September 6-10, the Human Screen Festival dedicated its fourth edition to themes relating to women’s rights and art as resistance to the traumas of war and terrorism. Organized by the non-profit organization ACTIF, the festival’s most remarkable aspect is its manifestation before a more unconventional audience: prison inmates.
TrackTour #22 : Quand la Tunisie inspire la scène alternative arabe
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.
Impact local des festivals d’été : Echec cuisant à Carthage, succès fulgurant à Kelibia
La dernière édition du Festival International de Carthage dispose d’un budget supérieur à 4 millions de dinars, d’après son directeur désormais Ministre de la Culture. Sa capacité dépasse les 6000 places. Le budget de la dernière édition du Festival International du Film Amateur de Kelibia (FIFAK) est d’environ 130 mille dinars, selon son comité d’organisation. Sa capacité d’accueil est de 1300 places. Pourtant, au niveau de l’impact socio-économique, le petit FIFAK s’en sort beaucoup mieux que le grand festival de Carthage. Décryptage.
« Pousses de printemps » d’Intissar Belaid : la révolution hors de ses gangues
Aux dernières nouvelles, la révolution tunisienne aurait commencé avec deux avions et un char. Bouazizi se serait immolé au moment où Ben Ali a pris la fuite et Leila la « coiffeuse », morte, réapparaîtrait un soir pour dévorer un passant. Qui l’aurait pensé ? Contre le regard dégrisé de faux lucides, « Pousses de printemps » choisit de faire un pas de côté. Dans ce beau court-métrage, la jeune cinéaste Intissar Belaid demande à quelques enfants du Kef, ce qu’ils pensent de la révolution. Le film a été projeté hier, 7 septembre, dans le cadre de la 4ème édition du Human Screen Festival de Tunis.
Globe-trotteurs : les Tunisiens du bout du monde
Le globe-trotteur est un grand voyageur qui se veut aventurier. Mais contrairement à Indiana Jones, il explore le monde avec peu de moyens : un sac de couchage, une tente, des vêtements de rechange, une lampe torche, une boussole et une carte du monde. Certains tiennent également à s’équiper d’un bon matériel pour filmer l’expérience. Ils entreprennent chacun à sa manière, un long périple. Qu’est-ce qui pousse ces Tunisiens à tout plaquer pour explorer le monde ? Réponse en trois portraits.
El Banda / Sim Vand’art : Le graffiti, de la rue à la scène
Sim Vand’art, de son vrai nom Ismat Ben Moussa, est un graffeur tunisien membre du collectif hip hop Debo. En tournée avec les rappeurs d’El Banda depuis le début de l’été, son graffiti digital est esquissé en live en accompagnement du VJing de Saif Rais alias Godzy. Son style cru donne de la substance visuelle à une performance musicale poignante, tout en restant fortement attaché à la source originelle de sa création : la rue.
Mohamed Zinelabidine, ministre de la Culture : le passé qui ne passe pas
Depuis sa nomination ministre de la Culture, Mohamed Zinelabedine est sujet de critiques de la part de plusieurs artistes et acteurs culturels. Son passé politique, ses compétences dans le domaine de la culture ainsi que ses alliances politiques actuelles posent problème. Une pétition « Contre les sinistres de la Culture : pour une politique culturelle qui tranche avec la propagande » a été signée par des centaines de figures de la scène culturelle et artistique.
« Baganda » de Chokri Mabkhout : Politique du ballon rond
On le savait critique d’une gauche très gauche dans Ettaliani. Le voilà journaliste faussement distrait avec Baganda. En se penchant sur le football, ce sport de manchot tant boudé par l’intelligentsia, Chokri Mabkhout joue-t-il une nouvelle partie ? Ceux qui ont lu Ettaliani seront plus ou moins en terrain déjà connu avec ce nouveau roman “d’investigation”. Car, qu’il se fasse redresseur de tort ou observateur partial, Mabkhout enfonce toujours le même clou : il écrit moins pour tourner la page que pour lever un coin du voile.
20th International Comics Festival of Tazarka: making art and history
The International Comics Festival of Tazarka incarnates the adage dynamite comes in small packages. For the past twenty years, the small seaside town of Tazarka has hosted Tunisia’s oldest comics festival. August 20-28, artists, children, and the members of the Association Mahmoud Messadi for Creation animated the workshops, discussions, and kite-flying of this year’s event.
Camping international Adnen Meddeb : un artiste qui meurt et un festival qui naît
Mort mercredi 24 août, Adnen a été enterré le jour même où l’ouverture de son festival devait se passer. Le lendemain de son enterrement, ses amis et sa famille ont exaucé son dernier souhait et maintenu le festival en hommage à sa mémoire. Une leçon de vie qui donne naissance à un nouveau festival local dans sa dimension et international dans sa vision.
A new chapter for Tunisian comics
In spite of its important publications, events, and initiatives over the past fifty years, Tunisia has never numbered among the world’s prolific comic producers. But did the country’s revolution mark the opening of a new chapter for the “ninth art” in Tunisia?
Première édition du Festival du court au Kef
Le Festival du court au Kef, organisé par l’Association des arts pour le cinéma et le théâtre au Kef (ACT du Kef) se tient du 22 au 28 août 2016 dans sa première édition. Dans une démarche purement citoyenne qui vise à promouvoir le 7ème art, le festival projette des courts métrages dans cinq villages kefois ainsi qu’au centre ville. Dans les villages, une équipe d’ophtalmos sera sur place pour consulter les enfants et leur donner des lunettes par la suite. «Ainsi, lors des prochaines éditions du festival, ils pourront regarder les films sans flou», promet ACT du Kef.
Un nouveau chapitre s’ouvre pour la bande dessinée tunisienne
Malgré ses figures clés, la Tunisie ne compte pas parmi les plus grands producteurs mondiaux de bande dessinée. La révolution n’a-t-elle pas ouvert la possibilité d’ajouter un nouveau chapitre à l’histoire de la BD tunisienne ?
Musique & cinéma au FIFAK : Convergence des expressions marginales
Le Festival International du Film Amateur de Kélibia (FIFAK) a toujours accordé une importance particulière à sa programmation musicale. De la chanson engagée au rap contestataire, le FIFAK a souvent suivi l’évolution de la scène musicale alternative, ramant ainsi à contre-courant depuis sa création en 1964. La passation intergénérationnelle s’y opère avec subtilité. Pour sa 31ème édition tenue du 7 au 13 août 2016, ses organisateurs ont invité le collectif de rap tunisien El Banda à donner un concert exceptionnel. Une occasion de se pencher sur ce lien traditionnel, néanmoins atypique, entre expressions musicales rebelles et cinéma amateur.
International Amateur Film Festival of Kelibia: one week of film and art comes to a close
For one full week, Kelibia’s youth center and its environs were the setting for back-to-back film screenings, discussions, workshops, and musical performances. On Saturday, August 13, the 31st International Amateur Film Festival of Kelibia (FIFAK) came to a close.
Carthage Festival’s Urban Session : One swallow doesn’t make a summer
For its 52nd annual production, the Carthage International Festival diverged from its regular programming and held an “Urban Session” at L’Agora in La Marsa. In a country where the freedom of speech and self-expression was suppressed for so long, Urban Session’s performances were not lacking subversive undertones. However, the social acceptability of hip hop and urban art by the general public is far from being considered “mainstream”. One swallow doesn’t make a summer.
FIFAK : les réfugiés syriens ouvrent le bal à Kélibia
Projeté en ouverture du Festival international du film amateur de Kélibia, Moon in the Skype, est un film qui veut décrocher la lune, en croisant ses deux jambes sur terre. Moins inaccessible que la lune dont il s’autorise, le film claudique. Sous un titre aussi ronflant, Ghatfan Ghanoom, son réalisateur, veut négocier avec le réel sans ménagement. Analyse.
Le Majestic de Bizerte menacé de fermeture
Après seulement 10 mois d’activité, le seul et unique espace culturel actif à Bizerte, le Majestic, risque de fermer ses portes. Endettement, difficultés de trouver des fonds et absence de stratégie culturelle étatique, le fondateur de Majestic, Dhia Felah, lance un appel au secours.