le RCD aurait défendu le régime, la révolution aurait été provisoirement battue, avec ou sans Facebook.”
Le parti Ettakatol vient d’entamer depuis 18h30 une réunion d’urgence de son bureau politique. Il a menacé ce matin, par le biais de son porte parole Mohamed Bennour, de se retirer de la coalition au pouvoir. Selon Samy Razgallah, membre du BP, certaines conditions doivent être prises en compte par leur partenaire Ennahdha, sinon, son parti se retirera de la Troïka.
استقبلنا اليوم السيد خليل الزاوية وزير الشؤون الاجتماعية في مكتبه بمقر الوزارة …و تناولنا بالنظر عديد المواضيع الحارقة سواء تلك التي تخص الاحتجاجات الاجتماعية التي تتصاعد وتيرتها من حين الى اخر في كامل جهات الجمهورية او ايضا تلك التي تتعلق بالسياسة المنتهجة من طرف الحكومة عموما و من طرف وزارة الشؤون الاجتماعية على وجه الخصوص قصد ايجاد الحلول للخروج من الوضعية الاجتماعية الحرجة التي تمر بها البلاد.
L’éminent syndicaliste de Gafsa, Adnen Hajji, nous a confirmé aujourd’hui le sit-in qui aura lieu demain 17 janvier entre 10h et 10h30 devant l’Assemblée Nationale Constituante au Bardo.
Pour la énième fois, le remaniement ministériel prévu récemment pour le 14 de ce mois, date anniversaire de la Révolution tunisienne, a été reporté au 20 janvier prochain. Subissant la pression de ses alliés CPR et Ettakatol au sein de la Troïka, Ennahdha cherche de tous les côtés à élargir la coalition au pouvoir, sans résultat.
La loi qui met en place la nouvelle ISIE fait controverse. Elle semble écarter le Président pour mettre en avant le directeur exécutif, selon Kamel Jendoubi et instaurer un Conseil fait de membres sous influence, pour Rafik Halouani de Mourakiboun ; des points de vue que Hanène Sassi, députée et rapporteur de la Commission générale de la législation, en charge de la loi sur l’ISIE, ne partage pas.
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi profitent d’un exil doré en Arabie malgré une myriade de condamnations, alors que la première des révolutions du Printemps arabe fête ses deux ans ce lundi. Mais, leur clan a connu des fortunes diverses.
La semaine de l’ANC a été principalement rythmée par les auditions des ministres de la Justice et de la Famille, Noureddine Bhiri et Sihem Badi lors de séances parfois houleuses. L’article 95 de la constitution a également fait couler – à tort ou à raison – beaucoup d’encre, certains élus y voyant la porte ouverte à des organismes sécuritaires parallèles aux institutions de l’État.
A la veille du 14 janvier 2013, date du deuxième anniversaire de la Révolution tunisienne, le Président de la République Moncef Marzouki a donné une interview où plusieurs sujets ont été abordés. Voici les citations les plus importantes.
Peut-on célébrer l’anniversaire de la révolution ? « Oui, mais pas avec tout le monde », répondrait Desproges ! La veille du deuxième 14 janvier d’après révolution, si le climat politique se détend, officiellement, avec un semblant d’initiative de dialogue national à Carthage, il se crispe, voire se para-militarise en coulisses, comme le révélait Nawaat cette semaine, ce qui nous vaut au passage un deuxième Nawaatgate en deux mois.
Le ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, était auditionné mardi 8 janvier par les élus de l’Assemblée nationale constituante (ANC) réunis en session plénière. Lors d’une séance plutôt mouvementée, le ministre n’a pas été épargné par les critiques de l’opposition sur la gestion de son ministère.
قضينا مدة الأسبوعين من الاستقصاء و التحري تمكنا على اثرها من استبعاد فرضية الخلية المسلحة المزعومة التي يقودها رجل الأعمال فتحي دمق لننطلق في البحث وراء تنظيم مواز لأجهزة الدولة على علاقة بحركة النهضة
Les conclusions de deux semaines d’investigations nous ont permis d’écarter l’hypothèse d’une cellule armée dirigée par Fathi Dammak pour ouvrir la piste d’une organisation parallèle aux appareils de l’Etat, en lien avec le parti Ennahdha.
Comme lors des célébrations du 14 janvier 2012, où seul un député français avait fait le déplacement, aucun responsable politique de premier plan n’assistera au deuxième anniversaire de la fuite de l’ex-dictateur Ben Ali à Tunis le 14 janvier prochain…