L’ISIE a publié, samedi 17 août, la liste nominative des députés qui ont parrainé les candidats à l’élection présidentielle anticipée du 15 septembre 2019. La majorité des candidats a été soutenue par différents blocs parlementaires. Le groupe parlementaire Coalition Nationale du parti Tahya Tounes a parrainé 6 candidats. Les députés d’Ennahdha ont accordé leur confiance à 5 candidats. Quant à Machrouu Tounes, ses élus ont soutenu 4 candidats. Toutefois, Le Front populaire n’a appuyé qu’un des deux candidats issus de cette coalition, à savoir Mongi Rahoui.
Tunisie : Le bilan catastrophique de l’opposition parlementaire
Le bilan de l’opposition au cours de l’année parlementaire écoulée est bien creux. Les deux groupes parlementaires constituant l’opposition, le Front Populaire et le Bloc Démocratique, n’ont introduit aucun projet de loi entre octobre 2016 et juillet 2017. Leur contribution s’est limitée aux projets de loi communs avec les partis représentés au gouvernement, et ce à travers quatre propositions législatives au compteur du Front Populaire et quatre autres pour le Bloc Démocratique.
Bilan de l’année parlementaire: Mainmise de l’Exécutif avec le consentement des blocs majoritaires
Marquée par une baisse du nombre de projets de loi par rapport 2015/2016, l’année parlementaire 2016/2017 s’est caractérisée aussi par la domination des blocs majoritaires, Ennahdha et Nida Tounes, sur les propositions législatives. Les initiatives portées par le pouvoir exécutif aussi, au point de préoccuper les députés bien plus que leurs propres projets de loi. Ainsi, les projets de loi sur la réconciliation économique, ceux relatifs à l’approbation d’emprunts étrangers et les accords internationaux ont été privilégiés au détriment de l’harmonisation de la législation avec les dispositions de la constitution.
Le Front Populaire à l’ARP: Au-delà de la contestation, peut-il être une force de proposition ?
Dans un contexte politique figé et sur fond de revendications sociales et économiques insistantes, l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) dominée par la droite ne constitue aucun espoir aux plus démunis. Le Front Populaire, détenteur du principal bloc de l’opposition, n’arrive toujours pas à s’imposer en tant que force de proposition législative innovante qui va au-delà de la contestation. Dans ce reportage, Hamma Hammami, Ahmed Seddik, Semi Ben Chaabane et Maher Hanin expliquent, chacun de sa position, les pourquoi de l’inertie de la gauche.
Nidaa Tounes : le bal des faux-culs
Les pourparlers autour de la nomination du futur chef du gouvernement ont montré une fragilité peu soupçonnée chez Nidaa Tounes. Le choix de Habib Essid et les réactions qu’il a suscité n’ont fait qu’appuyer ce constat.
Assemblée Constituante :Les raisons de la dissolution du bloc Liberté et Dignité
Après la division du bloc Wafa, venu le temps de la dissolution du bloc “Liberté et Dignité”. En effet, le 11 avril 2013, la vice-présidente de l’Assemblée Nationale Constituante Meherzia Laabidi a annoncé la dissolution officielle du bloc parlementaire Liberté et Dignité (Horriya waKarama)[1]. Passant de 15 membres depuis sa création à 8 seulement, le bloc a fini par se dissoudre.
Nidaa Tounes entre à l’Assemblée Constituante sans passer par la case “élections”
Parmi les 217 élus de peuple tunisien le 23 octobre 2011, dix députés ont déjà rejoints le nouveau parti dont le chef, Béji Caid Essebsi, n’est autre que le prédécesseur du Chef du gouvernement actuel.