Face à l’emprise de la grande distribution et à l’industrialisation excessive de l’agriculture, des initiatives essaiment un peu partout en Tunisie pour encourager les consommateurs à acheter des produits du terroir.

Face à l’emprise de la grande distribution et à l’industrialisation excessive de l’agriculture, des initiatives essaiment un peu partout en Tunisie pour encourager les consommateurs à acheter des produits du terroir.
Donner un nouveau souffle à la broderie de Mahdia, c’est le défi que s’est lancé le fondateur de l’entreprise sociale « Tillit Tanit ». Portrait d’un jeune designer qui place l’humain au cœur de sa démarche.
L’économie collaborative a le vent en poupe. Tout droit venu de la Sillicon Valley, le coworking connaît un succès grandissant dans le monde. Reportage à Tunis dans ces « tiers-lieux » qui entendent révolutionner le monde du travail.
يومَ فهِم أمين الدْراوِي أنّ نمط حياتنا بصدد إبعادنا كلّ يوم أكثر عن الطبيعة، اختار مغادرة المخابر من أجل رائحة الأرض. على طريق تُزيّن جنَباته أزهار شجر اللوز والهندباء البرّية، التقيْنا أمين الدراوي وضيْعته البيداغوجيّة. نحن في مرناڨ، الواقعة على بعد عشرين كيلومتر من العاصمة، وصدى ضحكات تلاميذ المدارس يتردّد بين أشجار الزيتون. ريبورتاج في ضيعته البداغوجيّة بمرناڨ.
Partant du constat que notre mode de vie nous éloigne chaque jour davantage de la nature, Amin Draoui a choisi de quitter les laboratoires pour l’odeur de la terre. Reportage dans sa ferme pédagogique à Mornag.
Confectionner avec les réfugiés du camp de Choucha des sacs recyclés, c’est l’ingénieuse idée lancée par le jeune couturier ivoirien, Karim Traoré. Portrait.
En lançant une coopérative spécialisée dans la fabrication de matériels d’interprétation, des jeunes diplômés chômeurs de Redeyef aspirent à l’autogestion, au recyclage et à l’innovation. Reportage.
En Tunisie, les maisons de retraite se comptent sur les doigts d’une main. Tant mieux : la solidarité familiale fonctionnerait donc encore. Pas si sûr. A la maison de retraite Dar Ellama, on en sait quelque chose.
Elles sont 28 au total en Tunisie. Mais seules 11 d’entre elles ont une licence. Les radios associatives, ont connu un bel essor aux lendemains de la Révolution. Mais il en existait déjà avant le 14 janvier 2011. Parmi elles, Radio 6, créée en 2007. Elle a connu censures, perquisitions, intimidations. Aujourd’hui, avec 15 000 auditeurs permanents, et une maison en forme de radio dans les hauteurs de Tunis, la première radio associative tunisienne a bien pris sa revanche.
C’est dans un bâtiment sur trois niveaux, à une poignée de kilomètres du centre-ville de la capitale, qu’a vu le jour il y a quelques semaines, la première Maison de l’Image de Tunisie. Un lieu qui entend redonner à la culture, la place qu’elle mérite. Reportage.
Proposer des ateliers de théâtre à des adolescents sous protection judiciaire, c’est le défi que s’est donné l’association Culture for Citizenship, en partenariat avec l’espace Mass’Art. Ils ont entre 14 et 18 ans. Et en connaissent déjà un peu trop de la vie. Sous protection judiciaire, ces jeunes filles et garçons vivent au Centre de Protection Sociale des Enfants de Tunis (CPSET). Reportage.
La transition écologique existe. C’est dans les hauteurs de Djebel Sidi Amor, à une quinzaine de kilomètres de Tunis, que nous l’avons trouvé. Le temps semble suspendu. Il y a dix ans, cet endroit n’était qu’un terrain délaissé et menacé, « où il n’y avait pas un arbre ». Aujourd’hui, le lieu est d’une beauté mystérieuse, tant par son authenticité que par la tranquillité qu’il dégage.
It is not a secret that lobbies exist in Tunisia. But who are these influential groups that make and demolish the political decisions ? Tunisian activists, who call for more transparency, tried to shed some light one these networks through a network graph which is likely to shake these opaque and complex spheres.
En sillonnant le pays à la recherche d’initiatives qui impactent positivement la réalité et en allant à la rencontre de ces personnes à l’origine d’innovations et de changements profonds, j’ai réalisé qu’elle était là, la Révolution. Auprès de ces « forces souterraines », comme les appelle Edgar Morin : isolées, discrètes, marginales, presqu’invisibles.
« نحن مجموعة صغيرة من المتطوعين المستقلّين وغير المنتظّمين سياسيّا »، بهذه الصيغة المختصرة، كانت إجابة أحد مؤسسي موقع “لوبي ليكس” الذّي تناول مسألة اللوبيات في تونس عن سؤالنا حول هويّة مصمّمي الموقع. إذ لا يرغب هذا الأخير في الكشف عن هويته واكتفى بتعريف نفسه باسم مهدي. وقد عزا هذا التكتّم لسببين؛ الأوّل لحماية مصمّمي من التهديدات المحتملة والثاني لضمان عدم شخصنة المشروع. ويصر محدّثنا قائلا « هذا الموقع هو ثمرة عمل جماعي، فما الفائدة إذن من معرفة هويّة مصمّميه؟ » وقد تمكّن “لوبي ليكس” الذي تم إنشاؤه منذ أسبوع من لفت الأنظار محقّقا ما يزيد عن 10800 زيارة خلال هذه الفترة القصيرة.
Les lobbies existent en Tunisie, ce n’est un secret pour personne. Mais qui sont ces groupes d’influence qui font et défont les décisions politiques ? Des activistes tunisiens, qui appellent à plus de transparence, ont tenté de mettre la lumière sur ces réseaux à travers une cartographie qui risque de secouer ces sphères opaques et complexes.
Tout lâcher et se consacrer à la terre, c’est le choix d’une famille franco-tunisienne qui s’est installée dans une petite ville rurale pour expérimenter la permaculture. Reportage, chez eux, à Hajeb El Ayoun.
Depuis les années 90 des milliers de villes dans le monde ont tenté l’expérience de la démocratie participative à l’échelle locale. Il y a quelques mois, en Tunisie, quatre mairies se sont lancées : une initiative avant-gardiste qui espère faire des émules dans le reste du pays.