نظمت جمعية القضاة التونسيين وهيئة الدفاع عن القضاة المعزولين، الخميس 1 جوان 2023، وقفة احتجاجية أمام قصر العدالة بمناسبة مرور سنة على إعفاء 57 قاضيا. تحرك انتقد سلبية المجلس الأعلى المؤقت للقضاء وعودة السلطة إلى قانون 1967 الذي يمكنها من السيطرة الكاملة على المرفق القضائي.
Judiciary officials are under fire from President Kais Saied. Saied does not mince his words when it comes to the country’s magistrates, reproaching them for complicity with all kinds of corrupt individuals. Accused of promoting impunity, magistrates have defended themselves by pointing to political interference in their domain. It’s open war on a battlefield where needed reforms have been blocked.
La magistrature est dans la ligne de mire du président de la République. Ce dernier ne mâche pas ses mots envers les magistrats, leur reprochant une complicité avec les corrompus de tous bords. Accusés de favoriser l’impunité, les magistrats se défendent en pointant à leur tour du doigt l’ingérence des politiques dans leur sphère. Une guerre ouverte sur fond de réformes impérieuses sciemment annihilées.
على اثر نشر النسخة الثانية من مشروع قانون المجلس الاعلى للقضاء، يعبر المستشارون الجبائيون عن سخطهم وغضبهم جراء اقصائهم من تركيبة المجلس في خرق صارخ لاحكام الفصول 10 و15 و20 و21 و23 و49 و112 من الدستور. كما لاحظوا انه تم اقصاء كل مساعدي القضاء باستثناء المحامين الذين احتلوا اغلبية مقاعد المستقلين صلب المجلس الى جانب الاساتذة الجامعيين في خرق صارخ لاحكام الفصل 112 من الدستور.
La Tunisie a enfin une instance pour réguler le pouvoir judiciaire et remplacer l’ancien Conseil Supérieur de la Magistrature mis en place par le dictateur déchu Zine El Abidine Ben Ali.
Avant la déferlante d’émotions et de réactions suscitées par la mort de Chokri Belaid, l’Assemblée nationale constituante avançait à petits pas dans la rédaction de la constitution. La semaine devait commencer par la fin des discussions sur le chapitre des juridictions et se poursuivre avec l’examen de projets de loi. Évidemment, au lieu de cela, la deuxième partie de la semaine sera marquée par les évènements, dont les secousses résonnent au sein de l’ANC.
La plénière du 31 janvier est largement consacrée à l’instance chargée de superviser la justice. Le président de la commission des juridictions, Fadhel Moussa, commence par la présentation des travaux de sa commission. Composition, mode de nomination, rôle : de nombreuses questions se posent sur ce Conseil supérieur de la Magistrature.
Les élections du 23 octobre ont abouti à la mise en place de la deuxième Assemblée Constituante chargée principalement d’écrire une nouvelle Constitution pour la Tunisie. Le 22 décembre 2011, Le nouveau chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali nomme Nourredine Bhiri, ancien partisan du MTI (Mouvement de la tendance islamique) depuis 1977 et avocat à la Cour de Cassation.
De l’illégalité du Conseil Supérieur de la Magistrature : Réponse au droit de réponse du ministère de la Justice à propos de l’article “Tunisie : Selon le Tribunal Administratif, le Conseil Supérieur de la Magistrature est illégal”
في اطار حق الرّد على المقال الذي نشر على نواة بتاريخ 08 أكتوبر 2012 تحت عنوان “المحكمة الادارية بتونس تقر بأن المجلس الأعلى للقضاء غير قانوني”, أوردت الينا دائرة الأعلام بوزارة العدل توضيحا و ردّا هذا نصّه ننشره دون تعليق. سنعود على الموضوع بأكثر تفاصيل
Bien que le ministre de la justice actuel Noureddine Bhiri savait que le Conseil Supérieur des Magistrats était illégal et ce depuis le 3 février 2011, il n’a pas hésité à le remettre en place.
رغم معرفته بأن المجلس الأعلى للقضاء غير شرعي منذ 3 فيفري 2011 ,لم يتردد وزير العدل الحالي نور الدين بحيري (من حزب النهضة) بأحيائه. نقدّم لكم في هذا المقال مستندا قانونيا من المحكمة الادارية يبطل المجلس (دورة 2007 > النسخة في الأسفل) لأسباب عدّة
The Justice Minister is in the process of restoring to power a number of figures of Tunisia’s defunct dictatorial regime, this time as members of the Supreme Council of Magistrates (CSM). Among them is Mahmoud Ajroud, the judge who, in 2008, presided over a series of iniquitous trials in the Gafsa mining basin.
Le ministère de la justice a remis en fonction d’anciennes figures du régime dictatorial en tant que membres du Conseil Supérieur des Magistrats (CSM), entre autres, Mahmoud Ajroud, le juge qui, en 2008 a supervisé des procès iniques dans le bassin minier (Gafsa)