Cinéastes tunisiens 117

“Les enfants rouges” : Cri de mémoire face à l’oubli

Sélectionné dans plus de 50 festivals à travers le monde, primé plus d’une quinzaine de fois et récompensé par le prestigieux Tanit d’Or lors des 25èmes Journées cinématographiques de Carthage, le film “Les Enfants rouges”, réalisé par Lotfi Achour d’après un scénario coécrit avec Natacha de Pontcharra, Doria Achour et Sylvain Cattenoy, est sorti en salles le 23 avril.

JCC 2024 : “Là d’où l’on vient”, la sublime beauté de l’horreur

Le film “Là d’où l’on vient” de Meryam Joobeur évoque les “revenants” tunisiens de Daech à travers une histoire intimiste. Plutôt que de s’attarder sur les dimensions politico-religieuses, la réalisatrice examine les séquelles psychologiques de la violence. Une thématique universelle, comme elle l’a confié à Nawaat. Le résultat est un drame aux allures de thriller psychologique.

Innawaation : “Décret 25.07”, un court-métrage de Yassine Alouini

On est en 2025, la situation des migrants ne cesse d’empirer. D’après le pouvoir en place, ces derniers représentent une menace à l’ordre social. L’histoire de Didier et Katio s’intègre dans ce contexte. Ce couple de jeunes d’origine ivoirienne s’est retrouvé par hasard en Tunisie. Leur présence dans le pays était censée être provisoire car ils aspirent à prendre la fuite vers l’Europe. Les chasseurs de primes vont chambouler leur parcours.

سينما المؤلف ليست حكرا على النخبة، حوار مع المخرج محمد بن عطية

بعد جولة في المهرجانات الدولية، تعرض قاعات السينما المحلية الفيلم الروائي التونسي”وراء الجبل“. فيلم يطرح إشكاليات متعددة ويستفز العقول للتفكير خارج السائد. لنقاش هذا العمل الفني وواقع السينما التونسية اجمالا، حاورت نواة مخرج الفيلم محمد بن عطية.

«Memories of Concrete», entretien avec Yasser Jridi

« Memories of Concrete » est un court-métrage expérimental, aux confins du journalisme et de la création artistique. Le film basé sur des images prises au marché central, offre un cocktail détonnant qui mixe les enregistrements vidéo de corps en mouvement, avec des créations graphiques. Avec ses sons enregistrés et ses dialogues incrustés, le réalisateur met en évidence les contradictions et l’évolution paradoxale des Tunisiens.

Cinéma : «Ashkal» de Y. Chebbi, de la spectralité à la «plasticité» du feu

Ces immolations répétitives jusqu’à l’immolation finale de la multitude ne sont que le retour du spectre refoulé, celui de Bouazizi et de tout ce qu’il représente comme aspiration à la justice. Sa figure nous hantera et nous continuerons à nous immoler indéfiniment sans pouvoir faire notre deuil tant que le corps de notre Histoire reste malade et en manque de justice.

Cinéma : « Sabak El khir », le rire à bas prix

Le nom de Goubantini est indissociable du cinéma tunisien. Exploitant de la mythique salle du Colisée, le groupe a toujours accordé une place au cinéma populaire. Et son dernier coup, c’est le film «Sabak El Khir» réalisé par Kais Chekir et produit par le groupe. Nous sommes allés le voir, curieux de découvrir la recette du film dit rentable et grand public. En somme, la recette égyptienne à la sauce tunisienne.