Menzel Bouzaiene 26

الثورة: الجريمة والعقاب

تتعرّض مجموعة من الشباب في منزل بوزيّان من ولاية سيدي بوزيد، والذين كانوا في الصفوف الأولى خلال الثورة، إلى الإيقاف والتحقيق بتهمة الإعتداء على المراكز الأمنيّة وحرقها والتحريض والإخلال بالأمن العامّ كصفوان بوعزيز وبلال العمري. ولم تقتصر التحقيقات والملاحقات على هذين الشابين فقط، بل شملت جهات عدّة كجريح الثورة اللاجئ في المغرب جهاد مبروك والذي حكم عليه بثلاثة اشهر سجن بتهمة الإعتداء بالعنف، أو محمد بن سلامة وصابر مرايحي، بالإضافة إلى طاهر حيدري، شقيق أوّل جريح في الثورة، وشباب الكرم وشبّان آخرون في مختلف ولايات الجمهوريّة.

Procès iniques de la jeunesse : le désenchantement de la révolution tunisienne

En décembre 2010, quand des centaines de jeunes ont investi les rues de la Tunisie, brulé des fourgons et des postes de police, et jeté des pierres, le régime de Ben Ali a choisi la répression comme réponse, et il a perdu. La leçon a été retenue et la jeunesse a cru avoir été reconnue et prise en compte, sans doute pour la première fois, dans ce pays. Les images de la révolte ont fait le tour du monde, et ce que le président déchu avait qualifié de « terrorisme » ou encore de « trouble de l’ordre public » est devenu processus révolutionnaire et résistance.

Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)

Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.