Arts 15

هل بخست دار المصدر فنان الخط العربي سجى حقه؟

نشر فنان الخط العربي سجى، يوم 16جانفي، على صفحته الرسمية رسالة مفتوحة إلى رئيس الجمهورية ووزيرة الثقافة ووزيرة التجارة، طالب فيها باسترجاع لوحاته من رواق تونس ب”إكسبو دبي” وحصوله على مستحقاته وحقوقه التي أخل بها مركز النهوض بالصادرات حسب قوله.

Exposition: «Graines de pensée» de Farah Khelil, réfléchir le regard

Entre les documents d’une histoire personnelle et les supports intermédiaux d’une histoire de l’art occidental, Farah Khelil choisit de rebattre les cartes de la représentation. Dans son exposition « Graines de pensée », elle invite à une pratique réfléchie du regard où les images, pas plus que les objets, n’ont pas le dernier mot. L’exposition se poursuit à Selma Feriani Gallery, jusqu’au 28 octobre 2018.

Dossier : Jaou Tunis 2018, de l’art et de son ballon dégonflé

Alors que Jaou Tunis 2018 vient de refermer ses quatre pavillons, le constat s’impose cette fois-ci sans appel : le ballon aura été bel et bien dégonflé. Pourquoi dès lors s’y intéresser ? Parce qu’avec sa cinquième édition, cette manifestation est devenue symptomatique par certains aspects d’une situation problématique des arts visuels en Tunisie, du discours dont on les drape ainsi que des conditions de leur exposition.

Jaou Tunis 2018 : Pavillon « Feu », métaphores ininflammables

Avec un corpus de pièces inégalement intéressantes en soi, mais rentrées au forceps dans un propos thématique qui les décontextualise, le deuxième pavillon de Jaou Tunis 2018 rate son coche. Se voulant fidèle à l’élément feu, l’exposition réduit ses œuvres à des métaphores ininflammables. Elle se poursuit dans l’imprimerie Cérès, jusqu’au 27 juillet 2018.

Exposition « Lieux de nulle part » : insularités photographiques

Sur les différents territoires, géographiques et intimes, que Lieux de nulle part a transportés avec elle sur l’île de Kerkennah du 21 au 27 juin 2018, une sensation de dépaysement se fait jour. Au fil des travaux de huit photographes, cette exposition collective draine une réflexion variée sur les insularités aussi bien visuelles que psychiques. Organisée dans le cadre la première édition du Festival International de Photographies et d’Arts visuels Kerkennah, elle se poursuit à Ghaya Gallery, à Sidi Bousaïd, jusqu’au 27 juillet 2018.

مسرحية ”الهربة“ لغازي الزغباني: عندما تُعرّي عاملة جنس تناقضات متشدّد دينيّ

كل الأعمال الفنيّة التي تدور في فلك الجسد والمُحرّم مثيرة للجدل بطبيعتها. ومسرحية “الهربة” لغازي الزغباني، التي عُرضت أمس الجمعة 11 ماي بفضاء الأرتيستو، من المسرحيات التي أسالت الكثير من الحبر بسبب جمعها للمتناقضات وولوجها عالم المومسات الغامض. تتقاطع العلاقات في مسرحية الهربة بين عاملة جنس ومتشدّد دينيّ التجأ إلى الماخور كي يهرب من البوليس الذي يلاحقه، لتبدأ من هناك الحكاية التي أتقن غازي اقتباسها من رواية باللغة الفرنسيّة للكاتب حسن الميلي عنوانها “La p…savante”. تبدو إعادة التفكير في الثوابت وطرحها في سياقات وأبعاد مختلفة لعبة غازي المفضلّة، لذلك جاءت مسرحية الهربة لتُجسّد اللامعقول في شخصيات قد لا تلتقي كلّ يوم ولكنّها تجد نفسها وجها لوجه داخل غرفة واحدة.

Gabès : Exposition « El Kazma », observations vidéographiques

Le temps d’une exposition, un bunker de la deuxième Guerre mondiale peut se transformer en lieu d’art. Cela se passe à la Corniche de Gabès. En les délogeant du cube blanc de la galerie vers l’espace public, « El Kazma », du nom même de ce bunker, réunit une série d’œuvres vidéo, chacune exposée dans un conteneur et apparentée à quelque chose comme un poste d’observation. Initiée par « La Boîte », un lieu d’art contemporain, et commissionnée par Malek Gnaoui, cette exposition collective est organisée en partenariat avec la 3ème édition du Gabès Film Festival qui se tient du 20 au 26 avril 2018.

Arts en Tunisie: la création asservie par l’establishment culturel

Il n’est pas anodin que Ben Ali ait voulu bâtir la Cité de la Culture dans les propensions et l’architecture que l’on connaît. C’est enfin dans l’ordre des choses que cette immondice soit achevée alors que celui qui était chargé par Ben Ali de l’achever sans jamais réussir à le faire à ce moment-là, Mohamed Zinelabidine, est aujourd’hui ministre de la culture. Ce n’est point une ironie de l’histoire : c’est la résultante de la lâcheté, de la compromission et de l’embourgeoisement généralisés de l’élite artistique et intellectuelle du pays.

Petit éloge de l’art vidéo

En photographie comme au cinéma, le temps propose et l’espace dispose. Mais que se passe-t-il avec l’art vidéo ? C’est l’espace-temps qui, d’un seul geste, compose. Huitième muse, l’art vidéo est l’une des dernières-nées des images de la reproduction. Sur la pointe des pieds, six jeunes artistes reprennent à contretemps ce geste de composition, avec pour enjeu d’essorer, à chaque fois, l’image jusqu’à la dernière goutte. Initiée par le cinéaste Ismaël Louati, l’exposition « Video ergo sum » se tient actuellement à la Galerie de l’Institut Français de Tunisie, et se poursuit jusqu’au samedi 26 novembre 2016.

L’archipel Tunisie aux Révélations du Grand Palais!

C’est un bonheur de présence tunisienne à Paris. Un bonheur d’arts et de cultures, au pluriel, rassemblé, et exprimant la Tunisie d’individus créatifs dans un pays en proie à l’intranquillité, si typique du travail artistique. “Révélations”, c’est la troisième biennale entièrement dédiée à la création contemporaine dans les métiers d’art, qui s’est tenue au Grand Palais, dans la capitale française, avec, cette année, la présence de quatorze pays représentant autant d’Archipels répartis au sein de l’exposition.