Elles sont issues de tous bords : militantes associatives, journalistes, femmes politiques. Elles subissent les foudres d’un régime qui tend à brider les voix discordantes. Comme les hommes, elles font les frais de leur activisme.

Elles sont issues de tous bords : militantes associatives, journalistes, femmes politiques. Elles subissent les foudres d’un régime qui tend à brider les voix discordantes. Comme les hommes, elles font les frais de leur activisme.
Violées dans leurs pays, durant la traversée ou en Tunisie, leurs vies ne sont que des tentatives de survie émaillées d’échecs et d’exploitations. Leurs récits, recueillis par Nawaat, témoignent de cette violence.
Les femmes représentent 3,2% de la population carcérale en Tunisie. Parmi elles, Asma. Elle raconte à Nawaat l’ignominie des conditions carcérales pour femmes. En effet, le parcours des détenues est souvent jonché de violences, aussi bien socio-économiques que psychologiques. Une étude de Beity et ASF lève le voile.
Quelque 715 naissances hors-mariage ont été répertoriées en 2019, selon le rapport annuel sur l’activité des délégués de protection de l’enfance. La plupart de ces naissances ont eu lieu au Centre-Est tunisien (44.33% soit 317 naissances). Quel est le destin des mères célibataires dans une société qui les ostracise ? Nawaat est allé à leur rencontre dans le refuge de Beity qui vient en aide aux femmes en détresse et victimes de violences.