Elles s’appellent Baya Zardi, Hanène Elleuch, Najla Ettounssia, Rania Toumi… Leurs points communs : une certaine représentation de la beauté et une langue assez pendue pour alimenter le buzz. Elles se démènent corps et âmes pour y arriver, quitte à se dresser contre leurs semblables.
TV en Tunisie: Le pluralisme sacrifié sur l’autel du télé-achat
« C’est un Boumendil télévisuel », lance Mohamed Yassine Jlassi, président du Syndicat national des journalistes tunisiens. Un responsable de la HAICA admet que les lois régissant la publicité dans les médias sont « anachroniques » face à l’inventivité des chaînes tv. Entretemps, les mêmes animateurs jouent aux chaises musicales pour écouler leurs émissions de télé poubelle.
حوار مع عبد الحميد بوشناق، مخرج مسلسل النوبة
فرض مسلسل نوبة في موسمه الثاني عالماً مشحوناً بالصراعات الاجتماعية ذات الأبعاد السياسية : بين المزود والموسيقى المنوعاتية، بين بورجوازية حزب التجمع الحاكم وطبقة شعبية هامشية، بين الريف والمدينة وحتى بين المحافظين و”عشاق الدنيا”. عمل تلفزي من إنتاج وإخراج عبد الحميد بوشناق الذي يعيش بدوره بين عالمين في صراع بارد دائم : السينما والتلفزة. هو الذي نجح في تجربته السينمائية من خلال فيلمه الطويل الأول “دشرة”. نواة حاورت عبد الحميد بوشناق لفهم مقاربته، دوافعها وطرحه الشخصي حول المواضيع التي يثيرها تمشيه الفني.
La Fable du Majoul: Les parasites au temps du Coronavirus
Profiter de la crise autant que possible: Voici leur programme! Les vies humaines ne sont que des variables d’ajustement. Alors, que faire? La raison commande de ne pas céder à leur chantage. Et ne pas hésiter à mettre la main dans leurs poches.
نواة في دقيقة: حرب موارد الإشهار بين التاسعة والحوار التونسي
لم تكن الصورة التي نشرها سامي الفهري رفقة رضا شرف الدين في 25 ماي 2019، مُعلنا عبرها شراء عائلته 49% من أسهم قناة التاسعة من عائلة شرف الدين، سوى فصلا آخر في الحرب القائمة بين قناتي التاسعة والحوار التونسي منذ بداية شهر رمضان. نفيُ قناة التاسعة لعملية البيع، لم ينه المواجهة، بل أجج الهجمات المتبادلة بين الطرفين والتي خاضها بالوكالة اعلاميو القناتين. لتبلغ أوجها خلال استضافة إذاعة موزاييك لزياد المكي من قناة الحوار التونسي، الذّي شنّ هجوما على إعلاميّي وملاّك قناة التاسعة، قبل أن تحذف إذاعة موزاييك التسجيل وتقدّم إعتذارا رسميا. خلافٌ تعود جذوره إلى سنة 2017، بسبب ما اعتبرته قناة التاسعة انحيازا صارخا لمؤسسّة سيغما كونساي للحوار التونسي، وكان محوره دائما الصراع على موارد الاشهار وعلى هامشه جودة المحتوى.
نواة في دقيقة: ملكية التلفزات الخاصة والاحزاب، تضارب مصالح وبروباغندا
أعاد حضور رجل الأعمال وأحد مؤسسي قناة التاسعة حسين جنيح في إجتماع الإعلان عن إحداث حزب يوسف الشاهد، يوم 27 جانفي 2019 بالمنستير، الحديث حول علاقة مالكي القنوات االتلفزية و العمل الحزبي. حسين جنيح ليس الوحيد، فلا يخفي نبيل القروي، مؤسس قناة نسمة، علاقته بحزب نداء تونس. كذلك شأن اسامة بن سالم، مؤسس قناة الزيتونة، فيما يخص علاقته بحركة النهضة. كما لا يتوانى محمد العياشي العجرودي، مالك قناة الجنوبية، في استغلالها في معاركه السياسية و حتى في مجال الأعمال.
Médias & justice transitionnelle: du rebranding des Ben Ali au bashing de l’IVD
Motivés par convergence d’intérêts politiques et économiques, course à l’audimat ou connivences sociales et culturelles, les principaux médias dominants en Tunisie ont adopté une attitude hostile à la justice transitionnelle. Valorisant l’événementiel au détriment du mémoriel, favorisant le bashing de la justice transitionnelle la réduisant en projet individuel et prônant l’adoption d’un projet de loi présidentiel contre l’imputabilité, leur traitement médiatique a tourné le dos aux enjeux de la vérité, l’impératif de la réparation et la nécessité de la réforme.
« Ali Chwerreb » sur Attessia: Questionnement social & responsabilité artistique
En élaborant un produit culturel —film, pièce de théâtre, feuilleton, livre, etc.—, l’artiste tend un miroir à la société. Il lui soumet une ou plusieurs de ses constructions : un phénomène répandu, une situation singulière, un parcours marquant, une accoutumance… Il l’interroge. Il ouvre le débat. Le feuilleton « Ali Chwerreb », on le voit depuis le début du Ramadan sur la chaîne d’Attessia, questionne le spectateur tunisien, le provoque, l’émeut, le heurte… l’incite à prendre la parole, à critiquer, à approuver… à s’exprimer. Le débat est donc bien ouvert. Et de ce point de vue, le feuilleton est réussi.
Borhen Bsaies chez Nida, caricature du conflit d’intérêts politico-médiatique
Borhen Bsaies a une veste magique. Ses retournements sont innombrables. Et elle a bien plus que deux facettes, bien plus que trois couleurs, encore plus de modèles. Mais son tissu est le même : l’affairisme et la propagande. Toutefois, Bsaies n’est qu’une caricature révélatrice de la situation maladive où les médias audiovisuels se convertissent en vestiaires ou en tremplins des partis politiques.
Célébration du 14 janvier sur les chaînes privées : Indifférence et opacité
Chaque fois qu’ils invitent des caciques de l’ancien régime, sans lien avec l’actualité, ils invoquent la mémoire nationale comme prétexte. Or, pour le 14 janvier 2017, El Hiwar Ettounsi et Attessia étaient aux abonnés absents. Place aux starlettes des productions maison dans Labess et à la Coupe d’Afrique des Nations sur Attessia. Quant à Nessma, l’initiative d’« un politique » se terre sous son édition spéciale.
Voyoucratie : Attessia, refuge médiatique de Belhassen Trabelsi
L’interview d’Attessia avec Belhassen Trabelsi a été très controversée à cause de ses réflexes tendancieux et ses procédés empathiques. A l’origine du déficit de crédibilité et des accusations de recyclage prémédité, la pauvreté informative de cet entretien, sa focalisation sur les luttes intestines dans les cercles du pouvoir ainsi que le background des intervieweurs. Aujourd’hui dans la clandestinité, le baron du clan mafieux s’est vu refuser ses demandes d’asile politique mais il a réussi à trouver un refuge médiatique sur Attessia.
Concepts TV : Les plagiaires tunisiens inspirés par la télé-poubelle française
Deux nouvelles émissions viennent de faire leur entrée dans les grilles de programmation d’Attessia et d’El Hiwar Ettounsi : “100 Façons” et “Oumour Jeddia”. Le plagiat de concepts d’émissions françaises est devenu une tradition dans le paysage télévisuel tunisien. Pire : C’est surtout la télé-poubelle de l’Hexagone qui commence à faire école en Tunisie.
Elections américaines : Prière de l’absent sur les chaînes TV tunisiennes
Les élections américaines ont été une occasion pour observer l’intérêt des chaînes TV tunisiennes pour l’actualité internationale. A l’épreuve d’un tel événement majeur, leur couverture et leur traitement se sont montrés faibles en raison de l’inexistence d’émissions spécialisées et de la rareté des programmes à vocation informative. La tendance générale pointe surtout vers un intérêt post-électoral.
Kerkennah-Affaire Petrofac : Retour sur un tissu de mensonges médiatiques
Accusations sans preuves, diabolisation des protestataires, stigmatisation de la population de Kerkennah, certaines chaînes tv se sont converties en usines à intox, entre le 19 et le 22 septembre, période des négociations entre le gouvernement et les acteurs sociaux représentants de Kerkennah. Après notre focus sur le fantasme Hizb Ettahrir, la suite sur un tissu de mensonges.
Allo Jedda : « Rigolade » ou bégaiement détraqué d’une civilisation ?
Rien d’étonnant que ce spectacle débouche vers le stade terminal d’une émission humoristique exprimant une fascination fébrile pour Ben Ali. La légèreté de Moez Ben Gharbia n’empêchera pas le rire hideux et pétrifié de la mort de hanter l’émission.
Télévision : Les faits divers éclipsent les prochaines élections municipales
Les chaînes tv les plus suivies consacrent plus d’importance aux faits divers qu’à la feuille de route vers les premières élections municipales libres de l’Histoire de la Tunisie et l’annonce de la date prévisionnelle de leur tenue. Un homicide ou un incendie s’avèrent prioritaires dans les éditions de mardi dernier de la plupart des journaux télévisés. « Les faits divers, ce sont des faits qui font diversion », résume bien Pierre Bourdieu.