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Le droit de circuler librement compromis : Incompétence sécuritaire ou abus de pouvoir

La banlieue nord de Tunis voit plusieurs de ses accès barricadés, fermés, et interdits de passage au commun des citoyens. La route menant au palais de Carthage, l’un des plus prestigieux symboles de l’État tunisien depuis l’indépendance, se retrouve notamment bloquée. Est-ce par excès de sécurité ou par incompétence que l’État en est réduit à ne trouver que cette solution de facilité consistant à barricader les accès au palais présidentiel ?

L’état des routes en Tunisie : un laxisme intolérable !

Un proverbe chinois dit : « Seul celui qui a emprunté la route connaît la profondeur des trous ». En Tunisie, l’état des routes est déplorable. De Bizerte à Ben Guerdane, de Sousse à Ain Drahem, les crevasses, les trous et autres obstacles obstruent la circulation routière. Dans certains cas, la route incarne —à elle seule— un véritable danger pour les conducteurs. Outre ces plaies béantes, en guise de ralentisseurs, les dos-d’âne non signalés causent des dommages quotidiens, surtout la nuit, étant indécelables jusqu’au dernier moment. Leurs présences n’étant annoncées par aucune signalétique réfléchissante.